Les Algériens reprennent le chemin des urnes ce jeudi pour élire leurs responsables locaux. Enjeu principal de ce scrutin marqué par une campagne morose : (re)mobiliser les électeurs. Reportage.
À quelques jours des élections locales prévue ce jeudi 23 novembre, le youtubeur subversif algérois vient de publier une nouvelle vidéo dans laquelle il fustige une élite qui s’est accaparée les richesses du pays, laissant la population livrée à elle-même.
À deux semaines des élections locales, certains candidats ont eu recours à des affiches surprenantes, et parfois hilarantes, pour faire campagne. Florilège.
La fracture entre partisans et adversaires de la politique de réconciliation nationale menée depuis 1999 reste béante. Paix et stabilité peuvent-elles rimer avec justice ?
L’Algérien, Slim Othmani, président du conseil d’administration de NCA Rouiba analyse la crise économique du pays ainsi que le traitement du nouveau premier ministre Ahmed Ouyahia pour l’enrayer.
Pour « sauver l’État de la faillite », le Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia a opté pour la planche à billets. À cet effet, les députés ont adopté dimanche 8 octobre un texte autorisant le Trésor à emprunter directement à la Banque centrale. Au-delà de cette arme à double tranchant, quelles sont les mesures urgentes à prendre pour sortir du marasme ? L’avis des experts et des opérateurs privés.
Le Parlement algérien a adopté dimanche un texte autorisant le Trésor à emprunter directement à la Banque centrale, laissant craindre un recours à la « planche à billets » et un risque d’inflation dans un pays qui souffre de la chute des revenus pétroliers.
Dans son essai « L’Algérie, sortir de la crise », paru en 2015, l’ex-ministre des Finances Abdellatif Benachenhou expliquait que la production d’hydrocarbures serait largement absorbée par la demande locale à l’horizon 2030.
Le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia a demandé au groupe pétrolier public Sonatrach de reprendre l’exploration du gaz de schiste, suspendue après des manifestations d’habitants et de défenseurs de l’environnement, ont rapporté les médias algériens.
Le recours au financement non conventionnel est la seule issue possible pour sauver l’État de la faillite, a tonné le Premier ministre algérien, lundi matin, devant les sénateurs.
Entre avocats de son maintien au pouvoir et partisans de sa démission, voire de sa destitution, le débat sur la capacité du président algérien à exercer ses fonctions n’a jamais été aussi vif en Algérie. Enquête.
Pour combler le déficit public, les autorités algériennes vont recourir au « financement non conventionnel », selon les termes du Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Mais certains observateurs craignent une baisse du pouvoir d’achat des ménages.
Après la nouvelle loi sur la monnaie et le crédit, le conseil des ministres va pouvoir « introduire le financement non conventionnel au profit du Trésor public ». Un recours désespéré à « la planche à billets » pour compenser le déficit budgétaire de l’État algérien.
Endettement extérieur, contrôle de l’État sur les investissements étrangers… Le programme économique du Premier ministre Ahmed Ouyahia est resté otage des lignes rouges imposées par le président Abdelaziz Bouteflika, selon l’économiste Hassan Haddouche.
Le Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia, qui a succédé en août à Abdelmadjid Tebboune, a récemment reçu des responsables d’organisations patronales, à qui il a fait part de ses inquiétudes relatives à la situation financière du pays.
Premier ministre pour la quatrième fois, sur fond de crise économique aiguë, Ahmed Ouyahia assume sans états d’âme son statut de grand commis : loyal, obéissant et patriote. Portrait d’un soldat du régime aussi indispensable que mal aimé.
«Ces étrangers en séjour irrégulier amènent le crime, la drogue et plusieurs autres fléaux. » L’auteur de cette nauséabonde saillie ? Jean-Marie ou Marine Le Pen ? Donald Trump ? Geert Wilders ? Que nenni… Il s’agit d’Ahmed Ouyahia, ministre d’État et directeur de cabinet du chef de l’État algérien, Abdelaziz Bouteflika.
« Scandaleux » et « dignes de l’extrême droite ». Les défenseurs des droits de l’Homme en Algérie n’ont pas mâché leurs mots dimanche après les propos tenus la veille à l’égard des migrants par Ahmed Ouyahia, le directeur de cabinet du Président algérien.
Le FLN garde la majorité mais perd des sièges. Les principaux partis d’opposition aussi. Les électeurs, ne s’estimant pas représentés, ont boudé les urnes… Les législatives du 4 mai n’ont fait que des perdants.
En 1997, au lendemain d’une opération terroriste particulièrement meurtrière, le patron du RND, alors Premier ministre, s’était fait interpeller par son propre groupe parlementaire.
Sourde ou mise en veilleuse pendant qu’ils gouvernaient ensemble, la rivalité entre les partis jumeaux refait surface à la faveur des élections législatives de mai prochain. Qui l’emportera ?
Retour en grâce pour Ahmed Ouyahia. Le directeur de cabinet du président algérien Abdelaziz Bouteflika a à nouveau été élu jeudi 5 mai à une écrasante majorité à la tête du Rassemblement national démocratique (RND), deuxième force politique du pays.
Les 50 personnalités les plus influentes ont toutes, sans exception et chacune à son niveau, un rôle à jouer pour conduire l’Algérie sur la première voie.
Le directeur du cabinet présidentiel, Ahmed Ouyahia, a été élu Premier secrétaire du RND, la deuxième force politique au Parlement. Un plébiscite qui confirme son statut de successeur potentiel de Bouteflika.
Affaibli mais toujours lucide, Abdelaziz Bouteflika vit, se soigne et dirige le pays depuis son lieu de convalescence, transformé en siège de la présidence bis. Enquête sur un mode de gouvernance ad hoc.
Moins de deux mois après la réélection d’Abdelaziz Bouteflika pour un 4e mandat, la présidence algérienne a relancé dimanche le chantier de la révision de la Constitution, avec des consultations boycottées par l’opposition et plusieurs personnalités.
L’ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia assure à son entourage qu’il ne veut pas revenir en politique immédiatement. En attendant, les rumeurs vont bon train.
Onze ans après avoir pris la direction du RND, Ahmed Ouyahia, 61 ans, a dû démissioner la mort dans l’âme. Le temps de la retraite ou d’une longue traversée du désert ?