Placé en détention provisoire depuis cinq ans, l’ex-chef de l’État devrait comparaître dans les prochains jours pour haute trahison devant la Cour de sûreté de l’État. Un rebondissement inattendu, dans lequel son avocat voit « une manœuvre » du président Azali Assoumani.
Cinq étoiles, 60 millions de dollars d’investissement et des partenaires solides… Quinze ans après sa destruction, le légendaire palace de la Grande Comore, bientôt reconstruit, devrait rouvrir ses portes en juin 2024.
Une polémique se développe aux Comores autour de la santé de l’ex-président Ahmed Abdallah Sambi, principal opposant du président Azali Assoumani, emprisonné depuis plus d’un an et dont les proches tentent d’obtenir une évacuation sanitaire.
En cette fin de novembre 1989, la situation est tendue dans l’archipel des Comores. Les volontés du président, du peuple, des forces armées et des influences étrangères créent une situation politique électrique. Le 26 du mois, la tension atteint son paroxysme.
Ancien chef d’état-major de l’armée comorienne arrivé au pouvoir par les armes en 1999 avant d’être élu au suffrage universel en 2002, Azali Assoumani a été réélu cette année, dix ans après avoir quitté la présidence et passé la main à Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, l’un de ses plus féroces contempteurs.
L’ex-putschiste et ancien président Azali Assoumani a été élu chef d’État des Comores après une élection présidentielle partielle dans des bureaux où le second tour avait été entaché de violences, selon les résultats officiels proclamés dimanche par la Cour Constitutionnelle.
Les électeurs comoriens se sont rendus mercredi en grand nombre aux urnes pour départager l’ex-putschiste Azali Assoumani et le candidat du pouvoir sortant « Mamadou ». Un scrutin présidentiel partiel sous haute sécurité.
Les Comoriens votaient dimanche pour élire leur président dans un climat tendu, notamment à Anjouan, l’une des trois îles du pays qui devrait s’avérer décisive pour départager les trois candidats en lice au second tour.
Le principal parti d’opposition comorien, le Juwa, dont le candidat à la présidentielle ne s’est pas qualifié pour le second tour, se déchire sur le choix du candidat à soutenir pour le scrutin du 10 avril.
Figure emblématique de la défense des droits de l’homme, il avait milité pour la légalisation du MTI, ancêtre d’Ennahdha, dans les années 1980. Avant de se brouiller avec son chef en 2006.
Selon les résultats provisoires, le vice-président des Comores et candidat du parti au pouvoir, Mohamed Ali Soilihi, est arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle de dimanche. Le second tour doit avoir lieu le 10 avril.
Les bureaux de vote ouvraient progressivement dimanche aux Comores pour le premier tour de l’élection présidentielle, en raison du retard pris dans l’acheminement du matériel électoral dans plusieurs régions.
La Cour constitutionnelle des Comores a invalidé la candidature d’Hachim Saïd Hassane à l’élection présidentielle car son colistier ne possède pas de carte d’électeur biométrique. Ce dernier, handicapé, se déplace à l’aide de ses mains et ses empreintes digitales sont donc élimées.
Le 21 octobre 1993, le président burundais Melchior Ndadaye, était assassiné, s’ajoutant à la longue liste des chefs d’État du continent morts de manière brutale au pouvoir. Retour sur un peu plus d’un siècle d’assassinats politiques.
Les Comores votent dimanche pour le deuxième tour des législatives dans un face-à-face tendu entre le camp de l’ex-président Ahmed Abdallah Sambi, partisan d’un rapprochement avec le monde musulman, et la majorité présidentielle actuelle réputée plus francophile.
Le second tour des législatives aux Comores verra s’affronter dans un face-à-face à l’issue incertaine, le parti du président Ikililou Dhoinine à celui de son prédécesseur, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi.
Chez les Abdallah, il y a le père, l’ex-président disparu en 1989. Mais, depuis vingt ans, ce sont ses fils qui s’invitent sur le devant de la scène politique. L’un d’eux vient d’être inculpé d’atteinte à la sûreté de l’État.
Des associations et un parti politique comoriens ont annoncé vouloir déposer plainte à Paris. L’objet de la plainte : la tentative de coup d’Etat du 20 avril aux Comores à laquelle auraient participé des Français et des Franco-Comoriens.
Une quinzaine de personnes suspectées de tentative de putsch ont été arrêtées. Mercenaires, militaires, hommes d’affaires… Sur l’archipel, le scénario n’est que trop connu.
Les dénonciations de fraudes massives n’ont pas eu d’effet et le candidat du pouvoir, Ikililou Dhoinine, a été reconnu vainqueur du second tour de la présidentielle comorienne. Ces résultats doivent être confirmés d’ici à deux semaines par la Cour constitutionnelle.
« Microphone » de l’Égyptien Ahmad Abdallah a remporté le Tanit d’Or, récompense suprême des Journées cinématographiques de Carthage (JCC), dont la 23e édition a été clôturée dimanche soir à Tunis.
Le colonel Combo Ayouba, un « chef de corps » de l’Armée nationale de développement (AND) réputé proche du président, a été assassiné par des inconnus à son domicile, d’après une source policière.