Après avoir claqué la porte du gouvernement Benkirane il y a trois ans, le secrétaire général de l’Istiqlal, Hamid Chabat, fourbit ses armes en vue des législatives d’octobre. Objectif : participer au prochain exécutif.
Le mandat du premier gouvernement islamiste de l’histoire du royaume, dirigé par Abdelilah Benkirane, touche à sa fin. Passage en revue de ses tops et de ses flops.
Dresser la liste des personnalités qui marqueront l’Afrique en cette année qui débute est un exercice périlleux, même si les élections, les crises dont l’épilogue se fait attendre ou les événements sportifs et culturels mettront certainement en avant des protagonistes bien connus. Jeune Afrique vous propose une liste non-exhaustive. Parmi eux, Abdelilah Benkirane, chef du gouvernement marocain.
Dernier épisode en date du bras de fer entre le chef du gouvernement et les principales centrales du royaume, la grève nationale du 10 décembre n’a pas été un franc succès.
L’un, Benkirane, est un chef de gouvernement qui doit préserver une coalition fragile, l’autre, Akhannouch, est l’un des puissants ministres imposés par le Palais. Entre les deux hommes, le torchon brûle.
Dans un réquisitoire extrêmement dur, le chef du gouvernement marocain a rappelé à l’ordre, mardi, son ministre de l’Éducation nationale, Rachid Belmokhtar, rejetant en bloc son projet de « franciser » l’enseignement des matières scientifiques dans les lycées.
Ce samedi, le parti de l’Istiqlal tient son conseil National pour décider du sort réservé à son secrétaire général Hamid Chabat. Incapable de donner un cap à son parti, le leader istiqlalien est de plus en plus contesté par les siens, qui appellent de leurs vœux un renouvellement de la direction dans la perspective des législatives de 2016.
Déconnectée du peuple, devenue un parti de notables, l’Union socialiste des forces populaires a vu son influence réduire comme peau de chagrin. Et n’est plus que l’ombre d’elle-même.
Vainqueur de la bataille des villes, le PJD d’Abdelilah Benkirane a déjoué la plupart des pronostics. Et peut envisager avec confiance les législatives de 2016.
Les électeurs marocains ont plébiscité le PJD d’Abdelilah Benkirane lors des élections communales, délaissant les partis de ses adversaires historiques que sont le PAM ou Al Badil. Qui sont les nouveaux maires des grandes villes marocaines, et qui est destitué ?
Le parti islamiste a obtenu une victoire écrasante dans les grandes villes du Maroc à l’issue des élections communales et régionales du 4 septembre. Et il se positionne en force pour les législatives de 2016.
On le disait usé par le pouvoir, forcé d’avaler des couleuvres, affecté par la perte de son bras droit, Abdellah Baha. Mais le chef du gouvernement a relevé la tête, soignant ses relations avec le Palais et réservant ses flèches pour l’opposition.
Animé par une vision extrêmement conservatrice de la place des femmes, le chef du gouvernement multiplie les saillies douteuses contre ses opposantes. Qui le lui rendent bien.
La mort accidentelle de son bras droit Abdellah Baha prive le chef du gouvernement marocain, Abdelilah Benkirane, d’un confident, d’un conseiller et d’un stratège. Amputé de son éminence grise, il devra trouver les ressources pour renforcer son cabinet et rebondir.
Le ministre d’État Abdellah Baha est mort dimanche soir dans un accident ferroviaire à Bouznika. Cadre influent du PJD, il était aussi un des plus proches collaborateurs du chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane.
Le Premier ministre Abdelilah Benkirane, chef de file des islamistes du PJD, passe un grand oral de mi-mandat ce mardi soir devant le Parlement. Il y défendra son bilan en vue des législatives de 2016.
Après des propos rétrogrades sur le rôle et la place des femmes dans la société, le chef du gouvernement marocain a suscité l’indignation de militants associatifs et de responsables politiques qui ont exprimé mardi, devant le Parlement, leur colère.
Le chef du gouvernement marocain, Abdelilah Benkirane, tarde à donner corps au changement promis en 2011. Et a remis sa casquette de tribun pour se livrer à des joutes oratoires avec l’opposition.
Décideurs politiques, acteurs économiques, leaders de la société civile, personnalités des médias et de la culture… « Jeune Afrique » dresse la liste des 50 figures les plus influentes du pays. Parmi eux, Abdelilah Benkirane, 59, chef du gouvernement, secrétaire général du PJD.
Le remaniement du 10 octobre au Maroc a mis un terme à une crise gouvernementale qui aura duré six mois. Et marqué le retour en force du RNI et des technocrates.
Des milliers de personnes ont manifesté, dimanche 22 septembre, à Rabat, contre la vie chère et le gouvernement islamiste d’Abdelilah Benkirane. La récente augmentation du prix des carburants et des produits de consommation courante fait monter la colère populaire au Maroc, où diverses mobilisations sociales sont prévues dans les jours à venir.
Au terme de plusieurs mois de crise, Hamid Chabat a abattu sa dernière carte en retirant ses ministres du gouvernement. Mais Abdelilah Benkirane sort, paradoxalement, renforcé de ce bras de fer.
Entre le Premier ministre, Abdelilah Benkirane, et le patron de l’Istiqlal, Hamid Chabat, les scènes de ménage se multiplient. Mais le divorce, suspendu à un arbitrage royal, n’est pas encore prononcé.
Le gouvernement marocain, dominé par le parti islamiste PJD, traverse actuellement une passe difficile. En cause ? Sa gestion des comptes publics, vilipendée par l’opposition et critiquée au sein même de sa coalition.
Le chef du gouvernement marocain, Abdelilah Benkirane, souhaite déménager une partie, voire la totalité, des services de la Primature dans de nouveaux locaux. Lesquels seraient situés dans un quartier de Rabat éloigné du Palais de Mohammed VI.
Aussi peu attentiste qu’adepte du consensus mou, le nouveau premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachgar, est décidé à jouer pleinement la carte de l’opposition résolue au gouvernement.
Entre Abdelilah Benkirane et Hamid Chabat, la guerre des ego est déclarée. Tout alliés soient-ils au sein de la coalition au pouvoir, le patron du PJD et celui de l’Istiqlal ne semblent pas près de se rabibocher. Bien au contraire.