L’ancien Premier ministre Abdelmadjid Tebboune, 73 ans, a été élu président de la République au premier tour de l’élection présidentielle qui s’est déroulée le 12 décembre 2019. Il succède à Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis avril 1999, contraint à la démission par une vague de contestation contre sa candidature à un cinquième mandat. Haut fonctionnaire de carrière, Abdelmadjid Tebboune est ministre dans plusieurs gouvernements et Premier ministre du 25 mai au 15 août 2017. Candidat indépendant tout en étant membre du parti FLN, qui ne le soutient pas officiellement, il remporte une élection présidentielle marquée par une abstention record. Les manifestations massives du Hirak et la pandémie de Covid-19 marqueront le début de son mandat. Premier président de l’Algérie à ne pas être issu des rangs des anciens combattants de la guerre d’indépendance, il est en outre le président le plus âgé en début de mandat.
Deux ans après son accession au pouvoir, le président algérien est tout feu tout flamme : il s’est remis du Covid, a déployé une diplomatie offensive et a éteint la contestation de la rue. Au point d’envisager un second mandat ?
Depuis deux mois, les motifs de dispute entre Alger et Paris se multiplient. La France a bien tenté ces dernières semaines d’apaiser les tensions, mais les autorités algériennes attendent davantage du président français.
Les fortes intempéries en Algérie menacent la structure de nombreux bâtiments, comme la Grande mosquée d’Alger. En cause : l’anarchie du secteur immobilier et des lacunes en matière de prévention et de gestion des risques. Le point avec Abdelkrim Chelghoum, président du Club algérien des risques majeurs.
Abdelmadjid Tebboune a remercié son ministre de la Communication le 11 novembre, à quelques jours de l’ouverture du procès de son fils, Boumédiène Belhimer, pour trafic de drogue. Mais d’autres motifs auraient pesé sur la décision.
Après une année sans poste, Amar Belani, plusieurs fois ambassadeur et ancien porte-parole du ministère des Affaires étrangères, fait un retour fracassant en tant qu’envoyé spécial chargé de la cause sahraouie et des pays du Maghreb arabe.
Entre les deux pays, les relations sont réduites à la portion congrue depuis des années, bien avant la rupture du 24 août dernier. De nombreux Marocains et Algériens en souffrent et se retrouvent entravés dans leur mobilité.
Fini les relations cordiales : le président français et son pair algérien ont ressorti l’artillerie lourde. Et ce sont toujours les mêmes sujets qui fâchent…
Est-ce le début de la fin de l’ex-tout-puissant parti unique ? C’est la question que se posent la majorité des militants du FLN. Fait inédit : le désaccord entre la direction et ses adversaires sera tranché devant les tribunaux.
Rarement une relation entre deux présidents – fussent-ils algérien et français – aura connu autant de hauts et de bas en l’espace de seulement deux ans.
Soulignant qu’il est « urgent de rétablir une stabilité macroéconomique » dans le pays, le FMI a adressé plusieurs conseils sur les politiques budgétaire, fiscale et de change d’Alger.
Depuis que le président français a évoqué le « système politico-militaire » algérien, les vieux démons qui hantent les relations entre les deux pays se sont réveillés. Pourquoi Emmanuel Macron a-t-il radicalement changé de discours sur l’Algérie ?
Au début d’octobre, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a demandé l’introduction de plusieurs mesures sociales et le durcissement des pénalités contre la spéculation.
La brouille entre Alger et Paris devrait avoir un impact non-négligeable sur les activités anti-terroristes de l’armée française dans la bande sahélo-saharienne.
C’est une manne potentielle de plusieurs milliards de dollars pour l’État : Alger envisage un mécanisme de récupération à l’amiable des sommes détournées sous l’ère Bouteflika. Est-ce réaliste ? Rien n’est moins sûr.
Assiste-t-on à une nouvelle bataille interne au sein du secteur sécuritaire ? C’est ce que laisse à penser la récente arrestation du général-major Bouzit. Explications.
Pour récupérer les biens et les avoirs des hommes d’affaires et anciens dirigeants qui croupissent en prison, le gouvernement envisage des règlements à l’amiable. Grâce, amnistie, réduction de peines… Toutes les options sont à risque.
L’Algérie a annoncé, mardi 24 août, la rupture de ses relations diplomatiques avec le Maroc en raison d’« actions hostiles » du royaume chérifien. Une décision qui intervient après plusieurs mois de tensions entre les deux pays. Chronique d’un divorce annoncé.
Pour faire face aux gigantesques feux de forêt qui ont fait plus de 73 morts, l’Algérie a sollicité l’Union européenne pour l’envoi d’avions. Explications.
L’ancien patron du géant pétrolier algérien Sonatrach avait été interpellé aux Émirats arabes unis le 20 mars sur la base d’un mandat d’arrêt international délivré contre lui par la justice algérienne. Il a été extradé le 4 août.
Alors que le pays fait face à une troisième vague de Covid-19 et que les hôpitaux saturés subissent une pénurie d’oxygène, le directeur de Soummam annonce sa volonté de financer 10 générateurs d’oxygène médical.
Conscients que leur influence dans le jeu politique a décliné ces dernières années, le Mouvement pour la société et la paix et le Front de la justice et du développement tentent de retrouver de la hauteur dans le camp opposé à la majorité présidentielle.
L’Algérie a recensé 1 197 nouvelles contaminations au Covid-19 ces dernières 24 heures, un record de cas quotidiens depuis le début de l’épidémie, selon le ministère de la Santé.
Mise à jour de l’assemblée, remaniement ministériel, libération de prisonniers d’opinion… La « nouvelle Algérie » promise par Tebboune est-elle enfin là ?
Plusieurs fois ambassadeur, grand connaisseur du continent africain, l’ancien chef de la diplomatie est de retour avec sa nomination comme ministre des Affaires étrangères dans le nouveau gouvernement du président Tebboune.
Dans un contexte d’incertitude politique, le ministre des Énergies renouvelables, Chems Eddine Chitour, et le patron de Sonelgaz, Chahar Boulakhras, croisent le fer pour s’imposer comme pilote des futurs projets « verts ».
Les résultats des législatives ne devraient pas bouleverser la composition de l’équipe gouvernementale et laissent au président une certaine latitude dans ses choix. Quels sont les ministres qui devraient rester en place ?