Société, économie, lutte contre la corruption, cohabitation avec le RNI, relations avec le Palais… Le secrétaire général du PJD Saadeddine El Othmani dresse le bilan de ses deux années à la tête du gouvernement marocain.
Les partis marocains anticipent déjà les prochaines élections législatives – prévues pour 2021 – , à en croire le débat qui resurgit sur l’article 47 de la Constitution, prévoyant que c’est au sein de la formation arrivée en tête du scrutin que le roi choisit le futur chef du gouvernement. Jeune Afrique vous explique pourquoi.
La disposition d’enseigner les matières scientifiques et techniques en français est à l’origine du blocage de l’adoption en commission parlementaire de la loi-cadre sur l’éducation. Un texte contre lequel l’ex-chef du gouvernement Abdelilah Benkirane mène une farouche croisade.
Salaire confortable, indemnités en tout genre, avantages en nature… Élus, ministres et hauts fonctionnaires bénéficient de revenus et de privilèges substantiels. Souvent en toute opacité. Enquête.
Plutôt que de débattre du sujet clivant des langues d’apprentissage, les patrons des partis de la coalition gouvernementale ont préféré se montrer solidaires face aux grèves des enseignants contractuels. Récit de la réunion, mercredi 6 mars à Rabat, d’une majorité qui cherche à rafistoler ses fissures.
Le Marocain Ahmed Raïssouni, 65 ans, a succédé mercredi 7 novembre à l’Égyptien Youssef al-Qaradawi à la tête de la puissante Union internationale des oulémas musulmans (UIOM). Portrait d’un religieux proche du Qatar et de Tariq Ramadan, qui dérange à la fois les royaumes marocain et saoudien.
Depuis l’ouverture des hostilités ce week-end par le ministre des Sports Rachid Talbi Alami, les représentants des deux poids lourds de la majorité gouvernementale, le PJD et le RNI, ont enchaîné l’envoi de piques à distance.
Après la querelle interne entre les soutiens du Premier ministre Saadeddine El Othmani et son prédécesseur Abdelilah Benkirane, les dirigeants du Parti de la justice et du développement (PJD) ont voulu réaffirmer leur unité lors d’une séance exceptionnelle de leur Conseil national, samedi 15 septembre à Bouznika.
Le limogeage de la secrétaire d’État chargée de l’Eau déclenche les foudres du plus fidèle allié des islamistes. Mais la rupture n’est pas pour autant consommée entre le PJD et le PPS.
Inhibé face au Palais, confronté à des crises à répétition avec ses alliés et à une contestation sociale larvée, le chef du gouvernement marocain, Saadeddine El Othmani, peine à imprimer sa marque. Et tente de colmater les brèches comme il peut.
La secrétaire d’État chargée de l’Artisanat et de l’économie sociale, Jamila El Moussali, a été élue le week-end dernier à la tête de l’organisation des femmes du parti de la justice et du développement (PJD). Portrait d’une « féministe islamiste ».
L’arrivée du président providentiel Aziz Akhannouch, au lendemain des législatives de 2016, a permis au Rassemblement national des indépendants (RNI) de se métamorphoser. En 14 mois, ce dernier s’est doté de nouvelles structures, a cerné son positionnement politique et présente même une ébauche d’offre politique. Détails.
Éjecté du gouvernement et de la direction de son parti, le Parti de la justice et du développement (PJD), Abdelilah Benkirane ne s’est pourtant pas effacé de la scène politique marocaine. Ses récentes attaques contre Aziz Akhannouch en sont une preuve supplémentaire.
Taoufik Bouachrine comparaîtra à nouveau ce lundi devant le Parquet de Casablanca. Il a été interpellé et placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête suite à des plaintes pour « agressions sexuelles ».
Le Mouvement unité et réforme (MUR) annoncera de nouveaux statuts en août prochain, durant son Congrès national, notamment pour interdire le non-cumul des mandats de ses dirigeants. Le mouvement prend ses distances avec le PJD, sans s’en écarter complètement.
Tiraillé par des divergences idéologiques, le gouvernement marocain est régulièrement fragilisé par la bataille que se mènent les partis dont les ministres sont issus. Pour tenter de remédier à ces épisodes récurrents, une nouvelle charte des bonnes conduites gouvernementales sera signée lundi.
La brouille causée par la sortie incendiaire de Abdelilah Benkirane, ex-Chef du gouvernement évincé de la présidence du Parti justice et développement (PJD), sur Aziz Akhannouch, président du Rassemblement national des indépendant (RNI), a été dissipée. C’est ce qu’affirme Lahcen Daoudi, ministre (PJD) des Affaires générales.
En pleine crise entre le PJD et le RNI, le chef du gouvernement marocain, Saadeddine El Othmani, a invité jeudi soir les chefs de sa majorité à une réunion d’urgence pour tenter de les ressouder autour de lui. Les résultats de cette rencontre pourraient être annoncés sous peu.
Les ministres du parti de Aziz Akhannouch n’ont pas assisté au Conseil de gouvernement ce jeudi 8 février pour protester contre les attaques de Abdelilah Benkirane contre leur chef. Une nouvelle crise au sein du gouvernement ?
Psychiatre de formation et auteur d’ouvrages sur le droit islamique, ce cadre du PJD a été nommé chef du gouvernement par Mohamed VI le 5 avril 2017. Qui sont ceux qui composent son entourage ?
Ex-ministre délégué au Budget, député-maire de Fès, président du groupe parlementaire du parti et tout récemment porté à la tête de son Conseil national… L’étoile de Driss El Azami El Idrissi est à son firmament. Qui est-il ? D’où vient-il ?
Après plusieurs mois de suspense, le verdict est tombé : le secrétaire général sortant du PJD n’a pas pu briguer un troisième mandat. C’est Saadeddine El Othmani, actuel chef du gouvernement, qui a pris sa suite, ce dimanche 10 décembre, après un vote serré et d’intenses débats. Un nouveau camouflet pour le Premier ministre déchu, qui voit son étoile pâlir un peu plus.
Maintenant qu’il a été évincé de la tête du PJD, siège désormais occupé par Saadeddine El Othmani qui vient d’être élu secrétaire général, que va faire Abdelilah Benkirane ? La question est sur toutes les lèvres.
Que s’est il passé entre octobre 2016, et la reconduction de Benkirane au poste de Premier ministre, et novembre 2017, avec son éviction programmée de la tête du PJD ?
L’actuel chef du gouvernement remplace Abdelilah Benkirane au terme d’un débat mouvementé. Le patriarche a été officiellement écarté, mais il reste en embuscade…
A deux semaines de leur congrès national, les islamistes ont refusé ce dimanche d’amender leurs statuts pour permettre à Benkirane de rempiler une troisième fois. Une reconduction qui aurait pu menacer l’unité du PJD, selon ses détracteurs.
Tombées comme un couperet à la lumière du rapport sur l’exécution des projets d’Al Hoceima au Maroc, les sanctions extrêmement sévères décrétées par Mohammed VI – dont la deuxième vague est tombée ce lundi 13 novembre – illustrent un style de gouvernance aussi maîtrisé qu’imprévisible. Analyse.
Malgré son absence lors du séminaire de rentrée de la coalition gouvernementale, Abdelilah Benkirane continue de peser sur la coordination du travail de la majorité parlementaire.