Abiy Ahmed est un homme politique éthiopien, né le 15 août 1976 à Beshasha. Il occupe le poste de Premier ministre depuis le 2 avril 2018. Il a suivi une formation en sciences informatiques et obtenu un doctorat en gestion du leadership transformationnel. Sa carrière politique a débuté au sein du Parti des services sociaux et de la justice (SSPJ), où il a occupé des postes de responsabilité.
Son accession au poste de Premier ministre en 2018 a été un tournant majeur pour le pays, tant Abiy Ahmed a rapidement lancé des réformes politiques et économiques audacieuses. L’une de ses réalisations les plus marquantes a été sa contribution à la résolution du conflit entre l’Éthiopie et l’Érythrée qui a abouti à la normalisation des relations entre les deux pays et lui a valu le prix Nobel de la paix en 2019.
Cependant, son mandat n’est pas venu à bout des tensions ethniques internes et des conflits régionaux. Entre 2020 et 2022, la guerre du Tigré fait quelque 600 000 morts selon l’UA. Le 1er janvier 2024, il signe un mémorandum d’entente avec le Somaliland qui prévoit la concession à l’Éthiopie d’un bail de cinquante ans sur le port en eau profonde de Berbera et l’installation d’une base militaire éthiopienne au Somaliland en échange d’une reconnaissance diplomatique éthiopienne du Somaliland et de parts dans la compagnie aérienne Ethiopian Airlines. L’accord vaut à l’Éthiopie les critiques de la communauté internationale.
À trois ans d’une présidentielle à laquelle, répète-t-il, il ne se présentera pas, le président de Djibouti parle de ses voisins, des bases militaires, de ses opposants… Et dresse en creux le portrait de son futur candidat.
La dernière tournée de quatre jours du président Macron sur le continent n’a servi à rien, selon le député français Aurélien Taché. Pour être efficiente, la stratégie africaine de Paris doit devenir un vrai sujet de politique intérieure.
Le secrétaire d’État américain en visite en Éthiopie a notamment appelé à déterminer les responsabilités dans les atrocités commises pendant la guerre au Tigré.
Le secrétaire d’État américain doit s’entretenir ce mercredi à Addis-Abeba avec le Premier ministre, Abiy Ahmed. Objectif : renouer les liens historiques entre les deux pays après deux années de conflit dans le Tigré et contrer l’influence de la Russie.
Proche du Premier ministre, dont il a été le conseiller, ce jeune technocrate qui a géré le premier fonds souverain éthiopien a pour mission de rassurer les investisseurs privés à l’heure où l’économie nationale traverse une phase critique.
Le ministre chinois des Affaires étrangères en tournée sur le continent a voulu rassurer les partenaires habituels. Tout en consolidant l’influence de son pays en Afrique francophone.
Un groupe d’officiels est arrivé ce lundi 26 décembre à Mekele, la capitale de la région rebelle du Tigré, pour une visite officielle, après l’accord de paix signé début novembre.
Grâce à une forte implantation – y compris dans les zones reculées – et à des produits financiers mieux adaptés aux besoins locaux que les établissements traditionnels, Saba Islamic Bank, Salaam African Bank et East Africa Bank ont largement contribué à améliorer le taux de bancarisation du pays. Et poursuivent leur essor.
La libéralisation du secteur bancaire éthiopien aiguise l’appétit des géants africains de la finance. Leur entrée sur le marché s’annonce pourtant délicate.
Environ 65% des combattants rebelles ont été « désengagés » des lignes de front dans la région du Tigré, un mois après un accord de paix signé avec le gouvernement fédéral éthiopien, a annoncé le commandant en chef des forces rebelles.
Cerné par la guerre civile en Éthiopie et au Yémen, par une Somalie en proie à ses démons intérieurs et une Érythrée irrémédiablement hostile, Djibouti apparaît comme un îlot de stabilité. Et Ismaïl Omar Guelleh, au pouvoir depuis plus de vingt-trois ans, comme le garant de cette paix.
Malgré des années de consolidation, le marché africain des télécoms regorge toujours d’opportunités d’expansion. Tour d’horizon des principaux deals en cours.
Alors que le conflit s’est intensifié ces derniers jours et que les négociations prévues en Afrique du Sud, sous l’égide de l’Union africaine, ont été reportées, la balle est désormais dans le camp du Premier ministre Abiy Ahmed.
Quelques heures après le lancement officiel de ses services à Addis-Abeba, l’opérateur de télécommunications d’origine kényane a annoncé avoir obtenu une licence pour des services de transfert d’argent par téléphone.
Le gouvernement d’Abiy Ahmed et la rébellion menée par Debretsion Gebremichael doivent se retrouver en Afrique du Sud pour tenter de trouver une solution à un conflit qui dure depuis près de deux ans.
À court de liquidités en raison de la guerre dans le Tigré, l’Éthiopie ouvre son économie aux investisseurs étrangers pour relancer sa croissance. Son nouveau fonds souverain les séduira-t-il ?
Il est au cœur des tensions entre l’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan. Le grand barrage de la Renaissance a été mis en service ce 20 février en présence du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed. Dix millions de tonnes de béton, 175 mètres de haut… Découvrez cet ouvrage hors normes en infographies.
En lice pour un second mandat, le patron de l’OMS doit composer avec l’hostilité du Premier ministre de son propre pays. Décryptage d’une rivalité exacerbée par la guerre dans le Tigré.
Les rebelles tigréens ont repris dimanche 12 décembre le contrôle de Lalibela, ville du nord de l’Éthiopie qui abrite un site classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Le gouvernement éthiopien avait annoncé s’en être emparé onze jours auparavant.
Rivalité dans la Corne de l’Afrique, positions opposées s’agissant de l’Égypte, du Qatar, des conflits en Libye et en Syrie… Entre Ankara et Abou Dhabi, la mésentente était totale depuis neuf ans. Pourquoi se reparlent-ils aujourd’hui ?
Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a exhorté mardi 30 novembre les rebelles du Tigré à se rendre, affirmant que les forces gouvernementales se rapprochaient de la victoire, une semaine après s’être engagé à diriger les opérations militaires sur le front.
À son arrivée aux affaires, en 2018, le Premier ministre suscitait un immense espoir populaire. Mais trois ans plus tard, dont douze mois de conflit au Tigré, il est au bord du gouffre, entraînant son pays avec lui.
La présidente de l’Éthiopie, qui n’a qu’un rôle protocolaire, n’approuve ni ne soutient la politique belliciste du Premier ministre, Abiy Ahmed. Lequel ne veut rien entendre.
Allié aux rebelles tigréens du TPLF, l’Armée de libération oromo (OLA), dirigée par Jaal Marroo, menace de marcher sur Addis-Abeba. Cette convergence des luttes peut-elle avoir raison du Premier ministre éthiopien ?
Alors qu’Addis-Abeba se prépare à un possible assaut des combattants du TPLF alliés à ceux de l’OLA, le Premier ministre éthiopien est au pied du mur. Et les pays voisins s’inquiètent des répercussions de la crise.
Deux ans après avoir reçu le prix Nobel de la paix, le Premier ministre éthiopien est cité parmi les possibles auteurs de crimes de guerre dans la région du Tigré. Et certains observateurs anticipent déjà sa chute.
Circonscrits les premiers mois à la région du Tigré, les combats ont gagné l’Amhara et l’Afar. Alors que les rebelles disent avoir pris le contrôle de deux villes stratégiques situées à 400 km de la capitale, le Premier ministre appelle ses concitoyens à s’armer.