Si son mouvement, le PJD, a été sèchement battu et renvoyé dans l’opposition en 2021, le leader islamiste et ancien chef du gouvernement réussit toujours à faire parler de lui. Ses cibles favorites : l’actuel chef du gouvernement et son ministre de la Justice.
Il était à Doha pour les funérailles d’Ismaïl Haniyeh, il a félicité son successeur, Yahya Sinwar… L’ex-chef du gouvernement marocain, qui dirige le Parti justice et développement, entretient depuis des années des liens à la fois personnels et officiels avec les dirigeants du mouvement islamiste palestinien.
Le congrès national du mouvement islamiste, prévu au printemps 2025, sera l’occasion de redynamiser les troupes après plus d’une débâcle électorale. Entre-temps, les représentants du parti dirigé par Abdelilah Benkirane sillonnent le pays pour convenir d’un programme consensuel.
Publié le 6 février dernier par l’organisation islamiste, « Le Document politique » semble être l’ébauche d’un programme électoral. Est-ce le signe d’une rupture avec la position classique de ce puissant acteur de la société marocaine ? Réponse d’Omar Iharchane, membre du Cercle politique de la Jamaâ.
Fondée par cheikh Abdessalam Yassine, la très populaire association islamiste est à la croisée des chemins. Son nouveau « Document politique », présenté le 6 février dernier, va dans le sens d’une prochaine institutionnalisation, voire d’une participation au jeu électoral.
Premier parti d’opposition – avec seulement 34 sièges sur 395 –, l’Union socialiste des forces populaires table sur une improbable démission forcée du gouvernement. Mais de quels leviers disposent les socialistes face à l’écrasante majorité d’Aziz Akhannouch ?
Vingt ans après l’adoption du code marocain de la famille, qui a représenté une grande avancée vers l’égalité entre hommes et femmes dans le pays, une nouvelle réforme de la Moudawana est en préparation et suscite l’espoir des mouvements féministes locaux qui s’organisent sur le terrain et en ligne.
Il aura fallu que Mohammed VI fixe un délai pour que le gouvernement Akhannouch se penche sérieusement sur la réforme de la Moudawana, annoncée depuis son entrée en fonction.
En froid depuis plus de dix ans, l’Union socialiste des forces populaires (USFP) et le Parti du progrès et du socialisme (PPS) ont trouvé un terrain d’entente. Sauront-ils entretenir la flamme jusqu’aux élections en 2026 ?
Visiblement désireux de se faire pardonner par sa base électorale sa participation au processus de normalisation avec Israël, le parti islamiste multiplie les polémiques. Dernières en date : les propos ouvertement antisémites de son secrétaire général et la tribune offerte à l’ex-leader du Hamas, Khaled Mechaal.
Conflit israélo-palestinien, séisme, réforme de la Moudawana… Laminé lors des législatives de 2022, le parti islamiste tente de revenir sur le devant de la scène en surfant sur l’actualité. Et se trouve débordé… sur sa droite.
En perte de vitesse depuis quelques années, l’ancien chef du gouvernement tente de reconquérir la base traditionnelle de l’électorat islamiste en liant le tremblement de terre à la corruption des mœurs… et à des péchés politiques collectifs.
Si l’islam condamne fermement la pratique de la sorcellerie, il reconnaît son existence et a intégré une part de magie. Au Maroc, pays multiculturel de tradition soufie, confrérique et maraboutique, cette magie semble avoir pris une ampleur inédite.
Après une brillante carrière dans la haute administration, l’ancien argentier du royaume a subi en 2018 une disgrâce qui n’a pas encore révélé tous ses secrets. Après une brève traversée du désert, l’ingénieur a créé un cabinet de conseil.
Lors du discours qu’il a prononcé à l’occasion du 24e anniversaire de la fête du Trône, le roi Mohammed VI a prié pour un retour à la normale avec « le peuple frère algérien ». Et réaffirmé le soutien du Maroc à la Palestine.
L’ancien parlementaire du parti islamiste vient d’être condamné pour la deuxième fois dans la même affaire de meurtre d’un étudiant de la gauche radicale en 1993, à Fès.
Quand il avait annoncé son retrait, en 2019, beaucoup pensaient ne plus revoir l’ancien dirigeant du PAM et patron de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma. Le voici qui réapparaît dans les médias, mais sans préciser ses intentions.
Interdire aux binationaux d’accéder à des postes ministériels au Maroc : la proposition polémique du Parti de la justice et du développement vise avant tout les Franco-Marocains, dans un contexte de tensions entre Rabat et Paris.
En réponse aux propos tenus par le secrétaire général du PJD, qui a accusé le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, de « défendre l’entité sioniste », le Palais a réagi par voie de communiqué. Et rappelé que la diplomatie demeure le domaine réservé du roi.
Coutumier des coups d’éclat, le ministre de la Justice et secrétaire général du PAM est à nouveau au centre d’une polémique. Une affaire qui pourrait compromettre son avenir au sein du gouvernement d’Aziz Akhannouch.
Figure phare du PJD, l’ancien ministre de l’Énergie a mis un terme à ses responsabilités au sein de la formation islamiste dirigée par Abdelilah Benkirane. Pour beaucoup il s’agit du prélude à la création d’un nouveau parti.
Au royaume, face à la cherté de l’essence et du gasoil, nombreux sont ceux qui soupçonnent les distributeurs de réaliser des « marges immorales » ou d’entente sur les prix. Ahmed Rahhou, président du Conseil de la concurrence, a décidé de rouvrir l’enquête sur un dossier explosif.
Atomisés aux législatives de septembre, la gauche et le Parti de la justice et du développement (PJD), lequel n’a même plus de groupe parlementaire, peinent à exister face à la nouvelle majorité gouvernementale. Hormis médiatiquement et sur les réseaux sociaux.
Après Nizar Baraka (Istiqlal) et Aziz Akhannouch (RNI), JA donne la parole au chef du gouvernement et patron du PJD, à la veille des élections générales du 8 septembre.
Pour profiter d’un marché légal en pleine expansion et améliorer le revenu des cultivateurs, le gouvernement veut légaliser l’usage thérapeutique et industriel du chanvre, et en encadrer la production. Et si c’était le meilleur moyen de lutter contre les narcotrafiquants ?
Démissions, menaces, linge sale lavé en public… le parti islamiste traverse une grave crise. Implosion ou défaite aux prochaines élections, que risque-t-il vraiment ?
Si certains récusent la divination et la magie au nom de leur religion, de plus en plus de leaders politiques y ont recours, pour attirer la baraka ou conjurer le mauvais œil.