A-t-il pris goût au pouvoir ? Investi début 2017, le chef de l’État avait promis de ne rester que trois ans. Il a depuis changé d’avis, au grand dam de ses anciens alliés.
Le gouvernement gambien a lancé dimanche une contre-attaque drastique pour éteindre le mouvement de contestation réclamant le départ du président Adama Barrow, interdisant avec effet immédiat le collectif à l’origine d’une manifestation ayant tourné à l’émeute.
Des centaines de Gambiens victimes du régime de l’ex-président Yahya Jammeh ont marché samedi dans les rues de Banjul pour « réclamer justice », alors que se multiplient les manifestations des opposants et des partisans de l’ancien homme fort du pays.
Depuis sa prestation de serment le 19 janvier 2017, le chef de l’État, élu pour cinq ans, est revenu sur sa promesse de démissionner au bout de trois ans. Un mandat pour rien ?
La présidente du Conseil économique, social et environnemental du Sénégal, Aminata Touré, participe du 17 au 18 janvier à l’Initiative de Lomé, au cours de laquelle des chefs d’État africains ont signé un engagement politique visant à lutter contre le trafic de faux médicaments. Elle appelle à la criminalisation du phénomène et à une meilleure coopération entre les États.
Des milliers de personnes ont défilé à Banjul lundi, exhortant Adama Barrow à quitter le pouvoir au bout de trois ans comme il s’y était engagé en 2016, alors que le président gambien a finalement manifesté son souhait de rester à la tête du pays jusqu’en 2021.
Le président gambien Adama Barrow a promis, samedi 9 décembre, des sanctions contre les responsables du naufrage, trois jours plus tôt, d’un bateau parti de son pays et transportant 200 migrants vers l’Espagne.
Le premier président de la Gambie indépendante, Dawda Jawara, renversé en 1994 lors du putsch mené par Yahya Jammeh, est décédé mardi à l’âge de 95 ans.
La cérémonie d’investiture du nouveau président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani a été l’occasion pour lui de plonger dans le grand bain diplomatique, d’abord accompagné de son prédécesseur et mentor Mohamed Ould Abdelaziz, puis seul.
La cour martiale a condamné lundi huit militaires gambiens à des peines allant jusqu’à neuf ans de prison, pour trahison et mutinerie contre le président Adama Barrow. Deux anciens généraux de l’ex-chef de l’État Yahya Jammeh ont également été acquittés au cour d’un autre procès tenu le même jour.
Le président Gambien Adama Barrow a limogé le vendredi 15 mars son vice-président, l’ancien opposant historique au régime de Yahya Jammeh Ousainou Darboe, et deux de ses ministres, sur fond de tension entre le chef de l’État et la direction du parti dont il est issu.
Le « Senegambia Bridge » a été inauguré par les présidents sénégalais et gambien. Macky Sall et Adama Barrow ont été les premiers à emprunter cet ouvrage qui va très largement fluidifier les transports entre les deux pays et favoriser le désenclavement de la Casamance, dans le sud du Sénégal.
La Commission vérité et réconciliation de Gambie, chargée d’enquêter sur les crimes commis pendant les vingt-deux ans du régime de Yahya Jammeh, a entamé ses auditions le 7 janvier, deux ans après la chute de l’ex-président.
L’interdiction de séjour aux États-Unis pour l’ancien président gambien Yahya Jammeh et sa famille subissent les conséquences logiques de conclusions établies depuis décembre 2017 par le Département du Trésor américain.
Des policiers et des directeurs d’agences environnementales ont été sanctionnés à la suite du rapport d’enquête sur la mort de trois manifestants, le 18 juin dans le village de Faraba Banta. Le gouvernement « a accepté et appliqué toutes les recommandations de la commission d’enquête ».
Le cinquième Forum international de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique s’est ouvert lundi 5 novembre à Dakar, en présence notamment du président Macky Sall, de la ministre française des Armées, Florence Parly, et en l’absence remarquée de chefs d’État, en dehors du président gambien, Adama Barrow.
En s’engageant à donner 10 % de son salaire pour le plan national de développement, le président gambien, Adama Barrow, a suscité des interrogations : mais combien gagne-t-il au juste ?
La Conférence internationale pour la Gambie qui s’est tenue mardi 22 mai à Bruxelles a permis de réunir 1,45 milliard d’euros auprès de pas moins de 42 bailleurs de fonds internationaux.
Une femme d’affaires de 46 ans, Rohey Malick Lowe, a été élue samedi maire de la capitale gambienne, Banjul, devenant la première femme portée à la tête d’une municipalité dans l’histoire politique de ce petit pays d’Afrique de l’Ouest, a annoncé dimanche la Commission électorale nationale.
La récente élection de l’opposant Julius Maada Bio en Sierra Leone, ou celle de George Weah au Liberia, montre une dynamique qui anime l’Afrique de l’Ouest depuis dix ans : ces pays ont presque tous connu une alternance au sommet de l’État. Cinq grandes raisons expliquent la débâcle des « sortants ».
Commissions, missions d’observation, biométrie, vote électronique… Tous ces outils déployés sur le continent doivent conduire à améliorer la fiabilité des scrutins.
La Gambie utilise un système de vote atypique dans lequel les bulletins sont remplacés par des billes. Présentation d’une méthode à très bas niveau technologique qui a pourtant fait ses preuves il y a un peu plus d’un an.
Après Kayes au Mali et Nouakchott en Mauritanie, Dakar est devenue le temps d’une semaine de festivités la capitale des communautés soninkés venues de toute l’Afrique de l’Ouest et au-delà.
Baba Hydara, fils du journaliste gambien Deyda Hydara, assassiné en 2004 à Banjul, prend ici la plume pour réclamer à l’Union africaine, à la Cedeao et à la société civile africaine de mettre tout en oeuvre pour que Yahya Jammeh ne profite pas d’une « impunité à vie ».
Après un peu plus de quatre ans d’absence, la Gambie se tourne de nouveau vers le Commonwealth. Une décision prise par le nouveau président Adama Barrow, qui marque une rupture avec la politique de son prédécesseur Yahya Jammeh.
L’arrestation et l’inculpation de Ismaila Ceesay pour « incitation à la violence » a déclenché une levée de boucliers au sein de la société civile gambienne, qui craint de voir poindre des méthodes comparables à celles de l’ancien dictateur Yahya Jammeh, un an après sa chute.
Un an après le départ de Yahya Jammeh, les Gambiens savourent leur liberté retrouvée mais ont surtout soif de changement. Catapulté à la tête du pays, le nouveau président peine à trouver ses marques et craint toujours un coup bas des partisans de son prédécesseur.