Déjà condamné le 1er décembre 2022 à dix ans de prison, Noureddine Bedoui est à nouveau jugé pour des faits de corruption présumée autour de la construction de l’aéroport de Constantine.
Ancien ambassadeur brutalement relevé de ses fonctions en 2016 après un coup de sang de Saïd Bouteflika, ce diplomate de carrière a été nommé représentant de l’Algérie à l’ONU pour défendre, entre autres, la « cause sahraouie ».
En Algérie, trois anciens responsables liés au ministère de la Communication et à l’agence chargée d’attribuer les publicités de l’État font l’objet de poursuites. Ils sont soupçonnés d’avoir utilisé leur important budget pour favoriser des médias proches du pouvoir à la fin de l’ère Bouteflika.
Condamné à 100 ans de prison, celui qui était ministre de l’Industrie et des Mines sous Abdelaziz Bouteflika bat aujourd’hui tous les records. Portrait d’un ancien cacique devenu paria.
L’état de santé des ex-caciques de l’ère Bouteflika qui croupissent en prison va se dégradant. Au point qu’ils séjournent régulièrement dans un service du plus grand hôpital d’Alger qui leur est réservé. Jeune Afrique a enquêté sur le fonctionnement de ce pavillon carcéral.
L’ancien Premier ministre Noureddine Bedoui a été placé mardi 23 août sous mandat de dépôt pour des faits de corruption présumée. C’est le troisième chef de l’exécutif de l’ex-président Bouteflika à être incarcéré.
Incarcérés pour certains depuis plusieurs années, de nombreux ex-responsables du régime Bouteflika ont vu leur état physique et mental se dégrader. Au point que certains commencent à craquer.
Condamné dans plusieurs affaires de corruption à une peine cumulée de 39 ans de prison, l’ancien Premier ministre a de sérieux problèmes de santé nécessitant une hospitalisation prolongée.
Premier ministre de Bouteflika à deux reprises, entre 2012 et 2017, Abdelmalek Sellal ne devrait cependant pas rester plus de douze ans en détention. Explications.
Dans le pavillon dit des spéciaux, les prisonniers VIP redoutent que leurs condamnations soient rendues définitives par la Cour suprême. Voici le quotidien des anciens caciques du régime d’Abdelaziz Bouteflika.
Plusieurs fois condamné et incarcéré dans le pavillon dit des spéciaux de la prison de Koléa, Sellal, comme d’autres anciens ministres, espère toujours voir l’ex-président cité en tant que témoin. Voici ce qu’il a confié à ses visiteurs.
La convocation devant le juge d’instruction, le 23 décembre, de l’ex-ministre de l’Éducation nationale, connue pour sa probité, a suscité beaucoup d’interrogations. En voici les raisons en détail.
Alors que l’ex-ministre des Télécommunications, Moussa Benhamadi, est décédé en détention préventive vendredi 17 juillet après avoir contracté le coronavirus, l’état de santé de nombreux anciens hauts responsables incarcérés provoque l’inquiétude.
Réclamée par ses ex-Premiers ministres, Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, au box des accusés dans le cadre de plusieurs affaires de corruption, la comparution de l’ex-président algérien Abdelaziz Bouteflika permettrait de rétablir la confiance entre la justice et les citoyens. Et de changer, à terme, la pratique politique en Algérie.
L’ex-ministre de l’Industrie Abdeslam Bouchouareb est le haut responsable qui a été condamné à la plus lourde peine, vingt ans de prison, dans le procès anti-corruption inédit dont le verdict a été prononcé mardi 10 décembre. Pour quelles raisons a-t-il été plus sévèrement puni que d’autres, comme les ex-Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal ?
La justice algérienne a demandé samedi à entendre Saïd Bouteflika, le frère du président déchu, au troisième jour d’un procès pour corruption d’anciens hauts responsables politiques et hommes d’affaires algériens. Celui-ci a finalement préféré garder le silence.
Après un premier report lundi, le procès pour corruption présumée des deux ex-Premiers ministres, de plusieurs ministres et hommes d’affaires a repris mercredi 4 décembre. Une procédure judiciaire lourde de symboles, à quelques jours de l’élection présidentielle qui doit donner un successeur à Abdelaziz Bouteflika.
Le procès public pour corruption présumée impliquant deux anciens Premiers ministres et plusieurs ex-ministres, walis et hommes d’affaires ayant prospéré sous le règne de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika, débutera lundi 2 décembre au tribunal de Sidi M’hamed. Une dernière juridiction que la défense estime d’ores et déjà incompétente.
Son arrestation en mars a symbolisé le démantèlement du système Bouteflika. Mais pour son entourage, l’homme d’affaires Ali Haddad est victime d’une cabale politique.
La nomination d’Abderrahmane Benkhelfa à la tête du ministère des Finances, en mai 2015, a été aussi soudaine que son limogeage, moins de treize mois plus tard. L’expert financier revient pour Jeune Afrique sur cette brève mais intense expérience.
Depuis trois mois, de nombreuses figures du système Bouteflika ont été incarcérées dans les prisons d’El-Harrach (Alger) et de Blida, du frère du président déchu aux ex-Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, en passant par les hommes d’affaires Ali Haddad ou Ahmed Mazouz. Quelles sont leurs conditions de détention ? Enquête.
L’ex-chef de gouvernement algérien Ahmed Ouyahia, incarcéré mi-juin dans le cadre de plusieurs affaires de corruption présumée, est amaigri, « moralement très affecté » et souffre d’une grave maladie, d’après des proches qui lui ont rendu visite récemment à la prison d’El Harrach.
La mise en détention provisoire des anciens chefs de gouvernement Ouyahia et Sellal, ainsi que du ministre Benyounès, de l’ex-candidat à la présidentielle Ali Ghediri et de l’hommes d’affaires Mahieddine Tahkout, constitue le troisième volet d’une vaste purge opérée depuis début avril dans les secteurs économique et politique algériens.
Les dossiers de 12 anciens hauts responsables, parmi lesquels les ex-Premiers ministres Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, ont été transmis à la Cour suprême. C’est la première fois que des anciens chefs de gouvernement sont poursuivis par la justice dans des affaires de corruption.
Depuis la chute du clan Bouteflika, c’est le tout-puissant chef d’état-major de l’armée qui détient la réalité du pouvoir. Contre la volonté du peuple.
Comme en 2004, 2009 et 2014, l’ancien Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal, 70 ans, dirigera la campagne présidentielle d’Abdelaziz Bouteflika. On ne change pas une équipe qui gagne…
Après l’officialisation dimanche 10 février de sa candidature à l’élection présidentielle du 18 avril, le chef de l’État sortant s’est entouré d’une équipe de fidèles dirigée par son ex-Premier ministre Abdelmalek Sellal, afin de vanter ses réalisations et de promettre des réformes. Les détails.
Les réserves de change de l’Algérie s’érodent à un rythme tel qu’elles risquent d’être totalement asséchées à l’horizon 2023. Les conséquences d’une telle perspective seraient tellement lourdes sur les plans économique et politique que des spécialistes n’excluent pas, toutes proportions gardées, un scénario semblable à celui du Venezuela.
Premier ministre pour la quatrième fois, sur fond de crise économique aiguë, Ahmed Ouyahia assume sans états d’âme son statut de grand commis : loyal, obéissant et patriote. Portrait d’un soldat du régime aussi indispensable que mal aimé.