Dans un climat d’affaires crispé et suspicieux marqué par une série de méga-procès pour corruption, le monde de l’entreprise algérien attend beaucoup de la nouvelle équipe gouvernementale.
Les funérailles de l’ancien chef d’état-major de l’armée ont débuté mercredi, à l’arrivée de sa dépouille au Palais du peuple, bâtiment officiel d’apparat à Alger. Ahmed Gaïd Salah est décédé lundi des suites d’un malaise cardiaque.
Le général-major Saïd Chengriha est devenu, le 23 décembre, le nouveau chef d’état-major de l’armée nationale populaire (ANP) par intérim à la suite du décès d’Ahmed Gaïd Salah. Homme de terrain et novice politique, il hérite d’une « situation inédite et difficile », marquée par un mouvement de contestation populaire inédit.
Le vice-ministre de la Défense et chef d’état-major de l’Armée, Ahmed Gaïd Salah, 79 ans, est décédé ce lundi 23 décembre à Alger, a annoncé ce matin la radio d’État.
L’élection d’Abdelmadjid Tebboune à la présidence de l’Algérie est une tentative du régime, pilotée par l’armée, « de se régénérer sans changer de formule », estime Mouloud Boumghar, professeur algérien de droit international et proche du Hirak. Entretien.
Dans leur réponse au mouvement de contestation populaire qui secoue l’Algérie depuis dix mois, certains services de sécurité se sont particulièrement inspirés de trois ouvrages politiques de référence.
Depuis le début du mouvement le 22 février, les caricaturistes algériens accompagnent la contestation qui secoue leur pays, renouvelant une tradition de la satire déjà bien ancrée. Alors que les électeurs votent ce jeudi pour un scrutin présidentiel souhaité notamment par l’armée, ce regain d’activisme ne va pas sans risques.
Obstination et aveuglement, côté pouvoir. Intransigeance et mobilisation, côté population. Alors que la campagne pour l’élection présidentielle du 12 décembre a débuté depuis plus d’une semaine, la situation ressemble fort à une impasse, que le pays n’a guère le loisir de s’offrir.
Le chef d’état-major de l’armée Ahmed Gaïd Salah, homme fort de facto de l’Algérie, s’est réjoui mardi de « l’élan populaire » suscité par la présidentielle du 12 décembre, dont tout indique pourtant qu’elle est massivement rejetée par la population, sur fond de contestation du régime.
Alors que la campagne électorale a débuté dimanche 17 novembre, les candidats à la présidentielle du 12 décembre auront à faire face, à chacune de leurs apparitions publiques, à des manifestants qui rejettent le principe même de ce scrutin.
Présenter un candidat, ne pas le faire mais soutenir quand même le processus électoral, ou bien boycotter le scrutin ? Le choix taraude responsables et partis politiques algériens, à quelques jours de la date limite pour le dépôt des candidatures à l’élection présidentielle du 12 décembre.
Huit mois après les premières manifestations populaires, le pouvoir militaire algérien donne l’impression de tenir bon et entend imposer son élection présidentielle dans un contexte répressif.
Le milliardaire et député du FLN Baha Eddine Tliba, en fuite après s’être soustrait à la justice, a été arrêté mercredi 16 octobre, alors que son sort faisait l’objet de nombreuses spéculations et rumeurs. Retour sur le parcours de ce proche de Saïd Bouteflika et du général Gaïd Salah, dont il aurait menacé l’entourage de lourdes révélations.
Le chef d’état-major de l’armée et actuel homme fort de l’Algérie a accusé mardi certains manifestants d’être payés par de « l’argent sale » pour défiler contre la présidentielle que le pouvoir algérien entend organiser le 12 décembre, mais que rejette la contestation.
Abdallah Djaballah, le président du Front de la justice et du développement (FJD-Adala), a annoncé que son parti ne présentera pas de candidat à l’élection présidentielle du 12 décembre. Si l’islamiste plaide pour la poursuite du mouvement de contestation, il s’oppose à la violence et à la désobéissance civile. Entretien.
Depuis qu’elle doit jongler entre son parti, les marches du vendredi et son activité professionnelle, Zoubida Assoul, présidente du parti l’Union pour le changement et le progrès (UCP), n’a plus une minute à elle. L’avocate a accepté, pour JA, le temps d’une interview, de mettre ses appels en attente.
La police a empêché ce 8 octobre les étudiants de manifester à Alger comme ils le font chaque mardi depuis février, une première depuis le début du mouvement de contestation en Algérie.
Salah Goudjil, qui a pris la succession à la tête du sénat d’Abdelkader Bensalah, appelé au mois d’avril à assurer l’intérim du président Abdelaziz Bouteflika, apparaît comme le joker idéal de l’armée en cas de défaillance du chef de l’État. Portrait d’un moudjahid discret mais de plus en plus présent sur le devant de la scène.
Baha Eddine Tliba, milliardaire proche des cercles de l’ex-président Bouteflika, ne s’est pas présenté, jeudi 3 octobre, devant le tribunal de Sidi M’Hamed, à Alger. Le député FLN d’Annaba faisait l’objet d’une convocation afin d’être auditionné dans le cadre d’une enquête lancée contre lui pour corruption présumée.
Interdit de couverture médiatique, le jugement par un tribunal militaire de plusieurs anciens hauts responsables, dont Saïd Bouteflika et « Toufik », aura été pour le moins expéditif…
Après les échecs d’avril et de juillet, le pouvoir algérien tente d’imposer une nouvelle élection présidentielle le 12 décembre prochain. Les Algériens, mobilisés depuis plus de sept mois, la rejettent.
Pour le patron de l’armée, Ahmed Gaïd Salah, la tenue d’une présidentielle – fixée au 12 décembre – est la seule solution pour sortir de l’impasse politique. Et gare à celui qui tenterait d’en entraver le déroulement.
Au lendemain des peines de 15 à 20 ans de prison prononcées par le tribunal militaire de Blida contre Saïd Bouteflika et six autres prévenus, l’avocat de l’un de ces derniers, en l’occurrence le général « Toufik », ancien chef tout-puissant des renseignements, décrypte pour Jeune Afrique ce procès historique qui s’est tenu à huis clos.
L’opposant Karim Tabbou, figure du mouvement de contestation qui agite l’Algérie depuis sept mois, a été libéré ce mercredi après avoir été placé en détention le 12 septembre à la suite à son inculpation pour « atteinte au moral de l’armée », selon un de ses avocats.
Un tribunal militaire algérien a condamné à 15 ans de prison Saïd Bouteflika, le général Mohamed Mediene – dit « Toufik » -, son successeur à la tête du renseignement Athmane Tartag et Louisa Hanoune, pour « atteinte à l’autorité de l’armée » et « complot contre l’autorité de l’État ».
L’ancien ministre du Tourisme en Algérie, l’islamiste Abdelkader Bengrina, a annoncé samedi qu’il se présenterait à la présidentielle du 12 décembre pour laquelle il est le premier candidat.
Des milliers de personnes ont manifesté à Alger pour le 31e vendredi consécutif de mobilisation malgré un important déploiement des forces de l’ordre et quelques jours après l’annonce d’une présidentielle en décembre, un scrutin rejeté par le mouvement de contestation.
Elle ne faisait pas partie du clan Bouteflika. Pourtant, la leader trotskiste est elle aussi poursuivie par la justice et détenue depuis plusieurs mois. Décryptage.
La date du scrutin présidentiel a été officiellement fixée au 12 décembre par le chef de l’État par intérim Abdelkader Bensalah. Si la rue et l’opposition estiment que les conditions ne sont pas réunies, certains responsables et courants politiques semblent se résoudre à ce nouveau calendrier.
La 30e manifestation estudiantine hebdomadaire s’est tenue mardi 17 septembre à Alger et dans d’autres villes du pays. Malgré quelques arrestations et l’annonce de la tenue de l’élection présidentielle mi-décembre, la mobilisation ne faiblit pas. Explications.