Le général Abdourahamane Tiani a renversé le président nigérien Mohamed Bazoum le 26 juillet 2023. Chef de la garde présidentielle, il a créé le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) avant de s’autoproclamer chef de l’État. Né en 1964 à Toukounous, dans la région de Filingué, une ville située au nord-est de Niamey, Abdourahamane Tiani a été formé en partie à l’étranger. Il a notamment fréquenté l’École nationale des officiers d’active de Thiès, au Sénégal, l’École d’application de l’infanterie de Montpellier, en France, ou encore l’École royale d’infanterie de Benguerir, au Maroc. Il avait été nommé chef de la garde présidentielle en 2011 par Mahamadou Issoufou, prédécesseur de Mohamed Bazoum à la tête de l’État nigérien.
Les autorités nigériennes veulent renforcer la sécurité d’installations électriques et des dépôts de carburant de la capitale face à la « menace » d’un groupe hostile au régime militaire.
Le général Tiani refuse de rouvrir la frontière de son pays avec le Bénin, ce qui bloque l’acheminement du pétrole nigérien par le littoral béninois. En visite à Niamey pour tenter de trouver une solution, le ministre des Mines du Bénin s’est vu signifier une fin de non recevoir.
Le Premier ministre nigérien était, ce 23 mai, à N’Djamena pour l’investiture du président tchadien Mahamat Idriss Déby Itno. De par son parcours, il est l’un des hommes mis en avant par Niamey pour séduire les autorités tchadiennes. Coulisses.
Le chef de l’État nigérien a reçu les militants panafricanistes à Niamey. Une occasion d’activer des influenceurs capables de mobiliser, au sein des diasporas, en faveur du projet de confédération des États du Sahel.
Patrice Talon a interdit le chargement du pétrole nigérien acheminé par oléoduc jusqu’à la plateforme de Sèmè-Kpodji, en eaux béninoises. Une décision provoquée par le bras de fer qui l’oppose à la junte du général Tiani, qui refuse toujours d’ouvrir sa frontière avec le Bénin.
Alors qu’elle devait rendre son délibéré ce vendredi, la Cour d’État du Niger a reporté sa décision à la demande des avocats du président déchu. Ces derniers seront entendus le 7 juin, date à laquelle reprendront les débats.
Tous trois ont été renversés par l’armée. Et si la situation de chacun est aujourd’hui différente, les présidents déchus du Niger, du Gabon et de Guinée refusent de démissionner. L’analyse de François Soudan.
Washington a finalement accepté vendredi 19 avril de retirer son millier de soldats du Niger à la demande de Niamey, sur fond de montée en puissance de la Russie dans la région.
À court de liquidités, le gouvernement nigérien a opté pour un prêt auprès de la China National Petroleum Corporation (CNPC) pour renflouer ses caisses. Il compte rembourser grâce aux prochaines ventes de brut extrait du gisement d’Agadem.
Des milliers de personnes ont manifesté samedi à Niamey pour demander le départ sans délai des soldats américains basés dans le nord du Niger, après la dénonciation le mois dernier par le régime militaire d’un accord de coopération avec Washington.
Selon la télévision publique nigérienne, une première livraison de matériel russe et des personnels militaires envoyés par Moscou sont arrivés mercredi 10 avril à Niamey.
La Cour d’État s’est réunie, ce 5 avril, autour de la levée de l’immunité du président déchu. Bien qu’il ne soit pas officiellement poursuivi, ce dernier est accusé par ses tombeurs, notamment, de « haute trahison » et d’« apologie et financement du terrorisme ».
Le chef de la junte nigérienne, Abdourahamane Tiani, s’est entretenu mardi 26 mars au téléphone avec le président russe, Vladimir Poutine. Objectif : renforcer de nouveau les liens sécuritaires.
Une attaque contre l’armée nigérienne a coûté la vie cette semaine à 23 soldats dans une région proche du Burkina Faso et du Mali. Un deuil national de trois jours a été décrété.
Alors que la plupart des sanctions à l’encontre de Niamey ont été levées, l’institution panafricaine de développement a rencontré les autorités nigériennes pour « un retour à la normale ».
Le plébiscite de Vladimir Poutine était écrit d’avance. Après vingt-cinq ans au centre de l’exécutif russe, comme président du gouvernement ou de la fédération, le chef de l’État rempile pour un mandat présidentiel de six ans, avec un score de 87,21 % des suffrages exprimés le 17 mars.
Niamey a dénoncé ce 16 mars l’accord de coopération qui liait le Niger aux États-Unis. Une décision souverainiste, populiste… Et logique au regard de l’évolution des rapports diplomatiques ces derniers mois.
À Niamey, la junte du général Abdourahamane Tiani a dénoncé « avec effet immédiat » un accord de coopération militaire signé avec les États-Unis en juillet 2012.
En visite au Niger, Molly Phee, la secrétaire d’État américaine, a prolongé son séjour d’une journée pour rencontrer, comme prévu, le président de la transition. En vain.
L’avenir du partenariat avec Washington était au menu des discussions. La délégation américaine, emmenée par Molly Phee, la « Madame Afrique » de Joe Biden, doit également rencontrer le général Tiani.
Alors que le Mali, le Burkina Faso et le Niger, réunis au sein de l’Alliance des États du Sahel, ont décidé de quitter la Cedeao, que vont devenir les engagements des banques régionales de développement ?
Deux semaines après l’annonce de la Cedeao, les commerçants nigériens redécouvrent un quotidien sans pénurie d’électricité grâce à l’énergie importée du Nigeria. Mais terrestres ou aériennes, toutes les frontières ne sont pas rouvertes.
Ce 7 mars, le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont franchi une étape supplémentaire dans leur rapprochement en annonçant la création d’une force militaire conjointe pour lutter contre les jihadistes qui les frappent depuis des années.
Le président togolais affiche un leadership régional qui ne s’embarrasse d’aucune contrainte idéologique ou juridique, en particulier en matière de médiation dans les situations de crise. Mais, qu’il agace ou qu’il séduise, force est de reconnaître que son activisme engrange des succès.
Avec la sortie du Mali, du Burkina Faso et du Niger de l’espace communautaire, la région a basculé dans une nouvelle ère : celle d’une cohabitation risquée entre deux ensembles dont les valeurs, les objectifs et les alliés s’opposent.
L’organisation sous-régionale se réunira de nouveau le 24 février afin de se pencher sur le retrait de l’Alliance des États du Sahel. Ils aborderont aussi la question de la levée des sanctions qui frappent le Niger, à laquelle certains présidents demandent une contrepartie.
En marge du 37e sommet des chefs d’État de l’UA, qui s’est tenu à Addis-Abeba les 17 et 18 février, le président comorien, qui a passé la main à la tête de l’organisation, souhaite jouer un rôle au Niger. Il s’en est ouvert à Mahamadou Issoufou.