Il doit répondre d’un article publié sur le site de son parti insinuant que les autorités marocaines chercheraient à le liquider. Son bras de fer avec l’État prend une tournure particulièrement délicate.
Pour se forger une image de parti citoyen, le parti d’Ilyas El Omari a décidé de restituer à l’État les indemnités perçues par ses parlementaires durant la période où ils étaient au chômage. Il veut contrecarrer les islamistes sur le terrain de la moralisation de la vie politique.
Examinons, si vous le voulez bien – et un peu de silence, là-bas, au fond, ou je vous envoie chez le proviseur –, examinons deux situations politiques dans deux pays différents et voyons si nous pouvons en tirer une leçon.
Alors qu’un sommet de l’UA se profile à Addis Abeba les 30 et 31 janvier prochains, le Maroc a ratifié vendredi l’acte constitutif de l’organisation panafricaine, préalable à l’adhésion du royaume à l’organisation.
L’adoption de l’acte constitutif de l’Union africaine par le nouveau Parlement a relégué les consultations gouvernementales au second plan. Nouvelle tournée royale en Afrique, participation de l’USFP… de nouvelles contraintes se rajoutent à ce feuilleton interminable.
Les députés marocains ont fini d’élire mardi les instances dirigeantes du Parlement de façon à pouvoir valider cette semaine l’acte constitutif de l’Union africaine (UA), en vue du potentiel retour du royaume au sein de l’organisation panafricaine.
Seul candidat en lice, le numéro deux de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) a été sacré président de la première chambre à la majorité absolue ce lundi 16 janvier.
C’est un fait exceptionnel dans l’histoire du Maroc. La chambre des représentants doit élire son président ce lundi, alors même que le gouvernement n’est pas encore formé. Elle doit par la suite adopter le texte permettant au Maroc de réintégrer l’Union africaine avant le prochain sommet de l’organisation.
Cela fait trois mois et quatre jours que les Marocains attendent de connaître le nom de leurs ministres. Combien de temps encore ? Une chose est sûre : jamais le Maroc n’a connu un accouchement aussi difficile.
Ce sont de loin les plus longues consultations gouvernementales sous Mohammed VI. Dernier rebondissement en date : le leader du PJD a mis un terme à ses pourparlers avec le RNI qui souhaitait inclure d’autres partis dans le prochain gouvernement.
Abdelilah Benkirane s’est résigné à lâcher son allié nationaliste et à garder la même coalition sortante pour le futur gouvernement, avec comme parti star, le RNI de Aziz Akhannouch. Chabat échec et mat !
La direction historique du parti nationaliste resserre ses rangs pour pousser le controversé secrétaire général à la démission. Mais l’intéressé ne compte pas se laisser faire aussi facilement.
Depuis la ville de Zouerate en Mauritanie, le chef du gouvernement marocain a dénoncé les paroles « irresponsables » de Hamid Chabat et appelé à tourner la page de ce qui restera un véritable couac dans les relations entre les deux pays.
En ce mois de décembre et depuis plusieurs semaines, un gouvernement réduit expédie les affaires courantes en attendant que le PJD forme sa majorité. Raisons et conséquences d’une paralysie inédite.
Le chef du gouvernement doit s’entretenir ce lundi avec Aziz Akhannouch pour le convaincre de participer à son gouvernement. Va-t-il pour autant lâcher l’Istiqlal ?
Les ministères de l’Intérieur et de la Justice ont ouvert une enquête pour « apologie du terrorisme » à l’encontre de Marocains qui ont applaudi sur les réseaux sociaux l’assassinat de l’ambassadeur de Russie en Turquie le 19 décembre à Ankara. Une façon pour le Maroc de ménager son partenaire russe depuis le rapprochement des deux pays en mars dernier.
Les tractations menées par le Premier ministre marocain Abdelilah Benkirane pour former sa coalition n’en finissent pas. Un homme fait durer le suspens : le patron du RNI, Aziz Akhannouch.
L’ambassadeur de la Russie à Rabat a protesté, lundi, contre les critiques émises par le chef du gouvernement sur l’intervention de la Russie en Syrie. Rabat a dû intervenir pour éteindre un début d’incident diplomatique.
Depuis son renouvellement au poste de Premier ministre, Abdelilah Benkirane n’est toujours pas parvenu à former un gouvernement. Plusieurs options sont évoquées pour faire aboutir cette difficile gestation.
Appelé à la rescousse pour diriger le Rassemblement national des indépendants (RNI), l’homme d’affaires, devenu le ministre préféré du Palais, s’impose désormais comme un acteur clé dans les négociations avec Abdelilah Benkirane pour la formation du nouveau gouvernement.
Alors qu’Abdelilah Benkirane poursuit ses consultations pour constituer le cabinet de sa seconde législature, Jeune Afrique a tenté de dresser le bilan des membres du gouvernement sortant.
Reconduit par Mohammed VI, le chef du gouvernement marocain Abdelilah Benkirane devra mener à bien les chantiers déjà lancés, mais aussi ouvrir de nouveaux fronts, et non des moindres.
Les dernières élections législatives ont consacré l’entrée du royaume marocain dans l’ère de la bipolarisation, au détriment de la totalité des partis traditionnels, réduits désormais au rang de simples forces d’appoint pour le PJD et le PAM.
Abdelali Hamidine, 45 ans, vice-président du conseil national du PJD, qui compte 107 députés. Objectif : plus de 115 sièges, « arriver premier » et diriger à nouveau le gouvernement.
Ce vendredi 7 octobre, les Marocains élisent le parti qui dirigera le prochain gouvernement pour une durée de cinq ans. Entre les deux favoris, les islamistes du PJD et les libéraux du PAM, la lutte est féroce.
Les hostilités ont déjà démarré entre les deux partis favoris des législatives du 7 octobre, sur fond d’accusations. Un tour de chauffe avant des duels au sommet dans les « circonscriptions de la mort ».
À l’heure actuelle du dialogue public avec la société civile, les pouvoirs publics n’ont pas pris conscience des enjeux d’imbrication de l’action locale avec le contexte global.
Après Benkirane I, Benkirane II et Benkirane III, il n’est pas exclu que le leader du Parti de la justice et du développement (PJD) se voie à nouveau confier les rênes du gouvernement à l’issue des législatives du 7 octobre.
Fin d’une longue sollicitude royale à l’égard du Premier ministre, Abdelilah Benkirane, ou souci de remettre son parti, le PJD, sur un pied d’égalité avec les autres formations à moins de trois mois des législatives du 7 octobre ?