L’ancien Premier ministre Abdelmadjid Tebboune, 73 ans, a été élu président de la République au premier tour de l’élection présidentielle qui s’est déroulée le 12 décembre 2019. Il succède à Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis avril 1999, contraint à la démission par une vague de contestation contre sa candidature à un cinquième mandat. Haut fonctionnaire de carrière, Abdelmadjid Tebboune est ministre dans plusieurs gouvernements et Premier ministre du 25 mai au 15 août 2017. Candidat indépendant tout en étant membre du parti FLN, qui ne le soutient pas officiellement, il remporte une élection présidentielle marquée par une abstention record. Les manifestations massives du Hirak et la pandémie de Covid-19 marqueront le début de son mandat. Premier président de l’Algérie à ne pas être issu des rangs des anciens combattants de la guerre d’indépendance, il est en outre le président le plus âgé en début de mandat.
Le président algérien a nommé, le 11 novembre, son actuel directeur de cabinet au poste de Premier ministre. Aymen Benabderarrahmane, son prédécesseur, était dans le viseur de l’exécutif.
Huit vice-présidents du groupe pétrolier algérien viennent d’être limogés par décret présidentiel. Ils avaient été nommés en mars 2020 par l’ancien PDG, lui-même remercié en octobre dernier.
Le blogueur et opposant, qui a fait l’objet de neuf mandats d’arrêts internationaux lancés par des juges algériens et dont le président Tebboune avait directement demandé l’extradition à Emmanuel Macron, vient d’obtenir le statut de réfugié politique en France.
Le ministre français de l’Intérieur s’est rendu dimanche 5 novembre à Alger, où il a été reçu par le président algérien, pour évoquer notamment « la lutte contre la criminalité organisée », les « migrations » ou les « conséquences de la crise » au Proche-Orient.
L’Algérie a été classée 150e destination touristique mondiale en 2022, selon le cabinet espagnol Bloom Consulting. L’État semble pourtant vouloir développer ce secteur, même s’il part de loin.
L’Algérie doit prochainement nommer un ambassadeur en Espagne, mettant fin à plus de 19 mois de brouille diplomatique provoquée par le revirement de Madrid sur le dossier du Sahara occidental.
En Algérie, au Maroc et en Tunisie, la langue et l’influence culturelle françaises ne cessent de perdre du terrain, le tout sur fond de différends politiques avec Paris. La partie est-elle perdue ?
Alors que les tentatives de rapprochement entre Paris et Alger patinent, la langue française risque-t-elle de devenir « lingua non grata » en Algérie au profit de l’anglais ?
De multiples démarches auprès de l’ambassadeur algérien à Paris, du ministère de l’Intérieur et du président Abdelmadjid Tebboune lui-même sont demeurées sans effet. Et si le dossier, placé sous tutelle militaire, pâtissait de l’omerta imposée par l’armée algérienne ?
Adopté en Conseil des ministres, le projet de loi de finance 2024 prévoit une dotation record de 110 milliards dollars, alors que l’inflation sur un an a dépassé les 10 % en septembre.
Membre de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale française, Frédéric Petit a rencontré diplomates et acteurs de la coopération, en France et en Algérie. Points de crispation, pistes pour en sortir… Que contient son rapport ?
Dans une nouvelle offensive contre les droits sociaux, les autorités ont dressé une longue liste de professions qui n’auront plus le droit de faire grève, et d’autres pour lesquelles un service minimum devra être assuré. Les syndicats appellent à riposter.
Cela fait plus de quatre mois qu’il n’est pas tombé une goutte d’eau sur le pays, et les conséquences sur l’agriculture se font cruellement sentir. En attendant la pluie, les autorités encadrent strictement l’utilisation de l’eau.
Plusieurs milliers d’Algériens ont manifesté, ce jeudi 19 octobre, aux quatre coins du pays en soutien à la Palestine, alors que les rassemblements populaires sont strictement encadrés, sinon interdits, depuis 2021.
Après avoir réussi leur implantation diplomatique et économique sur le continent, les Turcs sont aujourd’hui contraints de composer avec l’instabilité qui affecte les pays du Sahel. Leur stratégie : un pragmatisme à toute épreuve.
Pur produit du géant gazier et pétrolier public algérien, l’ingénieur de 60 ans a connu honneurs et disgrâce avant de retrouver un poste, hautement stratégique, qu’il a déjà occupé en 2019.
Disparu dimanche dernier, ce général à la retraite connu pour son franc-parler était la bête noire d’Ahmed Gaïd Salah et de l’ancien clan présidentiel, dont les figures de proue croupissent aujourd’hui en prison.
Soucieuses de proposer leur aide dans la résolution des crises qui secouent certains de leurs voisins, les autorités algériennes avaient déjà approché le Mali après le coup d’État de 2020.
La veille de l’attribution de l’organisation des Coupes d’Afrique des nations 2025 et 2027, l’Algérie, candidat sérieux, a surpris tout le monde en annonçant son désistement. Pourquoi et comment cette décision a-t-elle été prise ?
Décidés à obtenir la vérité et la justice, les avocats de la famille de Bilal Kissi et d’Abdelali Mchiouer, les deux Franco-Marocains tués par des garde-côtes algériens, sollicitent une enquête internationale de l’ONU. En attendant, les parquets français et marocain poursuivent leurs investigations.
À quelques semaines de la présentation devant le Conseil de sécurité du rapport annuel de l’ONU sur le Sahara, les récentes tournées de Staffan de Mistura et d’un diplomate américain dans la région sont interprétées comme une volonté de relancer le processus politique.
Depuis son installation en mai 2023 à l’initiative du président Tebboune, un comité interministériel censé traquer les surfacturations et la fuite des capitaux a infligé de lourdes amendes à des hommes d’affaires. Le week-end dernier, les autorités ont annoncé son gel temporaire.
La présidente de la CGEA a vertement riposté aux attaques de l’agence de presse officielle après sa lettre ouverte au président Tebboune. Mais El Mouradia lui préfère maintenant un autre interlocuteur au sein du patronat.
En attaquant le gouvernement sur sa gestion économique et sociale, la présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), considérée comme une proche du pouvoir, espérait faire bouger les choses. Mais son initiative semble s’être retournée contre elle.
Arrivé lundi à Laâyoune pour ce qui constitue sa première visite dans la région, l’émissaire onusien pour le Sahara occidental s’est ensuite rendu à Dakhla. En octobre, le secrétaire général de l’ONU remettra son rapport sur la situation au Conseil de sécurité.
Éconduit par les membres des Brics, mais déterminé à peser sur l’échiquier internationale, Alger se tourne vers l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et la Nouvelle banque de développement, la banque des Brics, pour rebondir. Mais quelle serait l’utilité concrète de cette adhésion pour l’Algérie ?
À un peu plus d’un an de l’échéance présidentielle, les partis d’opposition sont étonnamment apathiques. Le Front des forces socialistes vient de lancer une initiative dans le but, sinon de les unir, du moins de les revitaliser.
Aux commandes du premier groupe privé algérien depuis plus d’un an, Malik Rebrab, le fils du fondateur, entend plus que jamais imprimer sa marque. Notamment en clarifiant la structure du conglomérat familial.