Abdelmadjid Tebboune, né le 17 novembre 1945 à Mécheria dans l’ouest de l’Algérie, a été réélu président de la République au premier tour de l’élection présidentielle qui s’est déroulée le 7 septembre 2024, pour un deuxième mandat. En décembre 2019, il a succédé à Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis avril 1999, contraint à la démission par une vague de contestation contre sa candidature à un cinquième mandat. Haut fonctionnaire de carrière, Abdelmadjid Tebboune a été ministre dans plusieurs gouvernements et Premier ministre du 25 mai au 15 août 2017. Candidat indépendant tout en étant membre du parti FLN, qui ne le soutient pas officiellement en 2019, il a remporté une élection présidentielle marquée par une abstention record. Les manifestations massives du Hirak et la pandémie de Covid-19 ont marqué le début de son mandat. C’est le premier président de l’Algérie à ne pas être issu des rangs des anciens combattants de la guerre d’indépendance.
Plus d’un mois après la décision de l’Espagne de soutenir le plan d’autonomie du Maroc sur le Sahara, l’Algérie ne digère pas ce qu’elle considère comme une trahison de Madrid.
La récente décision espagnole de reconnaître le plan d’autonomie marocain pour le Sahara comme la base la plus solide au règlement du conflit indique une tendance longue, mais qui s’est accélérée. Comment la position des États a-t-elle évolué depuis 1991 sur cette crise sans fin ? Décryptage en infographies.
Depuis l’élimination de l’Algérie par le Cameroun lors des qualifications pour la Coupe du monde 2022, la fédération traverse une zone de turbulences qui semble appelée à se prolonger. Des tensions sont apparues entre le président Charaf-Eddine Amara, qui démissionnera prochainement, et des membres du bureau.
Dans le collimateur des autorités pour avoir soutenu le Hirak, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) s’apprête à renouveler ses instances dirigeantes.
Le Premier ministre italien doit s’entretenir ce lundi 11 avril avec le président algérien, dans le contexte de la guerre en Ukraine qui fragilise la péninsule dépendante de la Russie. La Sonatrach avait déjà annoncé être prête à fournir plus de gaz à l’Europe.
Face au secrétaire d’État américain, qu’il a reçu à Alger le 30 mars, le président algérien s’est livré à un exposé détaillé de sa doctrine diplomatique. Concentrant sans surprise son propos sur les relations avec le Maroc.
Depuis sa création, en 1992, Liberté a su résister à la fois aux pressions des islamistes comme à celles du pouvoir. Mais son propriétaire, Issad Rebrab, a décidé de mettre un terme à l’aventure. Explications.
Soixante détenus – militants ou journalistes – ont été libérés en l’espace de deux jours, atteste Saïd Salhi, vice-président de la Ligue algérienne des droits de l’homme.
Entamée quatre jours plus tôt à Tel-Aviv, la tournée du secrétaire d’État américain Antony Blinken au Proche-Orient et au Maghreb s’est achevée à Alger, le 30 mars. Principaux enseignements.
« L’Afrique selon Macron » (1/7). Le 6 décembre 2017, le président français effectue une visite éclair à Alger. Soucieux de se démarquer de ses prédécesseurs, il affiche un style cash, sans craindre de briser les tabous ni de froisser ses interlocuteurs.
Le chef de la diplomatie américaine sera en déplacement au Proche-Orient et au Maghreb à partir de ce samedi. Sauf changement de dernière minute, il ne devrait pas passer par la Tunisie.
L’ex-ambassadeur de France à Alger Xavier Driencourt s’est délié de son devoir de réserve pour livrer sa vision des relations compliquées et passionnées entre les deux pays. Entretien.
Pendant que l’inflation sur les produits alimentaires de base reste forte, la manne pétrolière offre, de nouveau, une bouffée d’oxygène à l’exécutif algérien.
Trois cabinets internationaux du « Big Four » de l’audit et du conseil ont vu leurs activités suspendues fin février par le gouvernement d’Abdelmadjid Tebboune.
À la tête du Sénat depuis la chute de Bouteflika, ce vieux routier du FLN s’est fait le fidèle porte-voix du président Abdelmadjid Tebboune. Itinéraire.
L’Algérie soigne encore les stigmates du dramatique été 2021 alors qu’une nouvelle sécheresse s’annonce. Si le manque de précipitations aggrave la situation, le gaspillage et le mauvais état des réseaux d’acheminement sont également en cause.
Présidente de l’Association franco-algérienne de pneumologie, elle est devenue une figure des réseaux de solidarité médicaux entre les deux rives de la Méditerranée. Elle a été nommée en septembre dernier, par décret présidentiel, membre de l’Observatoire national de la société civile.
La justice accélère la cadence. En un mois, ce sont près de 4 milliards d’euros de biens appartenant à d’ex-responsables de l’ère Bouteflika qui ont été saisis.
Prudence diplomatique, nécessité d’organiser le rapatriement de leurs ressortissants… Comment les États du Maghreb « gèrent » l’invasion russe de l’Ukraine.
Le gouvernement algérien va modifier la législation de 2016 portant sur la promotion de l’investissement. Objectif : adapter le dispositif juridique à l’environnement économique.
Pour les autorités, il s’agit d’accorder aux primo-demandeurs d’emploi un revenu « pour subvenir aux besoins de base ». Mais la mise en place de cette mesure interroge, d’autant que le champ d’application pourrait se révéler nettement plus large que prévu par le chef de l’État.
À l’occasion du 60e anniversaire des accords d’Évian, la revue mensuelle « Historia » publie un sondage inédit sur la perception qu’ont les citoyens des deux pays des grands sujets qui continuent de peser sur les relations entre Paris et Alger. Entretien avec l’un des auteurs, l’historien Tramor Quemeneur.
Trois jours après avoir témoigné dans JA, le défenseur des droits humains, Zaki Hannache, considéré comme le porte-voix des détenus d’opinion, a été arrêté. Dans la perspective du troisième anniversaire du Hirak, les autorités resserrent l’étau sur les militants pro-démocratie.
Pour beaucoup, Djamila Boupacha a décliné le poste de sénatrice dans le tiers présidentiel pour ne pas servir de caution au système en place. Mais des empêchements personnels ont aussi pesé dans sa décision.
Après avoir approuvé de nouveaux prélèvements dans le projet de loi finances 2022, l’exécutif algérien fait machine arrière, alors qu’une poussée inflationniste grève le pouvoir d’achat des populations.
Les militants et organisations des droits de l’Homme s’inquiètent de la dégradation de l’état de santé des détenus d’opinion, qui en sont pour certains à leur 19e jour de grève de la faim.