L’INTERVIEW ÉCO – Alors que les assemblées annuelles du FMI et la Banque mondiale se tiennent du 21 au 26 octobre, Ajay Banga, le président de la Banque mondiale et Rémy Rioux, le directeur général de l’AFD ont accordé une interview exclusive à Jeune Afrique.
L’ambition est de multiplier par trois les fonds alloués à l’Association internationale de développement (IDA) afin de mieux répondre aux besoins croissants des pays les plus démunis, dont la majorité est en Afrique.
En opération séduction lors des Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale, l’ancien cadre du secteur privé, soucieux de son image soigneusement forgée de défenseur des populations vulnérables, a fait en sorte que l’on ne s’appesantisse pas sur sa – trop – grande proximité avec les intérêts américains.
À l’occasion d’un échange avec le président du groupe de la Banque mondiale au Maroc, le milliardaire anglo-soudanais a vertement critiqué l’organisation de l’institution internationale.
Aux assemblées générales des institutions de Bretton Woods à Marrakech, le président de la BM, Ajay Banga, a appelé à endiguer ce qu’il considère comme « un recul des progrès » dans le combat contre la pauvreté.
À Marrakech, le président de la Banque mondiale cherche à repositionner la Banque mondiale pour mieux répondre à des défis mondiaux comme le changement climatique.
Longtemps décrié pour ses politiques d’austérité imposées, le FMI offre désormais un nouveau visage, plus social. La Banque mondiale est également en passe d’adopter une feuille de route remaniée pour se concentrer sur la lutte contre le changement climatique.
Malgré les obstacles posés par le séisme du 8 septembre, Marrakech s’apprête à accueillir les assemblées générales du FMI et de la Banque mondiale, témoignant de la résilience de la ville et de la confiance de la communauté internationale à son égard.
Nommé à la tête de l’institution de financement international, le 1er juin, cet homme au profil atypique et aux qualités recherchées était soutenu par les États-Unis. Il succède à David Malpass.
En réponse aux critiques croissantes relatives à sa légitimité, l’institution internationale doit reprendre le leadership sur la lutte contre le réchauffement climatique, et jouer la transparence au sujet de l’impact de ses prêts.
Désigné par le président américain Joe Biden pour diriger la Banque mondiale, Ajay Banga entame sa tournée mondiale en Côte d’Ivoire pour rencontrer les responsables de la Banque africaine de développement (BAD) et des membres du gouvernement.
La candidature de l’Indo-Américain Ajay Banga pour diriger la Banque mondiale ne fait pas l’unanimité. Pour autant, le continent appuie le choix de la Maison-Blanche. Explications.
L’ancien directeur général de Mastercard (2010-2020), Ajay Banga, a été désigné par Joe Biden pour succéder à David Malpass en tant que président de la Banque mondiale. Cet Américain né en Inde, issu de la sphère privée, est notamment spécialisé dans la mobilisation de fonds privés.