Aussi rare dans ses apparitions publiques que sélectif dans le choix de son entourage, le président de la transition, désormais général, est entouré d’une poignée de fidèles.
L’ultime séquence du dialogue national, qui ambitionne d’instaurer une paix durable après plus d’une décennie de crise, s’est ouverte ce lundi 6 mai à Bamako.
Critiquée pour le non-respect du chronogramme de la transition, la junte malienne invoque des défis sécuritaires afin de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les activités des partis politiques et associations assimilées.
Le gouvernement de transition a annoncé mercredi soir « suspendre » les activités des partis et associations politiques. Un tour de vis supplémentaire des colonels au pouvoir, qui refusent de le remettre aux civils comme ils s’y étaient engagés.
Choguel Kokalla Maïga, réapparu en public après une convalescence, se dit prêt à reprendre ses fonctions. Mais la junte pourrait lui préférer son intérimaire, le colonel Abdoulaye Maïga.
Ce 29 novembre, une délégation de la principale coalition d’opposition a été reçue par le Premier ministre intérimaire. Les représentants politiques lui ont remis une série de propositions.
L’ex-ministre centrafricain Adrien Poussou considère que le discours incendiaire du Premier ministre malien par intérim contre le président nigérien, porte les germes d’un prochain affrontement fratricide entre les deux pays.
Ce samedi 24 septembre, le Premier ministre malien a prononcé un discours très offensif à la tribune des Nations unies. Ses principales cibles : Paris, mais aussi les présidents ivoirien, nigérien et bissau-guinéen.
La nomination du colonel Abdoulaye Maïga pour remplacer, même temporairement, le Premier ministre Choguel Maïga parachève un phénomène de « militarisation » des services de l’État entamé dès 2020.
Il a été nommé Premier ministre par intérim ce dimanche 21 août pour remplacer Choguel Maïga, hospitalisé depuis le 10 août. Contrairement aux autres colonels au pouvoir, Abdoulaye Maïga n’a pas participé aux putschs qui ont secoué le pays. Il était jusque-là ministre de l’Administration territoriale et porte-parole de la junte.
Les attaques fusent entre Paris et Bamako. Quand le président français fustige l’inaction supposée de la junte dans la lutte contre le terrorisme, celle-ci réplique en l’accusant de vouloir entretenir la haine ethnique.
Le porte-parole du gouvernement malien a demandé à la ministre française des Armées de « faire sienne cette phrase d’Alfred de Vigny sur la grandeur du silence ». Bamako et Paris s’accusent mutuellement de « provocations ».