Le futur président gambien a été invité au sommet Afrique-France qui se tient ce samedi à Bamako. Un nouveau signal fort envoyé à Yahya Jammeh, cinq jours avant la fin officielle de son mandat.
Des dirigeants ouest-africains ont tenté de nouveau vendredi à Banjul de convaincre le président gambien Yahya Jammeh de céder le pouvoir le 19 janvier à son successeur élu Adama Barrow, pour mettre fin à la crise qui a provoqué l’exode de milliers de Gambiens.
Dans une interview accordée à BBC, Adama Barrow, vainqueur de la présidentielle gambienne, a estimé ce vendredi qu’il n’était « pas nécessaire » que Yahya Jammeh, le président sortant, s’exile à l’étranger. Pour lui, des « pourparlers directs » pourraient suffire à résoudre la crise post-électorale.
Faute de juges disponibles, la Cour suprême gambienne a annoncé mardi ne pas pouvoir statuer avant plusieurs mois sur le recours du président Yahya Jammeh contre sa défaite électorale face à l’opposant Adama Barrow.
Douze diplomates gambiens ont été limogés par le chef de l’État Yahya Jammeh. Ils avaient invité ce dernier à céder le pouvoir à Adama Barrow, vainqueur de l’élection présidentielle du 1er décembre.
Yahya Jammeh a rappelé le 27 décembre son ambassadeur à Dakar, Momodou E. Njie, lequel l’avait publiquement appelé à transmettre le pouvoir pacifiquement à Adama Barrow.
Le chef de l’armée gambienne Ousman Badjie a réaffirmé ce mercredi son « soutien inébranlable » à Yahya Jammeh. Celui-ci, pressé de quitter le pouvoir à la suite de sa défaite à la présidentielle, a saisi le même jour la Cour suprême de nouvelles plaintes contestant les résultats de l’élection de décembre.
Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Alieu Momarr Njie, a fui la Gambie pour le Sénégal, selon des sources familiales. Un exil forcé, compte tenu des menaces qu’il aurait reçues depuis qu’il a déclaré Adama Barrow vainqueur du scrutin présidentiel du 1er décembre.
Dans un an, Joseph Kabila sera-t‑il toujours au pouvoir en RD Congo ? La Gambie se sera-t‑elle enfin dotée d’un nouveau président en la personne d’Adama Barrow ? La Libye aura-t‑elle réussi la synthèse entre les partisans de Tripoli et ceux de Tobrouk ? Tour d’horizon des dossiers qui rythmeront 2017.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a félicité Adama Barrow pour sa victoire à l’élection présidentielle en Gambie, et a appelé à un transfert « pacifique, rapide et ordonné » du pouvoir.
Le président de la Commission de le Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), Marcel de Souza, a assuré à Jeune Afrique que, s’il privilégiait toujours le processus diplomatique, le recours à la force militaire pour déloger Yahya Jammeh n’était plus à exclure.
Le président sortant Yahya Jammeh, qui conteste les résultats de l’élection présidentielle du 1er décembre, a déclaré mardi soir à la télévision publique qu’il ne quitterait pas le pouvoir. Plus tôt, le porte-parole de l’opposition avait affirmé que le chef de l’État, qui a dirigé la Gambie pendant 22 ans, ne serait pas menacé de poursuites par le pouvoir d’Adama Barrow, vainqueur déclaré du scrutin.
Une dizaine de gardes du corps sénégalais, habituellement affectés à la sécurité des hautes personnalités de la République, assurent aujourd’hui la protection rapprochée d’Adama Barrow, qui a battu Yahya Jammeh à la présidentielle du 1er décembre en Gambie.
Malgré la médiation ouest-africaine et les pressions internationales, le parti de Yahya Jammeh a officiellement saisi ce mardi 13 décembre la Cour suprême gambienne pour demander l’annulation des résultats de l’élection présidentielle du 1er décembre, remportée par Adama Barrow avec près de 19 000 voix d’écart.
Le président gambien élu, Adama Barrow, a exhorté lundi Yahya Jammeh à céder le pouvoir sans attendre le recours en justice qu’il veut présenter devant la Cour suprême pour contester sa défaite au scrutin présidentiel du 1er décembre.
Le président gambien élu Adama Barrow a appelé samedi le chef de l’Etat sortant Yahya Jammeh à accepter sa défaite à l’élection présidentielle du 1er décembre, rejetant sa demande de nouveau scrutin, et il a exhorté ses propres partisans au calme.
Début novembre, il affirmait : « Allah m’a élu, seul Allah peut me retirer le pouvoir. » C’est désormais chose faite, au profit d’Adama Barrow. Et c’est un sacré coup de théâtre.
L’opposant historique de Yahya Jammeh a été libéré le 5 décembre, quelques jours après la défaite de son rival à la présidentielle. Au lendemain de sa libération, il a tenu une petite conférence de presse à son domicile près de Banjul.
Vainqueur surprise de l’élection présidentielle gambienne du 1er décembre, Adama Barrow l’a emporté sur Yahya Jammeh avec une avance plus réduite et un taux de participation inférieur a ce qui avait été annoncé, a-t-on appris mardi.
Le nouveau président gambien, Adama Barrow, a reçu « Jeune Afrique » et plusieurs médias francophones (RFI, France 24, TV5) à son domicile de Banjul, samedi 3 décembre, au lendemain de son élection. Interview.
Au pouvoir depuis 1994, le président gambien tant redouté de ses compatriotes a perdu l’élection présidentielle face à Adama Barrow et immédiatement reconnu sa défaite. Un dénouement inattendu qui ouvre une nouvelle page dans l’histoire de la Gambie.
Adama Barrow, candidat d’une coalition de l’opposition déclaré vendredi 2 décembre vainqueur de la présidentielle dans son pays, a salué « une nouvelle Gambie », se disant confiant dans l’attente de la réaction officielle de Yahya Jammeh, battu après 22 ans au pouvoir. Toutefois, le président sortant n’a pas encore réagi à sa défaite.
Déclaré vainqueur à l’issue de l’élection présidentielle du 1er décembre, le magnat de l’immobilier gambien, désigné candidat de l’opposition en octobre après l’arrestation de son leader historique Ousainou Darboe, met un terme aux 22 ans de règne de Jammeh.
Adama Barrow, le candidat de l’opposition, a été déclaré vainqueur de la présidentielle du 1er décembre face à Yahya Jammeh, avec 45,54% des suffrages exprimés, selon la commission électorale. Au pouvoir depuis 1994, ce dernier devrait faire prochainement une déclaration à la télévision nationale pour reconnaître sa défaite.
Le réseau internet et les communications avec l’étranger sont coupés depuis mercredi soir en Gambie, isolant le pays du reste du monde alors que se tient une élection présidentielle à l’issue incertaine, dont les résultats sont attendus dans la nuit de jeudi à vendredi.
Les Gambiens étaient appelés aux urnes ce jeudi pour élire leur Président. Confronté pour la première fois à une importante opposition, Yahya Jammeh, au pouvoir depuis 1994, pourrait être mis en difficulté.
Comme tous les cinq ans, Yahya Jammeh fera mine de se soumettre au verdict des urnes, le 1er décembre. Un vrai-faux suspense qui ne trompe personne, ni à Banjul ni ailleurs, et au terme duquel le chef de l’État, au pouvoir depuis 1994, devrait être reconduit à la tête du pays.
Lundi soir, quelques heures avant la fin de la campagne électorale pour la présidentielle du 1er décembre, Yahya Jammeh et Adama Barrow, le président sortant et le candidat de l’opposition, tenaient chacun des meetings nocturnes près de Banjul.
Le président gambien, Yahya Jammeh, a appelé ce mercredi à une élection libre, à l’ouverture de sa campagne pour le scrutin du 1er décembre. Pendant ce temps, les organisations militant pour le respect des droits de l’Homme s’inquiétent d’une série d’interpellations de journalistes.