Homme politique malien, Abdoulaye Diop a été nommé ministre des Affaires étrangères en juin 2021 au sein du gouvernement dirigé par Choguel Kokalla Maïga, Premier ministre d’Assimi Goïta.
Le 27 janvier, devant le Conseil de sécurité de l’ONU, la représentante de la société civile malienne a dénoncé les exactions commises par les Fama et les mercenaires de la société russe au Mali. Ce qui n’a pas été du goût du chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop.
La CMA, coalition de mouvements signataires de l’Accord de paix d’Alger en 2015, a annoncé qu’elle se retirait de la commission chargée de finaliser le projet de nouvelle Constitution malienne.
De nombreux membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont souligné le 27 janvier l’impossibilité d’un « statu quo » pour la mission de maintien de la paix au Mali lors d’une réunion qui a mis en lumière les divisions sur la façon de la faire évoluer.
En août dernier, quinze pays avaient fait part aux Nations unies de leurs inquiétudes quant à leur présence au sein de la mission. Depuis, deux d’entre eux ont décidé de se retirer, et d’autres pourraient suivre…
Tout en maintenant ses accusations contre la France, que Bamako accuse d’avoir violé l’espace aérien malien, Abdoulaye Diop, le diplomate en chef de la transition, a soutenu lors du 8e Forum international de Dakar que le pays « n’a de problème à traiter avec aucun partenaire », tant que ce n’est pas pour se faire « dicter des solutions ».
Devant le Conseil de sécurité de l’ONU, Bamako a encore imputé à la France un soutien aux groupes jihadistes du Sahel, mais n’a toujours pas apporté de preuve. Décryptage.
À mesure que Bamako s’est isolé, le ministre des Affaires étrangères s’est progressivement coupé de son réseau. Il garde néanmoins quelques proches collaborateurs, devenus d’autant plus indispensables.
Ce samedi 24 septembre, le Premier ministre malien a prononcé un discours très offensif à la tribune des Nations unies. Ses principales cibles : Paris, mais aussi les présidents ivoirien, nigérien et bissau-guinéen.
À Lomé, le chef de la diplomatie malienne a insisté sur les progrès accomplis dans le sens d’un retour des civils au pouvoir, tout en martelant une nouvelle fois le discours d’une souveraineté recouvrée.
Il a été nommé Premier ministre par intérim ce dimanche 21 août pour remplacer Choguel Maïga, hospitalisé depuis le 10 août. Contrairement aux autres colonels au pouvoir, Abdoulaye Maïga n’a pas participé aux putschs qui ont secoué le pays. Il était jusque-là ministre de l’Administration territoriale et porte-parole de la junte.
En saisissant le Conseil de sécurité de l’ONU parce qu’elle accuse Paris de soutenir les groupes terroristes, la junte malienne espère ouvrir un nouveau front dans sa guerre diplomatique avec l’Hexagone. Mais la manœuvre pourrait échouer.
Le bras de fer entre le Mali et la France se poursuit à New York, au siège des Nations unies. Bamako a saisi le Conseil de sécurité de l’ONU, affirmant détenir des preuves d’un soutien de Paris aux groupes terroristes maliens.
La médiation togolaise, diligentée par le chef de l’État Faure Essozimna Gnassingbé et animée par son ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey, a débuté le 29 juillet. Aucun accord n’a pu être trouvé pour la libération des soldats ivoiriens interpellés à Bamako le 10 juillet. Explications.
Les attaques fusent entre Paris et Bamako. Quand le président français fustige l’inaction supposée de la junte dans la lutte contre le terrorisme, celle-ci réplique en l’accusant de vouloir entretenir la haine ethnique.
Les sujets de tension s’accumulent entre la mission de stabilisation de la paix de l’ONU, chapeautée par le Mauritanien El-Ghassim Wane, et le gouvernement malien. Par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, Bamako dénonce les « agendas cachés » de la communauté internationale.
L’ambassadeur d’Espagne a été convoqué vendredi 1er juillet par le gouvernement malien après des propos du ministre espagnol des Affaires étrangères qui a dit « ne pas exclure » une intervention militaire de l’Otan dans le pays, selon le chef de la diplomatie malienne.
Face à son homologue malien, Abdoulaye Diop, le ministre des Affaires étrangères de Vladimir Poutine a dénoncé la « mentalité coloniale » française et européenne. Par opposition à l’aide russe, qui serait elle désintéressée…
Relance post-Covid, lutte contre le terrorisme, facilitation des échanges intra-africains, impact des coups d’État… Un an après son arrivée à la tête de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, le Sénégalais Abdoulaye Diop dresse l’état de l’Union et revient sur ses principaux chantiers.
Face à un Assimi Goïta qui refuse de céder le pouvoir, les chefs d’État ouest-africains avaient pris des sanctions fortes contre Bamako le 9 janvier dernier. Celles-ci viennent d’être suspendues par la Cour de justice de l’UEMOA.
L’un tient un discours nationaliste et prône un rapprochement avec la Russie, l’autre fait de son pays le chantre de la démocratie en Afrique de l’Ouest et estime la collaboration avec la France indispensable face au terrorisme. Récit d’un désaccord aussi personnel qu’idéologique.
En marge du programme officiel, les grand-messes de l’Union africaine (UA) sont souvent le théâtre d’un intense lobbying. À Addis-Abeba, les 5 et 6 février, les réunions informelles se sont multipliées.
Il était un parfait inconnu lorsqu’il a pris la tête de la transition, en août 2020. Secret et discret, l’ancien commandant des Forces spéciales s’est engagé dans une épreuve de force sans précédent avec la Cedeao et la France. Est-il prêt à tout pour se maintenir au pouvoir ?
Cette semaine, une délégation de la junte malienne a entamé une tournée de « remerciements » en Guinée, en Mauritanie et en Algérie. Une offensive diplomatique – et économique – auprès des pays qui continuent de soutenir Bamako.
Réunis en sommet extraordinaire à Accra ce dimanche, les dirigeants ouest-africains ont fait le choix de la fermeté et annoncé de lourdes sanctions économiques contre Bamako.
Le 3 janvier, le chef de l’État ivoirien a reçu au palais présidentiel des ministres du président de la transition malienne venus lui présenter leur nouveau chronogramme.
Interférence supposée de la France, organisation des élections, situation sécuritaire, relation avec Wagner… À deux mois de la fin réglementaire de la transition, le ministre malien des Affaires étrangères répond aux questions de « Jeune Afrique ».
Gel des avoirs financiers, interdiction de voyager… La Cedeao a frappé fort en sanctionnant près de 150 personnalités, mais a épargné pour l’instant le président de la transition et son ministre des Affaires étrangères.
Dans un contexte de fortes tensions au Sahel, le royaume opère un rapprochement avec le Mali et la Mauritanie. Analyse du politologue marocain Khalid Chegraoui.
Alassane Ouattara, Macky Sall, Umaro Sissoco Embaló… Ces derniers jours, le président français a multiplié les appels avec ses homologues au sujet de la situation à Bamako et du potentiel contrat avec Wagner.