Abdoulaye Wade est le troisième président de la République sénégalaise. Son arrivée au pouvoir a signé la première alternance politique du pays. Lorsqu’il a quitté le palais de la République en 2012, au lendemain d’une troisième candidature controversée qui a tourné au fiasco, « Gorgui » (« le vieux », en wolof) a posé ses valises en région parisienne. Après plusieurs années passées dans sa résidence versaillaise, l’ancien chef de l’État, alors âgé de 96 ans, est rentré à Dakar en juillet 2022 pour préparer la campagne électorale en vue des législatives. Le patriarche dirige le Parti démocratique sénégalais (PDS), autour duquel s’est formée la coalition Wallu Sénégal. Son fils, Karim Wade, premier adjoint du secrétaire général du PDS, vient d’être définitivement écarté de la course présidentielle du 25 février 2024 pour avoir renoncé trop tard à sa nationalité française.
Dans un courrier adressé à Macky Sall, dont « Jeune Afrique » révèle en exclusivité la teneur, Abdoulaye Wade décline l’invitation de son successeur au sommet de la Francophonie qui se tient à Dakar à la fin du mois.
Lors d’une réunion du comité directeur du Parti démocratique sénégalais (PDS), mardi à Dakar, l’ancien président Abdoulaye Wade a accusé le chef de l’État, Macky Sall, de corruption et annoncé l’intention de son parti de porter plainte contre lui.
Ses relations avec son successeur, son rapport très décomplexé à l’argent, le sort de son fils… De retour à Dakar, l’ancien président se lâche. Et, manifestement, il est en pleine forme.
Il a suffi qu’on évoque son retour au pays pour que ses fans se mobilisent et que le PDS sorte de la léthargie dans laquelle il était plongé depuis la défaite de 2012. Il est leur père, leur guide, leur héros… Radioscopie d’un phénomène.
De retour samedi au Sénégal après 22 mois d’exil en France, l’ancien président Abdoulaye Wade sort du silence qu’il s’était imposé depuis l’élection de Macky Sall. Objectif : faire libérer son fils Karim, soupçonné de corruption. « Jeune Afrique » vous livre la primeur d’un entretien à paraître prochainement.
Après bien des péripéties, l’ex-président sénégalais Abdoulaye Wade est rentré vendredi soir dans son pays qu’il avait quitté après sa défaite de 2012 et où il revient soutenir son fils en prison et en instance de jugement.
Le retour au Sénégal d’Abdoulaye Wade, prévu le 25 avril, suscite de l’inquiétude au sein de la défense de son fils, Karim Wade. Mais pour l’instant, « Gorgui » a su garder le silence concernant cette affaire.
Annoncé pour mercredi, le retour d’Abdoulaye Wade à Dakar a finalement été reporté au vendredi 25 avril. Blocage des autorités sénégalaises ou stratégie de victimisation de l’ancien président ?
Depuis qu’il a perdu l’élection présidentielle, l’octogénaire Sénégalais joue les spectres vengeurs depuis l’étranger. Mais depuis peu, il se rapproche progressivement du Sénégal…
Que fait l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade dans sa villa de la banlieue parisienne ? Il lit, réfléchit, conseille son ancien parti… Comme s’il n’avait pas renoncé à sa carrière politique et préparait son grand retour.
Le 25 mars 2012, Macky Sall remportait la présidentielle. Une claque pour son prédécesseur et pour ses proches, habilement placés au sommet de l’État. Depuis, d’accusations de crimes économiques en comparutions devant la justice, rien ne va plus.
La retraite, très peu pour lui. Abdoulaye Wade a vite reconnu sa défaite à la présidentielle, mais le voici bien décidé à mener la bataille des législatives sénégalaises. Bien décidé aussi à conserver les rênes de l’ex-parti au pouvoir. Tant pis pour ceux qui pensaient que leur tour était venu.
Vainqueur de l’élection présidentielle sénégalaise, Macky Sall n’a pas encore pris ses fonctions. De son côté, Abdoulaye Wade poursuivait mardi 27 mars une tournée d’adieu auprès des confréries religieuses. Il aurait prévu de quitter le palais présidentiel dès le 28 mars, alors que la passation de pouvoir est prévue le 3 avril.
Celui qu’Abdoulaye Wade appelait son « apprenti » a finalement remporté la présidentielle sénégalaise. Dimanche, l’ancien Premier ministre Macky Sall a été largement élu au second tour du scrutin. Si les résultats définitifs n’ont pas encore été annoncés, le sortant a reconnu sa défaite dès le soir du vote.
Sans même attendre l’annonce des premiers résultats provisoires, le président sortant Abdoulaye Wade a reconnu à la télévision nationale la victoire de son ancien Premier ministre, Macky Sall, au second tour de la présidentielle qui s’est tenu ce dimanche au Sénégal.
Les douze candidats malheureux au premier tour de l’élection présidentielle ont désormais rejoint Macky Sall au sein d’une nouvelle coalition, le Rassemblement des forces du changement (RFC)/Benno bok Yaakkar. Le président sortant Abdoulaye Wade compte, lui, sur l’appui des chefs religieux et traditionels.
Le chef de l’État sortant Abdoulaye Wade arrive en tête du premier tour de l’élection, le 26 février, selon les résultats provisoires fournis par l’Agence de presse sénégalaise mardi 28 février (les résultats complets devraient arriver dans la journée). Il devrait affronter Macky Sall au second tour, prévu le 18 mars.
Selon des résultats provisoires communiqués par le directoire de campagne de Macky Sall, l’opposant irait au second tour de la présidentielle contre le président sénégalais Abdoulaye Wade. Macky sall aurait remporté de 32 à 34% des voix selon son équipe, qui s’est félicitée de l’atmosphère de sérénité lors de l’élection de dimanche.
Lors de son dernier meeting de campagne, avant la présidentielle sénégalaise de dimanche, le président sortant abdoulaye Wade s’en est pris à l’opposition et aux Occidentaux, et a chaleureusement remercié les marabouts qui le soutiennent. Il a aussi annoncé son intention de nommer un gouvernement d’union nationale après sa victoire qu’il estime déjà acquise.
Au premier jour de la campagne électorale pour la présidentielle sénégalaise du 26 février prochain, Abdoulaye Wade a répondu aux critiques. En particulier à celles venant des diplomaties française et américaine, ou à celles portant sur son âge.
C’est en rang serré que l’opposition sénégalaise a tenu dimanche 5 février son premier meeting de campagne à Dakar. Au menu du jour, un seul mot d’ordre : « Wade doit retirer sa candidature ! ».
Les membres du Conseil constitutionnel se sont prononcés vendredi sur la validité de la candidature du président sortant, Abdoulaye Wade, à l’élection présidentielle du 26 février prochain. Retour sur le parcours de ces cinq « sages », dont la plupart sont soupçonnés par l’opposition sénégalaise d’accointance avec le pouvoir.
Très attendue, la décision des cinq « sages » du Conseil constitutionnel est tombée vendredi en fin de soirée au Sénégal. La candidature d’Abdoulaye Wade a été validée, mais pas celle de Youssou Ndour. Des violences ont éclaté à Dakar.
Le Conseil constitutionnel doit publier vendredi 27 janvier la liste des candidats retenus pour l’élection présidentielle du 26 février, dont celle du président Wade, jugée illégale par l’opposition.
Le chef de l’État sénégalais Abdoulaye Wade s’est impliqué dans de nombreuses crises africaines : Côte d’Ivoire, Niger, Guinée, Madagascar, Darfour… Avec des fortunes diverses.
Le chef de l’État sénégalais, Abdoulaye Wade vise un troisième mandat à l’élection présidentielle de février prochain, plaçant le pays sous haute tension. Le Conseil constitutionnel doit se prononcer sur la validité de sa candidature avant la fin de la semaine. Son obstination, envers et contre tout, est à l’image de ses douze années de pouvoir. La volonté de réformes est indéniable, la méthode à marche forcée plus critiquable.
Bis repetita. En avril, Idrissa Seck, l’ex-Premier ministre sénégalais a de nouveau été exclu du parti au pouvoir. Et il sera de nouveau candidat à la présidentielle, le 26 février. Autrefois très proche du chef de l’État, il promet de le battre dans les urnes.
Ils sont cinq. Cinq magistrats du Conseil constitutionnel qui vont devoir se prononcer sur la validité de la candidature d’Abdoulaye Wade à la présidentielle sénégalaise de 2012. Cinq hommes sur lesquels tous les regards sont braqués.
Le chef de l’État du Sénégal, Abdoulaye Wade, sait que les nouvelles générations pourraient faire basculer le résultat de la présidentielle, en 2012. Et que cela ne jouera pas forcément en sa faveur…
La décision surprise du chef de l’État sénégalais, Abdoulaye Wade, de renvoyer l’ancien dictateur tchadien, Hissène Habré, dans son pays a pris tout le monde de court. Le courrier destiné au président Idriss Déby Itno a été envoyé seulement six jours avant l’arrivée du « colis », prévue le 11 juillet. Exclusif.