Né dans l’ombre du pouvoir, Aboubakar Ousmane Mey a choisi un parcours politique à rebours de celui de son père, ancien gouverneur du Nord, et surtout de son frère, ministre de l’Économie de Paul Biya.
Après avoir longtemps piloté en sous-main, le neveu de Paul Fokam Kammogne dirige désormais la filiale camerounaise du groupe panafricain qu’il est chargé de maintenir au sommet du paysage bancaire local.
Après avoir levé les subventions sur les produits pétroliers, comme l’avait préconisé le Fonds, Yaoundé pourra bénéficier d’un décaissement de 55,2 millions en droits de tirages spéciaux (DTS) de la part de l’institution. Une aide qui tombe à pic pour le pays, impacté par la crise économique.
« Trafic de bois : les coulisses du pillage » (2/5). Depuis près de quinze ans, au Cameroun, une nouvelle loi forestière censée juguler le commerce illicite de bois précieux est en gestation. En attendant sa promulgation, le trafic se poursuit, jusqu’à la frontière du Nigeria. Plongée au cœur d’une mafia aux racines profondes.
« Cameroun : les scénarios de la succession » (2/4). Que se passerait-il si, dans un an, Paul Biya n’était plus président ? S’est-il choisi un successeur ? Qui pourrait avoir sa bénédiction et celle du RDPC, essentielle pour qui espère un jour s’imposer dans les urnes ? JA s’est intéressé à ces ambitieux qui, dans l’ombre, avancent leurs pions.
Pour sa première visite au Cameroun et en Centrafrique, le vice-président de la Banque mondiale a conclu plusieurs accords de financement. Si l’ensemble du programme initial n’a pas pu être suivi, des accords portant sur plus de 500 millions de dollars ont été paraphés.
Franck Biya n’affiche – officiellement – aucune ambition politique. Aussi discret qu’influent auprès de son père, il prend soin de s’entourer d’amis d’enfance et de proches, issus pour la plupart des milieux économiques et financiers.
L’hospitalisation en France de Cavaye Yéguié Djibril, l’actuel président de l’Assemblée nationale camerounaise, a déclenché une lutte pour son éventuelle succession au perchoir.
Gracié en 2014, Michel Thierry Atangana, homme d’affaires français d’origine camerounaise, bénéficie du soutien de l’État français et de son président Emmanuel Macron, qui s’est entretenu fin juin avec son homologue Paul Biya.
Hausse du taux directeur, contrôle accru des changes, arrêt des avances directes aux États… Depuis un an, le nouveau gouverneur de la banque centrale s’efforce de reconstituer les réserves de change de la zone.
Paul Biya a remanié le gouvernement de son Premier ministre, Philémon Yang, ainsi que le cabinet civil de la présidence, vendredi 2 mars. René Emmanuel Sadi, Martin Belinga Eboutou, Edgar Alain Mebe Ngoh, Alamine Ousmane Mey, Paul Atanga Nji, Louis Paul Motaze… Que sont devenus les poids lourds du pouvoir ? Que retenir des changements ? Réponse en une infographie.
La crise anglophone s’est invitée jeudi à l’Assemblée nationale camerounaise. Les députés du Social democratic front (SDF, opposition), ont provoqué la suspension de la séance en réclamant « l’ouverture d’un dialogue inclusif » sur la situation dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
Poissons, voitures, plantes médicinales… plusieurs hausses des droits de douanes sont entrées en vigueur au 1er janvier selon une circulaire de la direction des douanes consultée par Jeune Afrique. Elle matérialise l’élargissement de l’assiette fiscale voulu par l’exécutif au prise avec un déficit commercial récurrent, l’entrée en vigueur d’un accord de libre-échange avec l’Union européenne et la possible ouverture de négociations avec le FMI.
Le gouvernement camerounais a été légèrement remanié vendredi par le président Paul Biya. Les principaux changements intervenus concernent la Défense, la diplomatie et le secteur économique.
Cet eurobond de 1,5 milliard de dollars, la première incursion du Cameroun sur les marchés internationaux, sera pilotée par Standard Chartered Bank of Cameroon et Société générale.
Le Cameroun a levé 153 milliards de F CFA (233 millions d’euros), avec un taux de sursouscription de 102 %, inférieur à celui de 160 % réalisé l’année dernière. Les banques locales ont souscrit à hauteur de 100 milliards de F CFA, avec une contribution de près de 50 % pour SCB Cameroun, l’arrangeur de l’opération.
Depuis sa cellule, Yves-Michel Fotso réagit au psychodrame que traverse actuellement la Commercial Bank-Cameroun, dont il est l’actionnaire de référence. Un entretien accordé à Jeune Afrique.
Depuis son arrivée au ministère des Finances du Cameroun, l’ancien banquier Alamine Ousmane Mey a imposé sa méthode… et une gestion qui ne veut rien laisser au hasard.
Formé en Allemagne, le nouveau ministre des Finances du Cameroun, Alamine Ousmane Mey, dirigeait jusque là Afriland First Bank. Il jouit d’une bonne réputation au niveau international.