L’ACTU VUE PAR – Avocat de profession, le Camerounais Jacques Jonathan Nyemb préside, depuis juin 2022, le Conseil pour le suivi des recommandations du sommet Afrique-France. Il plaide pour une refondation des relations entre l’Afrique et l’Europe.
L’ACTU VUE PAR – L’historien et politologue camerounais Achille Mbembe revient sur la poussée du Rassemblement national en France et sur la responsabilité collective de la société française.
L’historien et politologue camerounais a été désigné, ce 14 mars, lauréat du prix Holberg pour les arts et les lettres, les sciences humaines, le droit et la théologie. Il lui sera décerné le 6 juin prochain à l’Université de Bergen, en Norvège.
Depuis les États-Unis où il s’est installé en 1995, Richard Bona, chanteur et bassiste américain d’origine camerounaise, est l’un des plus virulents pourfendeurs du régime de Paul Biya à l’étranger. Il s’est ainsi attiré la sympathie des milieux d’opposition, mais aussi l’ire des pontes du régime.
La Fondation de l’innovation pour la démocratie a tenu sa première rencontre annuelle au début de juillet, en Côte d’Ivoire, sous la férule de son initiateur, l’historien camerounais Achille Mbembe. Objectif : miser sur une démocratie réinventée. Un projet louable mais qui laisse dubitatif, selon Yann Gwet.
L’effet de loupe autour de certaines déclarations extravagantes du rappeur congolais ne doit pas occulter une réalité qui n’a rien de complotiste : l’effacement de l’Histoire de l’Afrique induit par la colonisation, auquel sont confrontées les diasporas noires.
Jusqu’en septembre 2023 se tient au Zeitz Mocaa (Cape Town), l’exposition « When We See Us : A Century of Black Figuration in Painting ». Un tour d’horizon complet de la peinture figurative portée par les artistes noirs de tous horizons.
Depuis le voyage d’Emmanuel Macron fin juillet 2022 au Cameroun et au Bénin, et son discours devant les ambassadeurs, le 1er septembre, Paris a totalement changé de stratégie pour riposter aux attaques des cyberinfluenceurs francophobes. Avec des résultats pour le moins mitigés.
De Bamako à Ouaga, les partisans des juntes au pouvoir affichent des positions pro-russes et anti-françaises pour se donner une posture révolutionnaire. Bien commode quand on tente, comme Abdoulaye Maïga devant l’ONU, de masquer un échec politico-sécuritaire.
Chaque dimanche de l’été, Jeune Afrique invite écrivains et artistes à partager leurs coups de cœur musicaux. Cette semaine, le libre penseur camerounais.
Beaucoup lui ont reproché d’avoir accompagné le président français lors de son dernier voyage au Cameroun et s’interrogent sur leur proximité apparente. Le philosophe réplique et revient sur ses engagements.
Architecte intellectuel du sommet Afrique-France de Montpellier, Achille Mbembe a pris position pour la réélection du président français. Selon l’historien camerounais, cinq grands axes devraient guider la politique africaine du second quinquennat du chef de l’État.
En tenant à l’écart les dirigeants politiques lors du sommet Afrique-France en octobre dernier, Emmanuel Macron souhaitait renouveler ses relations avec le continent. Mais cela ne peut se faire que si l’Afrique elle-même réinvente sa conception du pouvoir.
Critiquable par certains aspects, le nouveau sommet Afrique-France qui s’est tenu les 8 et 9 octobre à Montpellier pourrait, dans sa forme, servir de modèle de débat démocratique intergénérationnel entre les présidents et la jeunesse du continent.
La société française et les sociétés civiles africaines n’ont plus seulement un passé, mais des millions d’enfants en commun. Il faut donc qu’elles dialoguent, en se tournant vers l’avenir.
L’événement, qui devait se tenir du 8 au 10 juillet, se déroulera finalement le 8 octobre autour d’Emmanuel Macron et d’Achille Mbembe. Jeune Afrique en dévoile le programme.
Il est l’un des plus grands philosophes de notre temps. Que pense-t-il du mouvement décolonial, de la condition noire, de l’islam ? Comment voit-il l’avenir de l’Afrique et sa relation avec la France et le monde ? Entretien exclusif.
En participant au sommet de Montpellier, les 9 et 10 juillet 2021, Achille Mbembe et d’autres intellectuels africains se font « la voix de leur maître ». Il n’appartient pas à la France de guérir le continent de son trauma postcolonial.
L’historien camerounais, sollicité par Emmanuel Macron pour préparer l’échange qu’il entend avoir avec la société civile lors du prochain sommet Afrique-France, en juillet, explique les raisons qui l’ont poussé à accepter cette mission.
Sollicité par le président français pour accompagner une série de rencontres préalables à un grand débat sur les relations entre la France et l’Afrique, l’historien camerounais a obtenu la participation de nombreuses personnalités.
Pour tenter de réduire les anticoloniaux au silence, des esprits haineux, en Allemagne et en France, accusent Césaire, Fanon, Senghor et Saïd d’antisémitisme. Pourtant, ces intellectuels, comme de nombreux Africains, ont combattu le nazisme, rappelle Achille Mbembe, qui a lui-même été la cible de telles accusations.
Face au coût humain, environnemental et social d’une économie uniquement basée sur la croissance matérielle, l’Afrique peut, en puisant dans ses propres traditions, instaurer un nouveau modèle de gouvernement pour le XXIe siècle.
Des intellectuels africains répondent à Emmanuel Macron (1/4). Suite à l’interview accordée par le chef de l’État français à Jeune Afrique, le 20 novembre, plusieurs intellectuels ont souhaité lui répondre. Jeune Afrique a choisi de publier quatre de leurs contributions.
Pour l’historien et politologue camerounais, il n’y a rien à célébrer après soixante ans d’indépendance. Dans un entretien à Jeune Afrique, il appelle à « vaincre la tyrannie postcoloniale » et à « réenchanter l’Afrique ».
Accusé en Allemagne d’antisémitisme pour avoir dressé un parallèle entre l’apartheid en Afrique du Sud et la situation des Palestiniens, l’intellectuel camerounais Achille Mbembe a reçu le soutien de plusieurs grandes figures intellectuelles.
Cinquante intellectuels africains dont Kako Nubukpo, Alioune Sall, Felwine Sarr, Achille Mbembe, Reckya Madougou, Souleymane Bachir Diagne, Franck Hermann Ekra et Hakim Ben Hammouda cosignent cet appel à la mobilisation des intelligences, des ressources et de la créativité des Africains pour vaincre la pandémie de Covid-19.
Après des funérailles nationales dans l’immense stade de Harare, dont les 60 000 places sont restées aux deux tiers vides, un dernier hommage sera rendu à l’ex-président du Zimbabwe, ce lundi, dans son village de Kutama.
À en croire la vulgate officielle, les Camerounais viennent donc de reconduire à la tête de leur État un octogénaire qui en tient les rênes depuis près de trente-six ans. Pour Achille Mbembe, le pays ne s’en sortira pas sans une réforme radicale de la forme de l’État.