Le Camerounais a su tisser sa toile de Casablanca à Washington, en passant par Kigali, et s’entourer d’une équipe fidèle et solide. Sous sa houlette, Africa50 est devenu un acteur majeur du financement des infrastructures sur le continent. L’une des clés de l’essor de l’industrie.
Haut commis de l’État marocain depuis quarante-cinq ans, le gouverneur de Bank Al-Maghrib a eu à gérer les pires crises financières et économiques que le pays ait connues dans son histoire récente.
Banques, administrations et spécialistes du transfert d’argent rivalisent d’annonces destinées à booster la solidarité à travers le Royaume et les envois de fonds de la diaspora.
État des fondamentaux économiques, inflation, institutions internationales, OCP, investissements… La ministre de l’Économie et des Finances du Maroc détaille les recettes du royaume face aux crises.
Pour accroître l’inclusion financière et réduire la circulation du cash, Bank al-Maghrib (BAM) explore les contours de création des monnaies numériques, avant de lancer son e-dirham.
Bénéfices records, ambitions africaines, nouvelle stratégie… Le discret président de BOA, l’une des plus grandes fortunes du Maroc et du continent, répond aux questions de Jeune Afrique.
En relevant le taux directeur, le gouverneur de la Banque centrale entend juguler l’inflation. Mais, ce faisant, il risque de freiner la croissance et le programme du chef du gouvernement, lequel a dû demander un arbitrage de Mohammed VI. Un duel au sommet entre les deux hommes à la méthode et au style diamétralement opposés.
L’appel à suspendre la distribution des dividendes émis par le wali de la Banque centrale Abdellatif Jouahri a été ignoré par les établissements bancaires, trop soucieux de satisfaire leurs actionnaires.
Alors que les impayés bondissent et que près de 10 000 entreprises sont menacées de faillite, le gouverneur de Bank al-Maghrib se penche sur la solvabilité des établissements de crédit.
Pour faire face à la crise, l’État apporte un soutien massif aux entreprises et aux ménages. Objectif : faire redécoller l’économie dès le mois de septembre…
Particularités de cette crise sanitaire, moyens de vigilance déployés par Bank Al-Maghrib, scénarios de relance économique, mesures prises en faveur du secteur bancaire… Dans une interview exclusive, le premier banquier du royaume livre son diagnostic et dévoile sa stratégie.
Le gouverneur de Bank al-Maghrib a connu les difficiles années 1980 au Maroc. Une expérience et une longévité qui sont des atouts face à la crise du Covid-19.
Le royaume poursuit le processus de réforme du régime de change avec un nouvel élargissement des bandes de fluctuation du dirham, une étape fortement encouragée par le FMI.
Malgré la pression du FMI, qui voudrait voir la réforme du régime de change accélérer au Maroc, Mohamed Benchaâboun et Abdellatif Jouahri insistent sur la souveraineté du royaume et misent sur une bascule « progressive » vers le nouveau système.
En poste depuis bientôt dix-sept ans, le gouverneur de la banque centrale du Maroc est connu pour son franc-parler et son conservatisme. Retour sur le parcours du « gardien du temple ».
Abdellatif Jouahri, le gouverneur de Bank Al-Maghrib n’entend pas céder au FMI, qui souhaite voir le Maroc accélérer sa libéralisation du régime de change pour le dirham. Le royaume attendra encore avant d’engager une nouvelle étape de cette réforme.