L’ex-ministre de Macky Sall a été nommé, au mois de juillet, envoyé spécial pour le Sahel du président sénégalais, lui-même désigné facilitateur avec l’Alliance des États du Sahel par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest.
En annonçant qu’il renonçait à son poste d’envoyé spécial des Nations unies en Libye – comme tous ses prédécesseurs avant lui – , l’ancien ministre sénégalais Abdoulaye Bathily a dénoncé les responsables politiques qui, depuis 2011, entravent toute tentative de sortie de crise. Qui sont ces cinq dirigeants ?
La démission fracassante d’Abdoulaye Bathily acte l’échec des efforts de réconciliation entre dirigeants libyens, qu’il a ouvertement accusés de pérenniser la division du pays dans leur propre intérêt.
L’événement, présidé par le chef de l’État congolais, Denis Sassou Nguesso, est organisé en prélude à la conférence de réconciliation inter-libyenne, prévue le 28 avril à Syrte.
Depuis septembre 2022, l’ancien ministre sénégalais représente l’ONU en Libye et tente, après ses six prédécesseurs, de ramener autour de la table des négociations des personnalités qui s’opposent depuis 2011. Une mission complexe, que l’éclatement d’une nouvelle guerre à Gaza a rendu plus délicate encore.
L’envoyé spécial des Nations unies à Tripoli craint que la récente entente entre camps rivaux à propos du cadre juridique de futures élections, malgré des points de dissension non résolus sur des questions pourtant cruciales, ne déclenche une nouvelle crise dans le pays, déjà en proie au chaos.
L’école militaire sénégalaise, qui fête en février ses 100 ans, forme des élèves triés sur le volet appelés à exercer les plus hautes fonctions civiles et militaires. Reportage.
Premier ministre de la transition menée par Mahamat Idriss Déby Itno, l’ancien journaliste a pour mission de mener son pays à une élection présidentielle dans moins de 18 mois. Il s’appuie pour cela sur son parti et sur un réseau d’amitiés tissées à N’Djamena et à l’étranger. Radiographie.
À la veille du sommet Afrique-États-Unis qui doit se tenir à Washington du 13 au 15 décembre, l’ambassadeur et envoyé spécial pour les États-Unis à Tripoli, Richard Norland, revient sur le très brulant dossier dont il a la charge.
Le 29 septembre, l’ancien ministre d’Abdou Diouf et de Macky Sall a officiellement pris ses fonctions de représentant spécial d’António Guterres en Libye, où il est désormais attendu. Il s’était retiré de la vie politique sénégalaise en 2013 pour se consacrer à une carrière diplomatique.
Annoncée dès le 15 août, la nomination du diplomate sénégalais au poste de représentant spécial des Nations unies avait d’abord été refusée par Tripoli. Elle a finalement été entérinée le 2 septembre.
L’ancien ministre sénégalais va être proposé par António Guterres au Conseil de sécurité ce lundi 15 août pour occuper ce poste qui était vacant depuis huit mois. Il serait le premier Africain à être nommé à cette fonction particulièrement difficile.
Les trois hommes étaient sur le devant de la scène : Amar Saadani, anciennement à la tête du FLN, Abdoulaye Bathily, ancien candidat à la Commission de l’UA et Kpatcha Gnassingbé, demi-frère du président togoIais. Que sont-ils devenus ?
Le ministre tchadien des Affaires étrangères, Moussa Faki Mahamat, a été éluce lundi à la tête de la Commission de l’UA, où il remplace la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma.
Rencontre avec un vieux routier de la politique sénégalaise et de la diplomatie internationale qui, à 69 ans, ambitionne de prendre la tête de la Commission de l’UA en janvier.
À l’approche du sommet de l’UA (30 au 31 janvier), la diplomatie sénégalaise redouble d’efforts en faveur d’Abdoulaye Bathily, son candidat à la présidence de la Commission. Macky Sall profite de chaque rencontre internationale pour plaider sa cause et ses ministres sillonnent le continent pour convaincre les chefs d’État.
Deux candidats à la présidence de la Commission de l’Union africaine (UA), Abdoulaye Bathily et Moussa Faki Mahamat, ont fait campagne en coulisses, tandis que le Maroc a continué d’évaluer le nombre de ses soutiens pour un retour au sein de l’organisation.
Le Guinéen François Lounceny Fall va remplacer à partir du 1er novembre le Sénégalais Abdoulaye Bathily au poste de représentant spécial de Ban Ki-moon pour l’Afrique centrale.
En attendant le sommet d’Addis-Abeba de janvier 2017, qui devrait décider de l’identité du prochain président de la Commission de l’UA, celui de Kigali, fin juillet, a rebattu les cartes.
La course à la présidence de la Commission de l’Union africaine (UA), qui se conclura en janvier, à Addis-Abeba, pourrait encore réserver des surprises.
De l’indifférence au réengagement, en passant par le contournement : ainsi a évolué l’attitude de l’État marocain vis-à-vis de l’institution panafricaine depuis le sommet fatidique de Nairobi, en 1982, jusqu’à celui qui vient de s’achever trente-quatre ans plus tard, à Kigali.
Alors que tout le monde spécule sur les différents scénarios possibles lors de l’élection du prochain président la commission de l’Union africaine prévue dimanche, les candidats continuent de battre campagne. Y compris ceux qui ne le sont pas officiellement.
Réunis à Kigali, les chefs d’État du continent doivent choisir le nouveau président de la Commission de l’UA parmi trois prétendants. À moins que cette décision ne soit remise à plus tard pour laisser le champ libre à d’autres compétiteurs…
Que le nom du Sénégalais Abdoulaye Bathily soit évoqué par certains chefs d’État pour succéder, en juillet, à Nkosazana Dlamini-Zuma à la tête de l’UA n’est pas du tout du goût de Malabo.
Les premières manifestations ont éclaté au lendemain de la désignation de Pierre Nkurunziza par son parti, le CNDD-FDD, comme candidat à la présidentielle pour un troisième mandat. Depuis, le pays est plongé dans la crise. Retour sur les événements clés.
Le médiateur de l’ONU au Burundi, le Sénégalais Abdoulaye Bathily, n’a pas l’intention de céder à la demande du parti au pouvoir, le CNDD-FDD, qui a réclamé sa démission dimanche. Pour lui, son mandat est déjà terminé et il appelle maintenant les chefs d’États africains à prendre leurs responsabilités. Interview.
Au risque d’embraser le pays, Pierre Nkurunziza, le chef de l’État burundais, réprime l’opposition et impose son calendrier électoral, les yeux rivés sur un seul objectif : obtenir un troisième mandat le 15 juillet. Analyse.
Ils ont fait leurs valises à la veille d’élections législatives et communales contestées, qui se sont tenues le 29 juin. Avec Pie Ntavyohanyuma, le président de l’Assemblée nationale, qui a lui aussi fui le Burundi clandestinement, Gervais Rufyikiri, le deuxième vice-président, faisait partie des quatre principaux personnages de l’État après le président Pierre Nkurunziza.
Léonard Ngendakumana, un des généraux à l’origine du coup d’État avorté de mi-mai au Burundi, a affirmé sur une télévision kényane que les putschistes entendaient chasser le président Pierre Nkurunziza du pouvoir.