Abdoulaye Wade est le troisième président de la République sénégalaise. Son arrivée au pouvoir a signé la première alternance politique du pays. Lorsqu’il a quitté le palais de la République en 2012, au lendemain d’une troisième candidature controversée qui a tourné au fiasco, « Gorgui » (« le vieux », en wolof) a posé ses valises en région parisienne. Après plusieurs années passées dans sa résidence versaillaise, l’ancien chef de l’État, alors âgé de 96 ans, est rentré à Dakar en juillet 2022 pour préparer la campagne électorale en vue des législatives. Le patriarche dirige le Parti démocratique sénégalais (PDS), autour duquel s’est formée la coalition Wallu Sénégal. Son fils, Karim Wade, premier adjoint du secrétaire général du PDS, vient d’être définitivement écarté de la course présidentielle du 25 février 2024 pour avoir renoncé trop tard à sa nationalité française.
Dans une lettre adressée dimanche au secrétaire général de son parti, l’ancien président de la République Abdoulaye Wade a notifié sa démission. Par conséquent, il ne se présentera pas à la cérémonie d’ouverture solennelle de la session parlementaire le 14 septembre prochain.
Surnommé « l’insulteur de la Toile », pour ses propos envers le président Macky Sall, Assane Diouf a été arrêté à Dakar pour « apologie du terrorisme », avant d’être relâché dans la foulée. Son avocat dénonce « une machination » des autorités sénégalaises.
210 familles sont actuellement sinistrées dans la langue de Barbarie, à Saint-Louis. L’État a promis une série de mesures afin d’empêcher la montée des eaux, mais les inquiétudes sont toujours vives.
La chanteuse sénégalaise Amy Collé Dieng a été interpellée jeudi soir dans le quartier du Plateau, à Dakar, suite à la diffusion d’un enregistrement audio – dont l’origine demeure inconnue – où elle critique le président Macky Sall.
Elle était l’un des enjeux majeurs des législatives sénégalaises du 30 juillet. D’après des résultats officiels partiels publiés jeudi, la capitale Dakar a été remportée par la coalition menée par le parti du président Macky Sall. Des résultats vivement contestés par le camp de Khalifa Sall, le maire de la capitale actuellement en prison pour détournement de fonds présumé.
Selon les premières estimations des médias sénégalais pour ces élections législatives de 2017, la liste du maire de Dakar Khalifa Sall – opposition – aurait pris une avance significative dans la capitale, tandis que celle de la majorité présidentielle de Macky Sall l’emporterait parmi la diaspora. La télévision publique RTS, citant des sources officielles, a fait état dans la soirée de dimanche d’une estimation de près de 54% de participation, en hausse par rapport à 2012.
Le 30 juillet, le chef de l’État sénégalais, Macky Sall, affrontera lors des élections législatives ses deux principaux opposants, Abdoulaye Wade et Khalifa Sall. Un vote à valeur de test, à deux ans de la présidentielle.
Des milliers d’électeurs sénégalais n’ont toujours pas reçu leur nouvelle carte d’identité biométrique, qui doit leur permettre de voter aux élections législatives ce dimanche. Saisi par Macky Sall pour tenter d’étouffer la polémique naissante, le Conseil constitutionnel a accepté mercredi que les électeurs puissent voter avec un autre document d’identité officiel.
À quelques jours des élections législatives de ce dimanche 30 juillet, le président Macky Sall a saisi le Conseil constitutionnel pour permettre aux électeurs de voter avec d’autres documents que la seule carte d’identité biométrique. L’opposition – dont une des composantes appelle à manifester aujourd’hui – dénonce un « énième coup de grâce aux acquis démocratiques ».
À 91 ans, l’ancien président n’a pas encore dit son dernier mot. Tête de liste d’une coalition d’opposition pour les législatives du 30 juillet, il vient de lancer une campagne électorale qui s’annonce rugueuse.
Philanthrope, homme d’affaires, lobbyiste… George Soros, milliardaire américain, admiré par certains, vilipendé par d’autres, est omniprésent sur le continent. Qui est vraiment l’homme qui a tissé l’un des réseaux les plus puissants de la planète ?
L’ancien président sénégalais, âgé de 91 ans, est arrivé lundi en fin de journée à Dakar. Plus de deux ans après son dernier séjour au Sénégal, le voici de retour pour conduire la liste nationale d’opposition Manko Wattu Sénégal aux élections législatives du 30 juillet.
La campagne électorale pour les élections législatives du 30 juillet s’est ouverte dimanche au Sénégal, un scrutin marqué par une pléthore de listes dont celles dirigées par l’ex-président Abdoulaye Wade et le maire de Dakar Khalifa Sall, en prison pour détournement de fonds présumé.
La date exacte de son retour n’est pas encore fixée, mais ses partisans l’assurent : Abdoulaye Wade, l’ancien président du Sénégal, sera bien de retour au pays dans les jours qui viennent. L’ancien chef de l’État, désigné tête de liste de son camp pour les législatives du 30 juillet prochain, « mènera campagne », disent ses partisans.
Le projet d’alliance électorale entre l’ex-président Abdoulaye Wade et le maire de Dakar, Khalifa Sall, a fait pschitt. L’opposition part donc aux législatives en ordre dispersé. Pour le plus grand bonheur de la coalition présidentielle.
Les responsables du PDS et les soutiens de Khalifa Sall n’ont pas réussi à s’entendre pour les législatives du 30 juillet. Chaque camp conduira donc sa propre liste, à commencer par le PDS qui a choisi de confier cette mission à Abdoulaye Wade.
Depuis sa retraite francilienne, l’ancien président, Abdoulaye Wade, tire les ficelles de la coalition d’opposition qui entend défier Macky Sall lors des législatives. Et son come-back à Dakar est promis sous peu…
À Popenguine, au sud de Dakar, la résidence d’été des chefs d’État n’est pas aussi luxueuse que le Palais de la République. Mais tous, de Senghor à Macky Sall, en ont fait leur havre de paix.
Une ligne a-t-elle été franchie ? Poursuivi par la justice française, Lamine Diack est ardemment soutenu par une partie de la classe politique. Et ses fils font bloc derrière lui. Enquête sur un clan en eau trouble.
Yahya Jammeh est désormais en exil à Malabo, en Guinée équatoriale. Villa tout confort et bolides de luxe devrait lui assurer une paisible retraite. Mais tous les chefs d’État africains battus dans les urnes ont-ils choisi la même voie ?
Le fils de l’ex-président Abdoulaye Wade a été gracié dans la nuit de jeudi à vendredi par Macky Sall. Sorti de prison en pleine nuit, il s’est immédiatement envolé pour le Qatar.
Malgré ses 90 ans, Abdoulaye Wade n’entend pas lâcher les rênes du Parti démocratique sénégalais, poussant la plupart de ses anciens lieutenants à quitter le navire libéral. Enquête sur un naufrage annoncé.
La polémique enfle autour de la double nationalité supposée de l’ancien président. Car, depuis 1992, la Constitution impose au chef de l’État d’être « exclusivement » sénégalais…
La corruption au sein de la fédération internationale d’athlétisme (IAAF) a-t-elle servi à financer une campagne électorale de l’opposition à Abdoulaye Wade au Sénégal en 2012 ? C’est en tout cas ce qui ressort des aveux à la justice française de l’ancien président de l’IAAF, Lamine Diack, dont Le Monde s’est procuré les déclarations.
En conférence de presse le 17 mars, le président sénégalais Macky Sall a redit que la question du passage au quinquennat serait soumise à référendum en 2016. Retour sur un dossier délicat, sujet à diverses interprétations.
Abdoulaye Wade a publiquement taxé Macky Sall, mardi, de « descendant d’esclaves » et d' »anthropophages » dont les parents « mangeaient les bébés ». Une sortie unanimement condamnée au Sénégal, y compris dans les rangs du PDS, le parti de l’ancien président.
À 88 ans, l’ancien président Abdoulaye Wade ne lâche pas son bâton d’opposant face à un régime qu’il qualifie de dictatorial. Piquant, à l’heure où les plaidoiries commencent dans le procès contre son fils et ancien ministre, Karim…
Après avoir vu plusieurs de leurs rassemblements interdits par les autorités, les militants du rassemblement du PDS (Parti démocratique sénégalais) ont finalement pu manifester mercredi. Présent, l’ancien président Abdoulaye Wade a une nouvelle fois demandé la libération de son fils Karim.