L’ancien Premier ministre Abdelmadjid Tebboune, 73 ans, a été élu président de la République au premier tour de l’élection présidentielle qui s’est déroulée le 12 décembre 2019. Il succède à Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis avril 1999, contraint à la démission par une vague de contestation contre sa candidature à un cinquième mandat. Haut fonctionnaire de carrière, Abdelmadjid Tebboune est ministre dans plusieurs gouvernements et Premier ministre du 25 mai au 15 août 2017. Candidat indépendant tout en étant membre du parti FLN, qui ne le soutient pas officiellement, il remporte une élection présidentielle marquée par une abstention record. Les manifestations massives du Hirak et la pandémie de Covid-19 marqueront le début de son mandat. Premier président de l’Algérie à ne pas être issu des rangs des anciens combattants de la guerre d’indépendance, il est en outre le président le plus âgé en début de mandat.
Le président Abdelmadjid Tebboune a nommé les cinq historiens qui feront partie de la commission mixte algéro-française chargée d’étudier les archives de la période coloniale et de la guerre d’Algérie. L’Élysée n’a pas encore rendu publics les noms des experts français.
La commune du Val d’Oise a baptisé l’une de ses rues du nom de l’avocat algérien nationaliste, assassiné par l’armée française pendant la guerre d’Algérie. Un pas de plus vers l’apaisement voulu par les présidents Macron et Tebboune.
Voté par l’Assemblée, le budget du ministère de la Défense pour 2023 atteint le niveau record de 23 milliards de dollars. Au cours des dix dernières années, pas moins de 103 milliards de dollars ont été alloués à l’armée algérienne.
Face à l’inflation, qui touche en premier lieu les produits alimentaires de grande consommation, le gouvernement annonce une augmentations des salaires et des pensions pour 2023. Insuffisant, rétorquent déjà citoyens et syndicats.
Dix-sept députés européens demandent à Ursula von der Leyen et à l’Union européenne de réviser l’Accord d’association avec l’Algérie, au motif qu’elle apporterait un « soutien politique, logistique et financier » à la Russie dans la guerre contre l’Ukraine.
Voilà une semaine que le ferry est bloqué à Alicante sur ordre des autorités espagnoles, officiellement pour des raisons techniques. Un incident qui met en lumière l’état déplorable de la flotte du transporteur algérien.
Alger a profité d’une visite du président cubain Miguel Diaz-Canel pour annoncer diverses mesures d’aide et de coopération entre les deux pays, évoquant leur « convergence de vues sur les questions internationales ».
Quels historiens feront partie de la commission mixte sur la colonisation ? L’Élysée a envoyé une liste de noms. De son côté, El Mouradia n’a pas encore tranché.
Du 15 au 28 novembre, Moscou et Alger organisent des manœuvres militaires conjointes dans le sud-ouest de l’Algérie, à moins d’une centaine de kilomètres de la frontière marocaine. Un choix géographique loin d’être anodin, mais à relativiser.
Les préparatifs se poursuivent au Niger, où l’UA tiendra, du 20 au 25 novembre, un sommet sur l’industrialisation en Afrique. Le président Mohamed Bazoum attend une vingtaine de ses homologues.
Le conglomérat privé Souakri se lance dans le secteur de la santé avec la construction, en partenariat avec un groupe américain, d’un hôpital de 300 lits pour un investissement global de 68 millions d’euros.
Au dernier sommet de la Ligue arabe, les relations tumultueuses entre Alger et Rabat ont éclipsé tout le reste. Mais les deux frères ennemis ne font que renouer avec une longue tradition de grand-messes panarabes mouvementées et rocambolesques. Récit.
Les autorités algériennes l’avaient clamé haut et fort : le sommet de la Ligue arabe qu’elles accueillaient ces 1er et 2 novembre devait déboucher sur des décisions concrètes. Mission accomplie !
Faute d’avoir assisté lui-même au sommet de la Ligue arabe des 1er et 2 novembre à Alger, le roi Mohammed VI invite officiellement le président algérien Abdelmadjid Tebboune à Rabat.
L’avant-projet de loi sur le statut des magistrats va être à nouveau examiné à la demande du président Tebboune, qui souhaite y ajouter certaines dispositions. Censé mieux garantir l’indépendance des juges, ce texte suscite l’inquiétude au sein de la profession.
Les deux derniers crânes de résistants algériens datant de la conquête française au XIXe siècle – vingt-quatre ont déjà été remis en 2020 – sont prêts à être restitués par l’ex-puissance coloniale.
Selon les informations de Jeune Afrique, l’ancien homme d’affaires et ex-président du Forum des chefs d’entreprises est ouvert aux discussions avec les autorités à propos de ses biens à l’étranger.
À deux semaines du sommet de la Ligue arabe organisé à Alger les 1er et 2 novembre, les préparatifs battent leur plein afin que rien ne soit laissé au hasard. Si elle n’est toujours pas officiellement annoncée, la présence du roi du Maroc Mohammed VI reste d’actualité et a été confirmée aujourd’hui à Alger par des sources du Golfe.
Alors que de nombreux produits de base, en particulier alimentaires, manquent depuis déjà plusieurs mois, les autorités ont déclaré la guerre aux contrebandiers, accusés de provoquer le phénomène ou du moins de l’amplifier. Les arrestations se multiplient.
Souvent évoquée mais jamais véritablement mise en place, l’idée d’un impôt spécifique sur les plus hauts patrimoines a resurgi en Algérie à la faveur du Hirak. Le président parle même d’une taxation dès 2023.
Si rien de concret n’a été annoncé lors de la venue à Alger d’Élisabeth Borne et de ses ministres sur l’épineux dossier des visas, la prochaine visite à Paris – à une date qui reste à déterminer – du ministre algérien de l’Intérieur, Brahim Merad, devrait permettre des avancées en la matière.
« Densifier » la relation, montrer à quel point les échanges sont redevenus naturels et fluides, concrétiser les intentions annoncées lors du voyage d’Emmanuel Macron en août. Si le voyage de la Première ministre française à Alger est placé sous le signe des accords économiques, les sujets politiques ne sont jamais bien loin.
La Première ministre française Élisabeth Borne a entamé dimanche 9 octobre une visite de deux jours en Algérie pour donner « une impulsion nouvelle » et concrète à la réconciliation amorcée en août par Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron.
En durcissant sa politique de visas avec les citoyens du Maghreb, Paris aura parachevé un lent processus de perte d’influence dans la région, qu’Emmanuel Macron cherche maintenant à enrayer. Si ses efforts semblent porter leurs fruits avec l’Algérie, il reste beaucoup à faire avec la Tunisie et, surtout, le Maroc.
Après la visite de trois jours d’Emmanuel Macron à Alger et Oran, Français et Algériens ambitionnent de refonder leurs relations autour de trois questions aussi sensibles qu’essentielles : la mémoire, la mobilité et la sécurité.
Consciente du recul de son influence, la France a réactivé sa politique maghrébine, notamment via la visite d’Emmanuel Macron à Alger fin août. Mais, dans un contexte de grandes tensions régionales, Paris navigue en eaux troubles.
Rabat somme l’équipementier allemand de retirer sa nouvelle collection de maillots d’échauffement de l’équipe nationale algérienne de football. Explications.
En interdisant à la justice d’enquêter en se basant sur de tels courriers, le président algérien dit vouloir rompre avec une dérive qui a coûté leur place à plusieurs responsables et fonctionnaires, pourtant innocents.
Le président Tebboune donne son feu vert au démarrage d’une usine de production d’huile du groupe privé Cevital. Le projet vise à dégager 2,2 milliards de dollars de chiffre d’affaires, dont 750 millions à l’exportation.