L’ancien Premier ministre Abdelmadjid Tebboune, 73 ans, a été élu président de la République au premier tour de l’élection présidentielle qui s’est déroulée le 12 décembre 2019. Il succède à Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis avril 1999, contraint à la démission par une vague de contestation contre sa candidature à un cinquième mandat. Haut fonctionnaire de carrière, Abdelmadjid Tebboune est ministre dans plusieurs gouvernements et Premier ministre du 25 mai au 15 août 2017. Candidat indépendant tout en étant membre du parti FLN, qui ne le soutient pas officiellement, il remporte une élection présidentielle marquée par une abstention record. Les manifestations massives du Hirak et la pandémie de Covid-19 marqueront le début de son mandat. Premier président de l’Algérie à ne pas être issu des rangs des anciens combattants de la guerre d’indépendance, il est en outre le président le plus âgé en début de mandat.
Libérée le 27 juillet alors qu’elle venait d’être condamnée à quatre ans de prison ferme, l’ex-ministre de la Culture se remet difficilement d’une détention de près de trois ans.
Un début de diversification économique, la montée des prix du pétrole et, surtout, la flambée de la demande de gaz, suffiront-ils à redresser en profondeur une économie algérienne très perméable aux aléas de la conjoncture ? Décryptage.
Les deux chefs d’État se sont successivement et longuement exprimés les 30 et 31 juillet, Mohammed VI à l’occasion du traditionnel discours du Trône, Abdelmadjid Tebboune lors d’une interview à la chaîne nationale.
PDG du premier groupe privé du pays, à la tête d’une fortune estimée à 3 milliards de dollars, Issad Rebrab a pris sa retraite. Son incarcération en 2019, sa réhabilitation ainsi que sa succession au profit de son fils Malik auront été un long chemin de croix.
Lancée en novembre 2021, la chaîne algérienne internationale a l’ambition de mieux porter la voix de l’Algérie. Mais elle a du mal à trouver sa place parmi les mastodontes du secteur.
Le ministre algérien des Affaires étrangères s’est rendu à Damas les 24 et 25 juillet. Soutien indéfectible de Bachar al-Assad, l’Algérie accentue son lobbying en faveur de la réhabilitation du régime syrien.
Selon les informations de Jeune Afrique, Ahmed Boutache, quittera ses fonctions en septembre prochain. Et il n’est pas le seul à être concerné par ce mouvement diplomatique.
Une nouvelle loi destinée à solder le passif de la décennie noire est en cours de préparation. Entretien avec Cherifa Kheddar, présidente de l’association Djazairouna qui vient en aide aux rescapés et familles de victimes du terrorisme islamiste.
Indemnisations, reconstruction, deuil… Les habitants du village d’Ikhlidjen et de ses hameaux restent traumatisés un an après les feux qui ont ravagé la Kabylie.
Le chef d’état-major de l’armée a interchangé les positions des généraux-majors Djamel Kehal Medjdoub et Abdelghani Rachedi, désormais respectivement à la tête de la sécurité intérieure (DGSI) et à celle des services extérieurs (DDSE).
Fin de fonctions pour Antar Daoud, ambassadeur d’Algérie en France. En poste depuis octobre 2020, il est remplacé par Saïd Moussi. La nomination de ce diplomate intervient dans un contexte de réchauffement des relations algéro-françaises.
L’Agence Algérie Presse Service relaie de fausses informations sur notre média. Objectif : laisser entendre que Jeune Afrique nourrit le sombre dessein de nuire à l’Algérie.
Au lendemain du 5 juillet, jour du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, l’historien français a longuement échangé avec le président algérien. Il revient sur cette conversation pour Jeune Afrique.
Alors que le royaume et Israël partagent un agenda diplomatique extrêmement dense, plusieurs médias évoquent des « pressions marocaines » pour que l’Autorité palestinienne soit intégrée au Forum du Neguev, lors de la prochaine édition, censée avoir lieu à Dakhla.
À la veille de l’élection du président de la Fédération algérienne de football (FAF), le 7 juillet, tout les voyants sont au vert pour Djahid Zefizef. À moins que son unique concurrent, Abdelhakim Serrar, ne crée la surprise.
Pour l’occasion, plusieurs chefs d’État africains et responsables arabes se sont rendus à Alger pour assister au premier grand défilé militaire public depuis près de trente ans.
L’ACTU VUE PAR. Chaque samedi, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter des sujets d’actualité. Mémoire et passé colonial, relations entre Paris et Alger, entre Macron et Tebboune… L’ambassadeur français, délégué interministériel à la Méditerranée, revient sur les dossiers politiques et diplomatiques brûlants.
La candidature de l’ex-chef de la diplomatie algérienne Sabri Boukadoum au poste d’émissaire de l’ONU en Libye a été rejetée par les Émirats arabes unis, membre non permanent du Conseil de sécurité. L’Algérie soupçonne les États-Unis d’être derrière ce refus.
Fermée depuis mars 2020 pour cause de Covid-19, la frontière terrestre entre les deux pays n’a toujours pas rouvert, alors que 3 millions d’Algériens sont attendus chaque année en Tunisie.
Atteint d’autisme, le jeune Américain Matthew Hill, originaire de Floride, a été reçu en grande pompe par les plus hauts responsables algériens à l’occasion des Jeux méditerranéens. Qui est donc ce jeune homme à qui le président Tebboune a déroulé le tapis rouge ?
En toute discrétion, Alger a relancé la régularisation de la situation d’ex-dirigeants du FIS, le mouvement islamiste dissous en 1992. Installés à l’étranger, ces derniers ont été condamnés pour actes de terrorisme ou de subversion au cours de la décennie noire.
Au moment où le pays est de nouveau confronté à des feux meurtriers, se doter de bombardiers à eau est devenue une nécessité absolue. Le président Abdelmadjid Tebboune s’est chargé lui-même d’en démarcher l’acquisition auprès du constructeur Lockheed Martin.
Ancien patron du groupe de presse Ennahar, Anis Rahmani écope d’une peine de dix ans de prison ce 13 juin. Avant sa disgrâce, cet homme naguère puissant et intouchable avait notamment participé à une campagne de dénigrement contre l’actuel président Abdelmadjid Tebboune.
Après la démission de Charaf-Eddine Amara, la Fédération algérienne de football (FAF) élira un nouveau patron en juillet prochain. Les deux probables candidats sont également des proches de Mohamed Raouraoua, l’ancien président de l’instance.
Madrid prépare une riposte ferme pour défendre ses intérêts et ceux des entreprises espagnoles après la décision d’Alger de suspendre le traité d’amitié avec le royaume et de geler toutes les opérations bancaires.
En réaction au soutien de Madrid au plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental, la présidence algérienne suspend, avec effet immédiat, le traité d’amitié signé en octobre 2002 avec l’Espagne.
« Algérie-Maroc : la guerre du gaz » (1/3). Comme ce fut le cas dans les années 1970, Alger se sert aujourd’hui de cette ressource comme d’une arme diplomatique et géostratégique.
Alors que le président Kaïs Saïed vient de confirmer par décret la tenue du référendum sur la Constitution, son homologue algérien se fait le relais de l’inquiétude de la communauté internationale face au verrouillage politique opéré par Carthage.
L’Algérie peut-elle jouer un rôle politique et économique dans le contexte du choc pétrolier et gazier provoqué par l’offensive russe en Ukraine ? Le point de vue d’un spécialiste des relations entre Moscou et le monde arabe.
La nouvelle sortie du représentant permanent du Maroc à l’ONU face à l’ambassadeur algérien aux Nations unies montre que Rabat est désormais déterminé à utiliser la carte kabyle comme outil de contre-attaque dans le dossier du Sahara occidental.