« Il était une fois Air Afrique » (1/6). Mutualiser les moyens pour assurer aux jeunes nations africaines des liaisons aériennes entre elles et à l’international. Le 28 mars 1961, à Yaoundé, onze pays posent les jalons de leur compagnie commune.
Entre la capitale économique et la capitale politique du Cameroun, l’incompréhension vire à l’antagonisme. D’un côté, des entrepreneurs, de l’autre, des fonctionnaires, qui n’ont pas la même vision du pays et se détestent parfois cordialement. Ambiance…
Lorsque le Premier ministre camerounais, Ahmadou Ahidjo, déclare l’indépendance, il est loin d’être serein. L’ombre des nationalistes les plus intransigeants plane sur ce jour historique.
Il y a cinquante ans, le pays devenait indépendant et portait à sa tête Francisco Macías Nguema. S’ouvrait alors une décennie de terreur à ce jour peu documentée.
Au Cameroun, le système éducatif a été touché, comme d’autres, par la crise économique et le creusement des inégalités sociales. Mais au-delà, le pays semble atteint du « syndrome d’immunodéficience professionnelle acquise ». C’est l’avis de Fred Eboko, directeur de recherche à l’IRD, à Paris.
Johnny Hallyday est décédé dans la nuit de mardi à mercredi, des suites d’un cancer des poumons. Personne n’aura pu échapper à la nouvelle. En revanche, peu connaissent l’histoire camerounaise du rockeur français, qui poussa Ahmadou Ahidjo à fustiger « le comportement yéyé ».
Comme s’ils redoutaient encore l’esprit des morts, certains chefs d’État de l’Afrique centrale montrent peu d’empressement à rapatrier les corps de leurs prédécesseurs morts loin de leur pays.
L’année 1960 débute à peine, et en ce 1er janvier, les préparatifs de la cérémonie d’indépendance vont bon train à Yaoundé, sous l’œil désapprobateur des militants de l’UPC.
La Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2016 s’achève le 3 décembre sur une finale entre le Cameroun, pays organisateur, et le Nigeria, nonuple vainqueur de la compétition depuis 1991. Voici ce qu’il faut avoir retenu de cette CAN 2016 avant le coup d’envoi de cette affiche tant attendue.
Au Swaziland, au Cameroun ou au Burkina Faso, les moyens de transport présidentiels tombent en panne, quand ils ne sont pas saisis pour impayé ou quand ils ne disparaissent pas totalement…
Candidat ou pas ? Modification de la Constitution ou non ? Présidentielle anticipée ou maintenue en 2018 ? Paul Biya prend son temps pour trancher. Et laisse les prétendants à sa succession se déchirer. Analyse.
Alors qu’il vient de célébrer son 83e anniversaire, le président camerounais voit poindre des appels à une candidature anticipée, mais aussi des invitations à « dégager ». Le rappeur One Love met les pieds dans le plat présidentiel…
S’agissant du Cameroun, je doute fort qu’il y ait quoi que ce soit qu’il faille ajouter à ce que l’on sait déjà et qui n’a cessé d’être répété par beaucoup. Invention allemande, cette entité est vieille de 131 ans – assez pour qu’une histoire ait pu s’y dérouler et une mémoire s’y forger et, éventuellement, être partagée.
Nouvel épisode de notre série sur les palais des dirigeants africains. Pour échapper à sa fonction, l’ancien chef de l’État a surjoué ses ennuis de santé.
Mobiliser des capitaines d’industrie pour doper les exportations ? C’était l’idée du Gicam, le principal syndicat patronal du Cameroun. Elle tarde hélas à se concrétiser.
Après cinq ans de travaux, le Musée national a rouvert en janvier, à Yaoundé. De l’âge de pierre à l’histoire contemporaine, il offre une large palette d’oeuvres à admirer. Et exalte l’unité du pays.
La plupart des jeunes camerounais n’ont jamais connu d’autre président que Paul Biya. Hommes ou femmes, ils ont moins de vingt ans, mais sont gouvernés par des vieux. Un cocktail explosif, sur fond de chômage galopant.
Le 30 novembre 1989, le premier président de la République du Cameroun meurt. Les politiciens de 1958 avaient cru élire cet autodidacte pour une brève transition. Vingt-quatre ans plus tard, il quitta le pouvoir de son plein gré après avoir construit, dans des circonstances difficiles, le cadre institutionnel d’une nation moderne.
À l’occasion de la commémoration du 25 anniversaire de la mort d’Ahmadou Ahidjo, Jeune Afrique réédite une série d’articles consacrés à l’ex-président camerounais décédé le 30 novembre 1989.
Guérandi Mbara était l’un des cerveaux du putsch de 1984. Pendant trente ans, depuis son exil ouagalais, il a menacé de s’en prendre à Paul Biya, au nez et à la barbe des services spéciaux. En janvier 2013, il a disparu, rattrapé par son passé. Révélations sur les derniers jours de l’ex-ennemi public numéro un.
Large victoire pour le Cameroun mercredi, à Yaoundé, contre la Côte d’Ivoire (4-1) lors des éliminatoires de la CAN 2015. De son côté, l’Algérie s’est imposé 1 à 0 contre le Mali.
À la différence de la démission de Léopold Sédar Senghor au Sénégal, celle d’Ahmadou Ahidjo au Cameroun a suscité l’inquiétude dans plusieurs palais présidentiels en Afrique. À l’occasion de la commémoration du 25e anniversaire de la mort de l’ex-président camerounais, « Jeune Afrique » réédite un article paru dans son numéro double 1147/48 du 29 décembre 1982.
Seize mois après avoir quitté le pouvoir, l’ancien président camerounais a-t-il cherché à éliminer le successeur qu’il avait lui-même désigné ? À l’occasion de la commémoration du 25e anniversaire de la mort d’Ahmadou Ahidjo, « Jeune Afrique » réédite l’un de ses articles sur cette affaire, paru dans son numéro 1210 du 14 mars 1984.
Chez les Bamouns du Cameroun, il y a le sultan, proche de Paul Biya, et le maire, encarté à l’opposition. Foumban n’est pas grande, mais les deux hommes s’en disputent, depuis des années, le contrôle.
Depuis vingt-quatre ans, la dépouille d’Ahmadou Ahidjo repose au Sénégal… La veuve de l’ancien président réclame son rapatriement, mais Paul Biya ne lève pas le petit doigt. Entre rancune et intransigeance, retour sur un psychodrame qui n’en finit pas.
Spécialiste des questions de défense, cet ancien enseignant de l’École militaire interarmées de Yaoundé est le président de l’Union des forces démocratiques du Cameroun.
Aminatou Ahidjo, la fille du premier président camerounais, Ahmadou Ahidjo, mort en exil à Dakar en 1989, a accepté de rentrer au pays et de rallier le parti au pouvoir. Au grand dam de sa mère…
Le chef de l’État, Paul Biya, le sait, il n’a aucun intérêt à s’aliéner toute une partie du Cameroun. Ni à ce qu’un grand parti régionaliste voie le jour. Tout cela se paierait trop cher dans les urnes.