Coup de tonnerre à Alger. L’ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia a été placé mercredi sous mandat de dépôt par un juge d’instruction de la Cour suprême, dans le cadre de l’affaire visant le businessman Mahieddine Tahkout.
Les dossiers de 12 anciens hauts responsables, parmi lesquels les ex-Premiers ministres Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, ont été transmis à la Cour suprême. C’est la première fois que des anciens chefs de gouvernement sont poursuivis par la justice dans des affaires de corruption.
Depuis la chute du clan Bouteflika, c’est le tout-puissant chef d’état-major de l’armée qui détient la réalité du pouvoir. Contre la volonté du peuple.
Depuis la démission de l’ex-président Bouteflika, le chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah mène une vaste purge contre des personnalités accusées de « complot contre l’autorité de l’État ». L’accusation se fonde principalement sur des contacts avec les réseaux de Saïd Bouteflika. Mais qui a rencontré qui ?
Après le ministre des Finances, Mohamed Loukal, le 29 avril, l’ancien Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia est entendu à son tour le 30 avril par le parquet d’Alger dans des dossiers de « dilapidation de fonds publics ».
L’ex-Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia et l’actuel ministre des Finances Mohamed Loukal ont été convoqués samedi par le tribunal d’Alger notamment pour « dilapidation des deniers publics », a annoncé la télévision publique algérienne.
Le Rassemblement national démocratique (RND), deuxième parti du pays au Parlement et membre de l’alliance présidentielle, est en plein déchirement. Belkacem Mellah, l’un des opposants de longue date au secrétaire général et ex-Premier ministre Ahmed Ouyahia, propose d’organiser un congrès extraordinaire pour désigner le successeur de ce dernier. Entretien.
Lâché de toutes parts sous la pression de la rue, Abdelaziz Bouteflika vit sans doute ses derniers jours à la tête de l’État. Tandis que son camp s’entre-déchire…
Après les déclarations de Seddik Chihab (RND) sur la présence « de forces extra-constitutionnelles » au pouvoir, c’est au tour d’Amar Saadani, ex-secrétaire général du FLN, de parler d’un « État profond » qui serait aux manettes depuis la maladie du président. Des déclarations et une situation commentées pour Jeune Afrique par Abou El Fadel Badji, cadre du parti présidentiel.
Les deux principaux partis politiques au Parlement, le Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND), ont exprimé leur soutien au mouvement populaire réclamant un changement radical dans la gouvernance du pays, appelant à engager le dialogue dans les plus brefs délais pour construire un nouveau système politique.
Dans un communiqué diffusé ce mercredi, le Rassemblement national démocratique (RND) a désavoué son porte-parole Seddik Chihab. Ce dernier avait déclaré la veille que le soutien de son parti à la candidature de Bouteflika à un cinquième mandat était une erreur au vu de son état de santé.
Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a présenté lundi 11 mars sa démission au président Abdelaziz Bouteflika, qui a nommé dans la foulée le ministre de l’Intérieur Noureddine Bedoui pour le remplacer.
La question du cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika, contre lequel un « nombre important » d’Algériens ont manifesté ces derniers jours, sera tranchée par les urnes, a affirmé lundi le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia, dans une première réaction officielle à ces protestations massives.
Abandonnée mi-janvier quand le corps électoral a été convoqué pour le 18 avril prochain, l’idée d’un report de l’élection présidentielle avait pourtant été acceptée un mois plus tôt lors d’une réunion à laquelle assistaient notamment le Premier ministre et Saïd Bouteflika, le frère de l’actuel président.
Depuis un an, l’Algérie fait tourner la planche à billets à plein régime dans le but de compenser son déficit budgétaire. Une stratégie périlleuse, selon plusieurs économistes.
Les entreprises publiques algériennes, en partenariat avec le conglomérat chinois, ont annoncé un investissement de 6 milliards de dollars dans un méga-projet d’exploitation et de transformation de phosphate. Objectif : faire passer le niveau de production nationale de 1 à 10 millions de tonnes par an.
Le chef de l’État et président du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Bouteflika, a nommé dimanche 25 novembre le président de l’Assemblée nationale coordinateur de l’instance dirigeante du parti. Une marque de confiance importante, à moins de cinq mois de l’élection présidentielle.
Les réserves de change de l’Algérie s’érodent à un rythme tel qu’elles risquent d’être totalement asséchées à l’horizon 2023. Les conséquences d’une telle perspective seraient tellement lourdes sur les plans économique et politique que des spécialistes n’excluent pas, toutes proportions gardées, un scénario semblable à celui du Venezuela.
Petites escarmouches sans conséquences entre membres du même gouvernement ou guerre à coups tirés ? Lundi 5 novembre, en déplacement à Oran où il a fait les éloges du bilan du président Bouteflika, le ministre de la Justice a critiqué avec virulence son Premier ministre.
La guerre ouverte opposant la majorité au président de l’Assemblée populaire nationale révèle au grand jour des luttes intestines pour le contrôle de l’État. Décryptage.
Le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia a pris clairement position contre le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Saïd Bouhadja, dans le conflit qui l’oppose à la majorité parlementaire.
Si la nouvelle loi sur la santé en Algérie, assouplit les conditions d’accès à l’interruption de la grossesse, elle ne constitue pas vraiment une franche avancée.
Ahmed Ouyahia, à la tête du Rassemblement national démocratique (RND), et Djamel Ould Abbes, patron du Front de libération national (FLN), ont fait front commun, lundi, pour plaider en faveur de la candidature d’Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat.
Tous mandats cumulés, Ahmed Ouyahia a déjà passé près de onze années à la primature. Le secret de cette longévité ? Ses modèles, sa capacité à endurer les épreuves, et une ambition tenace.
En l’espace de trois jours, les langues des politiques algériens se délient au sujet de l’affaire de la saisie de 701 kg de cocaïne au port d’Oran. Après le Premier ministre Ahmed Ouyahia, c’est au tour du ministre de la Justice de s’exprimer sur le sujet.
Crise politique en Tunisie, troubles sociaux au Maroc et avis de turbulences en Algérie : les gouvernements au Maghreb semblent ces jours-ci bien fragiles.
Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND (Rassemblement national démocratique) et Premier ministre depuis l’été 2017, a annoncé que son parti soutiendra officiellement la candidature du président Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat.
Trois responsables de cette communauté messianique ont écopé de six mois de prison. Une condamnation anti-constitutionnelle selon une ONG de droits de l’homme.