Abdelmadjid Tebboune, né le 17 novembre 1945 à Mécheria dans l’ouest de l’Algérie, a été réélu président de la République au premier tour de l’élection présidentielle qui s’est déroulée le 7 septembre 2024, pour un deuxième mandat. En décembre 2019, il a succédé à Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis avril 1999, contraint à la démission par une vague de contestation contre sa candidature à un cinquième mandat. Haut fonctionnaire de carrière, Abdelmadjid Tebboune a été ministre dans plusieurs gouvernements et Premier ministre du 25 mai au 15 août 2017. Candidat indépendant tout en étant membre du parti FLN, qui ne le soutient pas officiellement en 2019, il a remporté une élection présidentielle marquée par une abstention record. Les manifestations massives du Hirak et la pandémie de Covid-19 ont marqué le début de son mandat. C’est le premier président de l’Algérie à ne pas être issu des rangs des anciens combattants de la guerre d’indépendance.
Deux journalistes ont été incarcérés à Alger après la diffusion d’une vidéo critique à l’égard d’un membre du gouvernement. A Bejaia, la police a empêché sans motif la présentation d’un livre édité par Koukou, une maison d’édition qui fait déjà l’objet de harcèlements et d’intimidations.
Chargé de la direction de la protection présidentielle, le général Belkacem Laribi assure l’intérim à la direction du protocole, dont l’ancien patron a été brutalement limogé le 5 juin dernier.
En provoquant des législatives anticipées au lendemain des européennes, le président Emmanuel Macron prend le risque de voir l’extrême droite, arrivée en tête le 9 juin, accéder au pouvoir en France. Une hypothèse catastrophique pour les relations entre Paris et Alger.
Pour la première fois depuis 1999, le Front des forces socialistes va présenter un candidat à l’élection présidentielle algérienne. Premier secrétaire national du parti depuis juillet 2020, Youcef Aouchiche ambitionne de se faire une place dans une campagne qui s’annonce, pour l’instant, sans suspense.
Arrivé à la tête du Mouvement pour la société et la paix en 2023, pour succéder au charismatique Abderrezek Makri, Abdelaali Hassani sait que le scrutin présidentiel de cette année est presque joué d’avance. Mais il espère positionner son camp pour les législatives qui suivront.
La présidence de la République algérienne a annoncé la destitution de Mohamed Bouakkaz « pour fautes graves et manquement à la déontologie », sans donner aucune indication sur les faits qui lui sont reprochés. Nos révélations sur les raisons de son éviction.
À moins de quinze jours de la convocation du corps électoral, Abdelmadjid Tebboune n’a toujours pas dévoilé ses intentions. Mais les partis qui constituaient l’ancienne alliance présidentielle à l’époque de Bouteflika œuvrent déjà à sa réélection.
Lors d’une nouvelle réunion de la commission mixte d’historiens, mise en place par Paris et Alger, une liste d’objets saisis durant la conquête et la période coloniale a été présentée par les Algériens. Leur restitution pourrait conditionner la visite en France d’Abdelmajid Tebboune prévue à l’automne.
À moins de quatre mois de la présidentielle, la présidence algérienne a pris l’initiative de réunir les formations représentées dans les assemblées élues. Non pour évoquer l’organisation du scrutin – même si les questions de démocratie ont été abordées – mais pour parler de sujets plus larges, tels que la politique étrangère.
Officiellement, rien ne filtre sur la candidature d’Abdelmadjid Tebboune à sa propre succession. Mais à trois mois de l’élection présidentielle prévue le 7 septembre, les signaux se multiplient. Dernier en date, le soutien des sénateurs.
Le chef de l’État, qui ne s’est toujours pas prononcé sur ses intentions pour la présidentielle anticipée du 7 septembre, a pris la parole ce 1er mai, au siège de l’Union générale des travailleurs algériens. L’occasion de solder des comptes avec l’ancien régime et de dresser le bilan de son mandat.
Au Maroc, la réforme du code de la famille suscite beaucoup d’attentes et de rejets et mobilise les mouvements féministes. Des groupes qui se heurtent à beaucoup de réactions d’hostilité, particulièrement violentes sur les réseaux, et ce dans les trois pays du Maghreb. Dans ce premier volet, zoom sur le Maroc et l’Algérie.
Le club le plus titré d’Algérie, porte étendard de l’identité berbère, est désormais dirigé par un ancien ministre de la Jeunesse et des Sports de l’ère Bouteflika. Nouveau boss, nouveau stade et nouvelle ère pour la JSK.
En accueillant, le 22 avril, ses homologues algérien et libyen, le président tunisien espérait donner le coup d’envoi d’une nouvelle union maghrébine. Un projet déjà porté par le chef d’Ennahdha en 2021, mais qui n’avait alors pas été suivi d’effet.
Les chefs d’État algérien, tunisien et libyen se sont retrouvés à Tunis pour évoquer la mise en place d’une nouvelle entité maghrébine censée remplacer l’Union du Maghreb arabe, qu’ils jugent inopérante, mais sans le Maroc ni la Mauritanie.
Militant séparatiste exilé, condamné par contumace à la prison à perpétuité par un tribunal d’Alger, Ferhat Mehenni a annoncé que son Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie déclarera l’indépendance de la Kabylie, ce 20 avril, jour du 44e anniversaire du Printemps berbère, devant le siège de l’ONU.
La Cour constitutionnelle a rendu un avis positif aux demandes de levée de l’immunité parlementaire d’une sénatrice et de six députés, poursuivis pour divers délits de droit commun.
Un mois après avoir avancé la date du scrutin présidentiel, le chef de l’État algérien ne s’est toujours pas prononcé sur ses intentions. Mais elles ne font guère de doute.
Alors que le président algérien a confirmé le principe d’une visite d’État à Paris et à Amboise à l’automne 2024, la question de la restitution des objets ayant appartenu à l’émir et détenus par la France, point de crispation entre les deux capitales, bute encore sur plusieurs obstacles.
Alors que l’Union du Maghreb arabe (UMA) est paralysée depuis des années par les tensions entre ses membres, le président algérien travaille avec ses homologues libyen et tunisien à une nouvelle organisation régionale.
Si la Mauritanie a récemment pu donner l’impression de se rapprocher d’Alger au détriment de Rabat, elle n’en revendique pas moins une position équilibrée dans ses relations avec ses deux voisins.
En annonçant, le 21 mars, que l’élection présidentielle prévue en décembre était avancée à septembre, le pouvoir a pris tout le monde de court. Passée la sidération, la classe politique manifeste son étonnement et son mécontentement.
Alors que le scrutin présidentiel était prévu en décembre 2024, le chef de l’État décide, contre toute attente, de l’organiser trois mois plus tôt. Si Tebboune se déclare candidat, l’affaire semble pliée d’avance. Mais il ne s’est toujours pas exprimé sur le sujet.
La présidence de la République a annoncé la tenue d’une « élection présidentielle anticipée » samedi 7 septembre 2024. On ignore encore si Abdelmadjid Tebboune a l’intention de briguer un second mandat.
Le directeur de cabinet d’Abdelmadjid Tebboune gagne en influence. Il vient d’être chargé d’une nouvelle mission : retrouver la confiance des patrons algériens après l’épisode compliqué du « comité interministériel » qui les avait soumis à de violentes pressions.
Le gouvernement marocain a décidé de la saisie de trois assiettes foncières à Rabat appartenant à l’ambassade d’Algérie. Alger condamne fermement et menace de riposter « par tous les moyens appropriés ».
Officiellement, Abdelmadjid Tebboune ne dit rien de ses intentions de se porter ou non candidat à sa propre succession. Mais à neuf mois du scrutin présidentiel, prévu à la mi-décembre, les signaux sont déjà là, puisqu’il a le soutien du deuxième personnage de l’État.
Alors que vient d’être inaugurée à Alger la plus grande mosquée d’Afrique, retour sur la façon dont les colonisateurs français se sont attaqués, au XIXe siècle, au patrimoine architectural musulman, recyclant sans scrupule les lieux de culte en casernes ou les transformant en églises chrétiennes.