Abdoulaye Wade est le troisième président de la République sénégalaise. Son arrivée au pouvoir a signé la première alternance politique du pays. Lorsqu’il a quitté le palais de la République en 2012, au lendemain d’une troisième candidature controversée qui a tourné au fiasco, « Gorgui » (« le vieux », en wolof) a posé ses valises en région parisienne. Après plusieurs années passées dans sa résidence versaillaise, l’ancien chef de l’État, alors âgé de 96 ans, est rentré à Dakar en juillet 2022 pour préparer la campagne électorale en vue des législatives. Le patriarche dirige le Parti démocratique sénégalais (PDS), autour duquel s’est formée la coalition Wallu Sénégal. Son fils, Karim Wade, premier adjoint du secrétaire général du PDS, vient d’être définitivement écarté de la course présidentielle du 25 février 2024 pour avoir renoncé trop tard à sa nationalité française.
Fidèle du clan Wade, Madické Niang pourrait incarner le fameux plan B qui permettrait au PDS d’avoir un candidat à la présidentielle de février prochain. À condition que l’ancien chef de l’État donne son aval…
De nombreuses voix ont rendu hommage samedi à Bruno Diatta, chef du protocole de la présidence de la République ayant servi pendant 41 ans sous les quatre présidents qu’a connu le pays, décédé vendredi.
Un candidat, Karim Wade, empêché de se présenter. Les premiers signes de désunion rendus publics dans la presse. On s’attendait à ce que le lancement de la récolte des parrainages en vue de la présidentielle, le 11 septembre, revête des airs de réunion de crise pour le PDS d’Abdoulaye Wade. Il n’en fut rien.
Une succession de lettres a mis le feu aux poudres au Parti démocratique sénégalais (PDS), où certains responsables commencent à questionner la stratégie du « va-tout » autour de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle, prévue en février prochain.
Le Parti socialiste sénégalais, conduit par Ousmane Tanor Dieng, a annoncé ce week-end son soutien à la candidature de Macky Sall pour la présidentielle de 2019 au Sénégal. Une erreur, selon Ousseynou Nar Gueye, à la tête du site d’informations Tract.sn et engagé au sein du SUD.
Karim Wade pourra-t-il être candidat ? Khalifa Sall a-t-il les moyens de revenir dans le jeu ? Un nouveau challenger peut-il émerger ? Quel sera le verdict des électeurs ? Éléments de réponse.
Depuis son exil au Qatar, le fils de l’ex-président assure qu’il entend « faire face » à Macky Sall en 2019. Mais entretient le mystère sur sa stratégie et son agenda.
La récente élection de l’opposant Julius Maada Bio en Sierra Leone, ou celle de George Weah au Liberia, montre une dynamique qui anime l’Afrique de l’Ouest depuis dix ans : ces pays ont presque tous connu une alternance au sommet de l’État. Cinq grandes raisons expliquent la débâcle des « sortants ».
Les candidats à la présidentielle au Sénégal sont désormais tenus d’obtenir le parrainage de 0,8% des citoyens inscrits au fichier électoral. Une loi votée le 19 avril, dans un climat de tension aux abords de l’Assemblée nationale, dans un contexte que notre contributeur considère comme « inquiétant ».
À 78 ans, Moustapha Niasse, le président de l’Assemblée nationale, demeure un allié indispensable du chef de l’État sénégalais, Macky Sall. Et entend peser de tout son poids lors de la présidentielle de 2019.
En Libye et au Sénégal, Seif el-Islam Kadhafi et Karim Wade, tous deux fils d’anciens dirigeants politiques, viennent de se porter candidats à l’élection présidentielle de leur pays.
Après quatre tentatives infructueuses, Abdoulaye Wade remporte l’élection présidentielle de 2000. Il devient ainsi le troisième président de la République sénégalaise, et offre au pays de la Téranga la première alternance politique de son histoire. Jeune Afrique revient sur ce tournant historique, dix-huit ans après.
En exil au Qatar, Karim Wade demeure le candidat officiel du Parti démocratique sénégalais. Mais à Dakar, à un an de la présidentielle, l’impatience et les tensions montent au sein du mouvement fondé par son père, Abdoulaye Wade.
Le parti de l’opposition, le PDS d’Abdoulaye Wade, doit désigner son représentant pour la présidentielle de 2019 lors de son prochain congrès en juin 2018. Pour le moment Karim Wade est favori mais son exil pourrait le fragiliser.
Avocats, rappeurs ou syndicalistes… De Senghor à Macky Sall, ils n’ont cessé de contester – voire d’attaquer – les dirigeants de leur pays, le Sénégal. Enquête.
Le procès du député et maire de Dakar et de ses coaccusés s’est ouvert ce mercredi dans la capitale sénégalaise. Khalifa Sall est notamment accusé de détournements de deniers publics. Le procès a été renvoyé au 23 janvier, à la demande de la défense.
Certains l’accompagnent depuis des années. D’autres ont tenté des incursions au sein du parti présidentiel avant de faire amende honorable. Enquête sur ces hommes et ces femmes qui gravitent autour de l’ancien chef de la rébellion, Guillaume Soro et qui, ces derniers mois, ont resserré les rangs.
Créée en 2006, l’Association de Sciences Po pour l’Afrique (ASPA) vise à promouvoir au sein de l’IEP de Paris l’Afrique dans toute sa diversité. Jeune Afrique a interviewé son nouveau président, Cheikh Ahmadou Bamba Ndiaye.
Ces trente dernières années, le gotha sénégalais a pris ses aises le long de la côte. Le littoral dakarois a été détruit à coups de constructions anarchiques. Peut-on encore limiter les dégâts ?
Mis en cause dans une vaste affaire de corruption dans le milieu de l’athlétisme, Papa Massata Diack, fils de l’ancien président de la fédération internationale d’athlétisme, Lamine Diack, bénéficie-t-il de la complaisance des autorités sénégalaise? Les juges français qui désirent l’interroger à Dakar ont en tout cas, jusque-là, fait chou blanc…
Alors que Macky Sall semble mieux placé que jamais pour rempiler en 2019, ses anciens « frères » du Parti démocratique sénégalais tirent sur lui à boulets rouges. Quitte à oublier que c’est à leurs côtés qu’il a appris l’art de l’endurance en politique.
Il est l’un des derniers grognards de l’empereur vieillissant de l’opposition sénégalaise. À 62 ans, Me El Hadj Amadou Sall, militant de la première heure du Parti démocratique sénégalais (PDS), a été de toutes les campagnes aux côtés de son mentor, Abdoulaye Wade.
Élu député le 30 juillet, le maire de Dakar demeure incarcéré malgré l’immunité qu’il revendique. Et le scénario de sa candidature à la présidentielle de 2019 paraît plus incertain que jamais.
Innovation, nouvelles technologies, liens entre la France et l’Afrique… Le créateur cosmopolite de Jokkolabs, Karim Sy nouvellement nommé au sein du Conseil présidentiel pour l’Afrique, se livre sans détour à Jeune Afrique.
Après avoir mené la coalition présidentielle à la victoire aux législatives, Mahammed Boun Abdallah Dionne, le Premier ministre sénégalais, est reconduit dans ses fonctions. Et permet ainsi à l’actuel président sénégalais de se consacrer à sa future campagne.