Des membres de la communauté comorienne de France ont constitué un gouvernement d’union nationale en exil pour obtenir le départ du président Ahmed Abdallah Sambi, et en appellent à la France pour mettre fin à la crise politique de l’archipel.
Le climat se dégrade entre l’armée et l’exécutif comorien, sur fond de vives tensions politiques. Le chef d’état-major de l’armée, le général Salimou Amiri, accuse désormais l’entourage du président Ahmed Abdallah Sambi de vouloir le « liquider ».
Contrairement à ce que suggère la Fondation Carter, la commission électorale soudanaise n’a pas l’intention de reporter les élections nationales prévues le 11 avril prochain.
La prochaine identification des corps devrait permettre leur inhumation aux Comores. Une médiation a été engagée entre les familles et la compagnie aérienne.
La Ligue arabe a dénoncé « l’occupation française » de Mayotte après que l’île a voté « oui » par référendum pour devenir un département français. Les Comores, membres de l’organisation, s’opposaient à ce scrutin, estimant entre autres qu’il violait sa souveraineté.
La mort du président bissau-guinéen Joao Bernardo Vieira, tué dans un attentat à Bissau, porte à 30 le nombre de Chefs d’Etat ou de Gouvernement africains assassinés, moins de 40 ans après les indépendances.
La loi sur la citoyenneté économique, qui pourrait permettre à des milliers d’apatrides koweïtiens, les bidouns, d’obtenir un passeport comorien, fait polémique.
L’ancien Premier ministre comorien, Hamada Madi Boléro, exilé en France depuis 2006, a été arrêté alors qu’il accompagnait le rapatriement aux Comores du corps de son neveu, décédé en France, a appris APA samedi à Moroni, la capitale.
Un grand rassemblement pour dénoncer à la fois la loi relative à la naturalisation de nombreux investisseurs koweïtiens et le projet de révision de la Constitution comorienne, s’est déroulé ce jeudi à Moroni, la capitale du pays, a constaté APA.
Après les sanctions qui le frappent, le président de l’île d’Anjouan, coupable de s’être maintenu illégalement au pouvoir, pourrait en être délogé. Militairement.