Président d’El-Bina, un petit parti qui compte deux membres dans le gouvernement, cet islamiste en costume d’alpaga passé maître dans l’art de l’entrisme fourbit ses armes dans la perspective de la présidentielle de décembre 2024.
Déjà condamné le 1er décembre 2022 à dix ans de prison, Noureddine Bedoui est à nouveau jugé pour des faits de corruption présumée autour de la construction de l’aéroport de Constantine.
Ancien ambassadeur brutalement relevé de ses fonctions en 2016 après un coup de sang de Saïd Bouteflika, ce diplomate de carrière a été nommé représentant de l’Algérie à l’ONU pour défendre, entre autres, la « cause sahraouie ».
Abdelmadjid Tebboune se rendra en France en mai prochain. Sa dernière visite, lorsqu’il était Premier ministre en 2017, pour une rencontre informelle avec son homologue Édouard Philippe, lui avait coûté son poste. Retour sur un épisode qui a durablement marqué le président algérien.
Condamné à 100 ans de prison, celui qui était ministre de l’Industrie et des Mines sous Abdelaziz Bouteflika bat aujourd’hui tous les records. Portrait d’un ancien cacique devenu paria.
À l’issue d’un procès qui s’est achevé tard dans la nuit de mardi à mercredi, le parquet d’Alger a requis 18 ans de prison ferme contre l’ancien PDG de Sonatrach, poursuivi dans le cadre de l’affaire de l’acquisition en 2018 de la raffinerie Augusta, dans le sud de l’Italie.
L’ancien Premier ministre Noureddine Bedoui a été placé mardi 23 août sous mandat de dépôt pour des faits de corruption présumée. C’est le troisième chef de l’exécutif de l’ex-président Bouteflika à être incarcéré.
Incarcérés pour certains depuis plusieurs années, de nombreux ex-responsables du régime Bouteflika ont vu leur état physique et mental se dégrader. Au point que certains commencent à craquer.
Premier ministre de Bouteflika à deux reprises, entre 2012 et 2017, Abdelmalek Sellal ne devrait cependant pas rester plus de douze ans en détention. Explications.
Le président Tebboune affirme ne chercher l’appui d’aucune entité partisane. Des listes indépendantes se sont pourtant structurées autour de son projet de réforme institutionnelle, dans la perspective du scrutin législatif du 12 juin 2021.
L’ex-PDG du géant pétrolier algérien Sonatrach a été arrêté, le 20 mars, à Dubaï, et interrogé pendant plus de deux heures par un juge émirati, à propos de trois affaires distinctes.
La polémique enfle sur la rémunération des parlementaires. JA a demandé à plusieurs députés de l’Assemblée de détailler leurs émoluments pour faire la part de la réalité et du fantasme.
L’ancien Premier ministre a refusé à deux reprises de révéler l’origine de sa fortune avant de finir par craquer lors d’un procès en appel, le 9 janvier. Des révélations qui provoquent choc et consternation au sein de l’opinion.
Alors que l’ex-ministre des Télécommunications, Moussa Benhamadi, est décédé en détention préventive vendredi 17 juillet après avoir contracté le coronavirus, l’état de santé de nombreux anciens hauts responsables incarcérés provoque l’inquiétude.
Extrait de la prison d’El Harrach où il purge sa peine, l’ex-Premier ministre Ahmed Ouyahia s’est rendu au cimetière pour assister aux funérailles de son frère Laïfa. Une présence largement relayée sur les réseaux sociaux et les médias locaux, au point de faire oublier celui qui venait d’être enterré.
« On ne choisit pas sa famille » (1/5). Décédé le 21 juin d’une crise cardiaque alors qu’il assurait la défense d’Ahmed Ouyahia, son frère aîné, l’avocat Laïfa Ouyahia avait été l’une des premières figures publiques à réclamer, en 2019, la démission de celui qui était encore Premier ministre.
L’ancien gouvernement d’Abdelaziz Bouteflika a eu recours aux services de plusieurs cabinets de lobbying américains entre 2014 et mars 2020. Plongée dans les détails de ces contrats.
Réclamée par ses ex-Premiers ministres, Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, au box des accusés dans le cadre de plusieurs affaires de corruption, la comparution de l’ex-président algérien Abdelaziz Bouteflika permettrait de rétablir la confiance entre la justice et les citoyens. Et de changer, à terme, la pratique politique en Algérie.
L’ex-ministre de l’Industrie Abdeslam Bouchouareb est le haut responsable qui a été condamné à la plus lourde peine, vingt ans de prison, dans le procès anti-corruption inédit dont le verdict a été prononcé mardi 10 décembre. Pour quelles raisons a-t-il été plus sévèrement puni que d’autres, comme les ex-Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal ?
La justice algérienne a demandé samedi à entendre Saïd Bouteflika, le frère du président déchu, au troisième jour d’un procès pour corruption d’anciens hauts responsables politiques et hommes d’affaires algériens. Celui-ci a finalement préféré garder le silence.
Après un premier report lundi, le procès pour corruption présumée des deux ex-Premiers ministres, de plusieurs ministres et hommes d’affaires a repris mercredi 4 décembre. Une procédure judiciaire lourde de symboles, à quelques jours de l’élection présidentielle qui doit donner un successeur à Abdelaziz Bouteflika.
Le procès public pour corruption présumée impliquant deux anciens Premiers ministres et plusieurs ex-ministres, walis et hommes d’affaires ayant prospéré sous le règne de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika, débutera lundi 2 décembre au tribunal de Sidi M’hamed. Une dernière juridiction que la défense estime d’ores et déjà incompétente.
Son arrestation en mars a symbolisé le démantèlement du système Bouteflika. Mais pour son entourage, l’homme d’affaires Ali Haddad est victime d’une cabale politique.
Seddik Chihab et Azzedine Mihoubi se livrent un duel féroce pour prendre la tête du Rassemblement national démocratique (RND). Reportée une première fois, une réunion extraordinaire du conseil national du parti doit se tenir samedi 20 juillet pour désigner un successeur à l’ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia, incarcéré depuis le 12 juin.
L’ex-ministre de l’Industrie Youcef Yousfi, poursuivi notamment pour « dilapidation de deniers publics », a été placé dimanche en détention provisoire, selon la télévision publique algérienne. Titulaire de plusieurs portefeuilles entre 1999 et 2019, l’ancien responsable avait été placé la semaine dernière sous contrôle judiciaire.
Depuis trois mois, de nombreuses figures du système Bouteflika ont été incarcérées dans les prisons d’El-Harrach (Alger) et de Blida, du frère du président déchu aux ex-Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, en passant par les hommes d’affaires Ali Haddad ou Ahmed Mazouz. Quelles sont leurs conditions de détention ? Enquête.
L’ex-chef de gouvernement algérien Ahmed Ouyahia, incarcéré mi-juin dans le cadre de plusieurs affaires de corruption présumée, est amaigri, « moralement très affecté » et souffre d’une grave maladie, d’après des proches qui lui ont rendu visite récemment à la prison d’El Harrach.
L’ex-ministre de la Culture Azzedine Mihoubi est pressenti pour prendre la succession d’Ahmed Ouyahia à la tête du Rassemblement national démocratique (RND), à l’occasion d’une réunion extraordinaire de son conseil national qui doit se tenir samedi à Alger. Certains, comme l’ex-porte-parole Seddik Chihab et le membre fondateur Belkacem Mellah, ne l’entendent pourtant pas de cette oreille.
La mise en détention provisoire des anciens chefs de gouvernement Ouyahia et Sellal, ainsi que du ministre Benyounès, de l’ex-candidat à la présidentielle Ali Ghediri et de l’hommes d’affaires Mahieddine Tahkout, constitue le troisième volet d’une vaste purge opérée depuis début avril dans les secteurs économique et politique algériens.