La 9e édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité s’est achevée ce 28 novembre, en l’absence de délégation des régimes militaires ouest-africains.
Le président gambien a suspendu jusqu’à la fin de l’année les déplacements à l’étranger pour lui et tous les ministères afin de réduire les dépenses publiques.
Les ministres des Affaires étrangères malien et burkinabè ont adressé, mardi 8 août, un courrier au Conseil de sécurité des Nations unies pour réaffirmer l’opposition de leurs pays respectifs à toute intervention militaire de la Cedeao au Niger, laquelle serait « improductive, voire contre-productive ».
Alors que le bras de fer se durcit entre les auteurs du coup d’État au Niger et la Cedeao, plusieurs pays, notamment le Nigeria et le Sénégal, ont déjà indiqué qu’ils mobiliseront des troupes en cas d’intervention militaire vers Niamey. Jeune Afrique fait le point.
Dans un communiqué conjoint, les juntes malienne et burkinabè ont menacé l’organisation régionale d’entrer en guerre au Niger si une intervention militaire y avait lieu pour réinstaller le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions.
Quatre types de sirops importés d’Inde sont responsables de la mort d’au moins 70 enfants des suites d’insuffisance rénale aiguë en 2022, a indiqué une commission d’enquête de la présidence gambienne.
Le président Adama Barrow s’est engagé à mettre en place le bureau du procureur spécial qui jugera les crimes commis sous le régime de son prédécesseur.
Le gouvernement gambien a déclaré, ce mercredi, que le haut commandement de l’armée avait contrecarré un coup de force militaire la veille. Quatre soldats ont été arrêtés, selon le même communiqué, qui précise que la situation est « totalement sous contrôle ».
Des sirops frelatés sont soupçonnés d’avoir provoqué la mort de 69 enfants. Face à l’émoi, l’administration gambienne est accusée d’avoir manqué à son devoir de contrôle. Le Sénégal, lui, appelle les professionnels de santé à la vigilance.
Au moins un point de blocage subsiste entre Alassane Ouattara et Assimi Goïta pour la libération des 46 soldats détenus depuis trois mois au Mali : le lieu où ils seront remis aux autorités ivoiriennes.
Les présidents ghanéen et gambien Nana Akufo-Addo et Adama Barrow et le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, étaient à Bamako ce jeudi 29 septembre afin de négocier avec le régime d’Assimi Goïta.
Le président gambien s’est engagé à juger les responsables des crimes commis sous la dictature de son prédécesseur, dont l’ancien autocrate lui-même. Ce dernier sera-t-il extradé ? Voici les détails du dispositif mis en place.
L’ex-ministre gambien des Affaires étrangères prendra ses fonctions de président de la Commission de la Cedeao le 11 juillet. Il commence son mandat dans un contexte difficile.
Alors qu’un nouveau sommet de la Cedeao capital pour l’avenir du Mali doit se tenir ce dimanche 3 juillet, les tractations vont bon train dans la sous-région. Deux lignes s’opposent sur la position à adopter face à la junte malienne. Si le président nigérien prône la fermeté, son homologue togolais n’hésite pas à conseiller Assimi Goïta.
L’ACTU VUE PAR. Chaque samedi, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter des sujets d’actualité. Les victimes oubliées de Hissène Habré, le procès de Yahya Jammeh qui tarde à devenir réalité, mais aussi le procès Sankara et la rapidité inédite de la CPI dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine… L’avocat et activiste américain Reed Brody dit ses espoirs et déceptions.
Le parti du président gambien devrait être obligé de forger une coalition pour gouverner, indiquent les résultats des élections législatives publiés dimanche.
En RD Congo et au Sénégal du 20 au 22 février, Recep Tayyip Erdogan, le président turc, était accompagné d’un aréopage de patrons. Les dessous d’une diplomatie qui mêle amitié, business et sport.
Le parti de l’opposant gambien Ousainou Darboe a demandé mardi 14 décembre à la Cour suprême d’annuler la réélection proclamée du sortant Adama Barrow à la présidentielle.
Les 17 et 18 décembre, à Istanbul, le président Recep Tayyip Erdogan recevra une vingtaine de ses pairs du continent, pour la troisième édition de cet événement.
Le président sortant, Adama Barrow, a été déclaré très largement vainqueur de la présidentielle en Gambie dimanche 5 décembre. Une proclamation saluée dans les rues de Banjul par des dizaines de milliers de supporteurs, mais contestée par ses adversaires.
Les Gambiens attendaient toujours dimanche de connaître le nom de leur prochain président, un fastidieux décompte en cours donnant un avantage net mais provisoire au sortant Adama Barrow au lendemain de ce vote crucial.
LE MATCH DE LA SEMAINE… Jeune Afrique met en lumière un duel entre deux personnalités au cœur de l’actu. Le président gambien et son ancien vice-président sont les favoris pour la première présidentielle depuis la chute de Yahya Jammeh, le 4 décembre. Ils se livrent une bataille sans concession.
Le président gambien est en pleine campagne électorale. Pour s’assurer d’être réélu le 4 décembre, il a rassemblé autour de lui ses fidèles… et a scellé de nouvelles alliances.
Quinze dossiers de candidature à l’élection présidentielle prévue le 4 décembre ont été rejetés et six autres validés, dont celui du président sortant, Adama Barrow.
À moins de deux mois de la présidentielle, l’ancien chef de l’État n’a pas renoncé à peser sur la scène politique gambienne. Depuis Malabo, il rejette l’alliance conclue entre son parti et celui d’Adama Barrow, candidat à un nouveau mandat.
Le report, par le président gambien, de son entrevue avec la commission chargée d’enquêter sur les crimes de son prédécesseur, s’explique en partie par des calculs politiques, à cinq mois de la présidentielle.
La commission chargée de faire la lumière sur les crimes commis sous l’ère Jammeh devrait recommander des poursuites pénales contre l’ancien président. Encore faudrait-il pouvoir l’extrader…
Alors qu’il vient de lancer officiellement son Parti national du peuple (NPP), le président semble avoir oublié sa promesse de n’effectuer qu’un mandat de transition et se diriger vers une candidature à la présidentielle du 4 décembre.