Abdoulaye Wade

Abdoulaye Wade est le troisième président de la République sénégalaise. Son arrivée au pouvoir a signé la première alternance politique du pays. Lorsqu’il a quitté le palais de la République en 2012, au lendemain d’une troisième candidature controversée qui a tourné au fiasco, « Gorgui » (« le vieux », en wolof) a posé ses valises en région parisienne. Après plusieurs années passées dans sa résidence versaillaise, l’ancien chef de l’État, alors âgé de 96 ans, est rentré à Dakar en juillet 2022 pour préparer la campagne électorale en vue des législatives. Le patriarche dirige le Parti démocratique sénégalais (PDS), autour duquel s’est formée la coalition Wallu Sénégal. Son fils, Karim Wade, premier adjoint du secrétaire général du PDS, vient d’être définitivement écarté de la course présidentielle du 25 février 2024 pour avoir renoncé trop tard à sa nationalité française.

Un manifestant brandit un poster de Karim Wade, dans les rues de Dakar, en avril 2013. © Rebecca Blackwell/AP/SIPA

Présidentielle au Sénégal : le PDS tente de sauver les apparences

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Manifestation de l’opposition, le 9 février, à Dakar. © SEYLLOU/AFP

Sénégal : en attendant Karim Wade

le président de la Sierra Leone Julius Maada Bio, lors de la campagne présidentielle le 31 mars 2018. © Cooper Inveen/AP/SIPA

Alternance(s) en Afrique de l’Ouest

Moustapha Niasse, en 2011 à Dakar. © REA

Sénégal : Moustapha Niasse, le survivant

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Manifestation pour la libération de l’ex-ministre, à Dakar, en 2013. Il a été gracié, mais est toujours sous le coup d’une amende de 210 millions d’euros pour « enrichissement illicite ». © Rebecca Blackwell/AP/SIPA

Sénégal : d’un Wade l’autre

Abdoulaye Wade dans un bureau de vote de Dakar lors des élections législatives, en juillet 2017. © Xaume Olleros/Bloomberg via Getty Images

Sénégal : un congrès décisif pour le PDS

Guillaume Soro à son arrivée à l’aéroport Félix-Houphouët-Boigny, à Abidjan, le 22 octobre 2017. © Madia Toure

Côte d’Ivoire : la forteresse de Guillaume Soro

Papa Massata Diack, le fils de l’ex-président de la fédération internationale d’athlétisme Lamine Diack, dans sa maison à Dakar, le 7 février 2017. © Sylvain Cherkaoui / Jeune Afrique

Corruption, dopage et politique : la justice sénégalaise protège-t-elle les Diack ?

Macky Sall, le chef de l’État sénégalais au palais présidentiel, à Dakar, en juin 2015. © Youri Lenquette pour JA

Sénégal : nouvelle donne présidentielle et vieilles recettes