Abdelmadjid Tebboune, né le 17 novembre 1945 à Mécheria dans l’ouest de l’Algérie, a été réélu président de la République au premier tour de l’élection présidentielle qui s’est déroulée le 7 septembre 2024, pour un deuxième mandat. En décembre 2019, il a succédé à Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis avril 1999, contraint à la démission par une vague de contestation contre sa candidature à un cinquième mandat. Haut fonctionnaire de carrière, Abdelmadjid Tebboune a été ministre dans plusieurs gouvernements et Premier ministre du 25 mai au 15 août 2017. Candidat indépendant tout en étant membre du parti FLN, qui ne le soutient pas officiellement en 2019, il a remporté une élection présidentielle marquée par une abstention record. Les manifestations massives du Hirak et la pandémie de Covid-19 ont marqué le début de son mandat. C’est le premier président de l’Algérie à ne pas être issu des rangs des anciens combattants de la guerre d’indépendance.
Les présidents algérien Abdelmadjid Tebboune et français Emmanuel Macron ont scellé samedi 27 août la réconciliation entre Paris et Alger en signant une déclaration qui « renouvelle leur engagement à inscrire leurs relations dans une dynamique de progression irréversible. »
L’ACTU VUE PAR. Chaque samedi, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter les sujets d’actualité. Cette semaine, alors que le président français termine une visite de trois jours à Alger, l’ancien ministre français, désormais « libre » de sa parole, livre son regard sur les tumultueuses relations entre la France et l’Algérie.
La députée LREM, qui accompagne Emmanuel Macron dans sa visite officielle à Alger, revient sur les moments essentiels de ce déplacement très attendu, et livre son analyse des principaux sujets au cœur de la relation franco-algérienne.
À l’occasion de la visite à Alger d’Emmanuel Macron, les deux chefs d’État tentent d’ouvrir un nouveau chapitre dans les relations entre les deux pays. Mais les sujets qui fâchent sont toujours là.
Malgré sa volonté de renouveler la relation entre la France et les États africains, maghrébins comme subsahariens, Emmanuel Macron, en visite en Algérie du 25 au 27 août, est aussi dans l’esprit de beaucoup le président français qui a restreint drastiquement l’octroi de visas aux ressortissants de ces pays. Une contradiction qui brouille durablement son message.
La visite en Algérie du président français, qui débute aujourd’hui, est présentée comme une nouvelle occasion d’apaiser la relation entre les deux pays. Mais c’est en permettant aux jeunesses algérienne et française de se rencontrer et d’échanger, loin des palais du pouvoir, qu’on pourra enfin refonder la relation.
L’ancien Premier ministre Noureddine Bedoui a été placé mardi 23 août sous mandat de dépôt pour des faits de corruption présumée. C’est le troisième chef de l’exécutif de l’ex-président Bouteflika à être incarcéré.
Le président français sera en Algérie du 25 au 27 août et renouera ainsi officiellement le contact avec son homologue après une période de fortes tensions.
Et si les BRICS devenaient les BRICSA ? Abdelmadjid Tebboune en est persuadé : l’Algérie qu’il préside répond en grande partie aux conditions pour adhérer à ce club d’économies émergentes comprenant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. Qu’en est-il réellement ? Décryptage.
Les feux meurtriers de l’été dernier avaient incité les autorités à doter le pays d’avions adaptés à la lutte contre les incendies. Mais comme en témoignent les nouveaux drames de cette année, le pays n’était pas prêt.
À partir de la prochaine rentrée scolaire, les petits Algériens seront initiés à l’anglais. Infrastructures, matériel, recrutement… cette petite révolution nécessite moyens et organisation.
La Russie participera, en novembre, à un exercice militaire conjoint avec l’armée algérienne. Pour la première fois, il se déroulera sur le sol algérien.
En 2019, ces trois figures sécuritaires avaient fait l’objet du courroux d’Ahmed Gaïd Salah, alors homme fort du pays après la démission d’Abdelaziz Bouteflika. Explications.
Libérée le 27 juillet alors qu’elle venait d’être condamnée à quatre ans de prison ferme, l’ex-ministre de la Culture se remet difficilement d’une détention de près de trois ans.
Un début de diversification économique, la montée des prix du pétrole et, surtout, la flambée de la demande de gaz, suffiront-ils à redresser en profondeur une économie algérienne très perméable aux aléas de la conjoncture ? Décryptage.
Les deux chefs d’État se sont successivement et longuement exprimés les 30 et 31 juillet, Mohammed VI à l’occasion du traditionnel discours du Trône, Abdelmadjid Tebboune lors d’une interview à la chaîne nationale.
PDG du premier groupe privé du pays, à la tête d’une fortune estimée à 3 milliards de dollars, Issad Rebrab a pris sa retraite. Son incarcération en 2019, sa réhabilitation ainsi que sa succession au profit de son fils Malik auront été un long chemin de croix.
Lancée en novembre 2021, la chaîne algérienne internationale a l’ambition de mieux porter la voix de l’Algérie. Mais elle a du mal à trouver sa place parmi les mastodontes du secteur.
Le ministre algérien des Affaires étrangères s’est rendu à Damas les 24 et 25 juillet. Soutien indéfectible de Bachar al-Assad, l’Algérie accentue son lobbying en faveur de la réhabilitation du régime syrien.
Selon les informations de Jeune Afrique, Ahmed Boutache, quittera ses fonctions en septembre prochain. Et il n’est pas le seul à être concerné par ce mouvement diplomatique.
Une nouvelle loi destinée à solder le passif de la décennie noire est en cours de préparation. Entretien avec Cherifa Kheddar, présidente de l’association Djazairouna qui vient en aide aux rescapés et familles de victimes du terrorisme islamiste.
Indemnisations, reconstruction, deuil… Les habitants du village d’Ikhlidjen et de ses hameaux restent traumatisés un an après les feux qui ont ravagé la Kabylie.
Le chef d’état-major de l’armée a interchangé les positions des généraux-majors Djamel Kehal Medjdoub et Abdelghani Rachedi, désormais respectivement à la tête de la sécurité intérieure (DGSI) et à celle des services extérieurs (DDSE).
Fin de fonctions pour Antar Daoud, ambassadeur d’Algérie en France. En poste depuis octobre 2020, il est remplacé par Saïd Moussi. La nomination de ce diplomate intervient dans un contexte de réchauffement des relations algéro-françaises.
L’Agence Algérie Presse Service relaie de fausses informations sur notre média. Objectif : laisser entendre que Jeune Afrique nourrit le sombre dessein de nuire à l’Algérie.
Au lendemain du 5 juillet, jour du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, l’historien français a longuement échangé avec le président algérien. Il revient sur cette conversation pour Jeune Afrique.
Alors que le royaume et Israël partagent un agenda diplomatique extrêmement dense, plusieurs médias évoquent des « pressions marocaines » pour que l’Autorité palestinienne soit intégrée au Forum du Neguev, lors de la prochaine édition, censée avoir lieu à Dakhla.
À la veille de l’élection du président de la Fédération algérienne de football (FAF), le 7 juillet, tout les voyants sont au vert pour Djahid Zefizef. À moins que son unique concurrent, Abdelhakim Serrar, ne crée la surprise.