Le général Abdourahamane Tiani a renversé le président nigérien Mohamed Bazoum le 26 juillet 2023. Chef de la garde présidentielle, il a créé le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) avant de s’autoproclamer chef de l’État. Né en 1964 à Toukounous, dans la région de Filingué, une ville située au nord-est de Niamey, Abdourahamane Tiani a été formé en partie à l’étranger. Il a notamment fréquenté l’École nationale des officiers d’active de Thiès, au Sénégal, l’École d’application de l’infanterie de Montpellier, en France, ou encore l’École royale d’infanterie de Benguerir, au Maroc. Il avait été nommé chef de la garde présidentielle en 2011 par Mahamadou Issoufou, prédécesseur de Mohamed Bazoum à la tête de l’État nigérien.
Le ministre d’État, Rhissa Ag Boula, a annoncé, le 8 août, la création du Conseil de la résistance pour la République, afin d’obtenir le retour à l’ordre constitutionnel et la libération de Mohamed Bazoum. Contacté par Jeune Afrique, l’ancien leader de rébellions touarègues détaille ses objectifs.
Ce 8 août, le ministre d’État Rhissa Ag Boula a annoncé la création d’un mouvement destiné à rétablir le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions. Et ce, en utilisant « tous les moyens nécessaires ».
La Cedeao a donné jusqu’au 6 août aux putschistes nigériens pour réinstaller Mohamed Bazoum au pouvoir. Bola Tinubu, président en exercice de l’institution ouest-africaine, est décidé à ne pas laisser entériner un nouveau coup d’État. Quitte à préparer, avec une poignée de conseillers, une intervention militaire risquée.
Les membres de l’organisation sous-régionale arrivés jeudi soir à Niamey pour tenter de trouver une sortie de crise sont repartis quelques heures plus tard, sans avoir rencontré le chef de la junte.
Le Conseil national de sauvegarde de la patrie a, selon nos informations, procédé à la coupure des signaux de RFI et France 24 ce jeudi 3 août dans l’après-midi.
Le 26 juillet, Abdourahamane Tiani a renversé le pouvoir avant de créer un Conseil national pour la sauvegarde de la patrie, et de se proclamer chef de l’État. Qui est ce haut gradé, taiseux et calculateur, dont personne ne soupçonnait l’ambition ?
À trois jours de l’échéance de l’ultimatum fixé par la Cedeao aux putschistes nigériens pour rendre le pouvoir à Mohamed Bazoum, le général Abdourahamane Tiani déclare qu’il « refuse toute ingérence dans les affaires intérieures » de son pays.
Un petit avion de liaison a décollé de Niamey ce 2 août avec, à son bord, plusieurs officiers chargés de réfléchir à un renforcement de la coopération avec le Mali.
Dans un communiqué, les colonels putschistes précisent qu’ils refusent d’appliquer les sanctions décrétées par la Cedeao et qu’ils pourraient quitter l’organisation de la sous-région.
Le sommet extraordinaire de la Cedeao sur la situation au Niger s’est achevé à Abuja, ce 30 juillet, par un discours de fermeté : l’organisation régionale donne une semaine à la junte pour rendre le pouvoir à Mohamed Bazoum. Le Tchadien Mahamat Idriss Déby Itno se trouve à Niamey en tant qu’émissaire.
Daouda Takoubakoye et Oumar Moussa, deux des principaux collaborateurs de Mohamed Bazoum, dénoncent les arguments avancés par les putschistes pour justifier le coup d’État contre le président nigérien.
Le chef de la garde présidentielle a annoncé vendredi 28 juillet à la télévision nationale avoir pris la tête du Conseil national de sauvegarde de la patrie (CNSP), qui a renversé le président Mohamed Bazoum deux jours plus tôt.
Washington a désigné trois hauts gradés comme étant les chevilles ouvrières de l’arrivée de Wagner dans le pays. Leurs avoirs ont été gelés et toute transaction avec des personnes ou des entreprises américaines leur sont interdites.
Une demi-douzaine d’enseignants enlevés vendredi à quelque 150 kilomètres au nord de Mopti ont été libérés, a annoncé le gouvernement malien lundi 28 octobre. Selon une source sécuritaire, les assaillants avaient attaqué l’école car des cours y sont dispensés en français.
Le « Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans », organisation jihadiste née de la récente fusion de plusieurs groupes du Sahel, a revendiqué ce samedi 1er avril une attaque menée le 29 mars contre l’armée malienne, selon le centre américain de surveillance des sites jihadistes SITE.
Le Mali déplore deux nouvelles victimes de jihadistes présumés lundi. Un garde national et son cousin ont été tués dimanche à Tombouctou par « de présumés terroristes » dans une « attaque ciblée », selon un officier de l’armée malienne.
La Force d’intervention conjointe multinationale a repris le contrôle de Damasak, ville du Nord-Est tombée aux mains de Boko Haram il y a deux ans. Les jihadistes avaient alors tué plus de 200 personnes et kidnappé des centaines d’enfants.
Selon un document déclassifié publié mardi par l’administration américaine, Oussama Ben Laden disposait d’au moins 29 millions de dollars dissimulés au Soudan, qu’il destinait au financement du jihad.