Alassane Ouattara est le cinquième président de la Côte d’Ivoire, en poste depuis mai 2011. Réélu deux fois, il pourrait briguer un quatrième mandat en 2025. Né le 1er janvier 1942 à Dimbokro, dans le centre de la Côte d’Ivoire et issu d’une famille modeste, il a fait de brillantes études d’économie, qui lui ont permis d’intégrer le Fonds Monétaire International (FMI) en 1968. En 1973, il rejoint la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) où il gravit les échelons jusqu’à devenir vice-gouverneur en 1988, poste qu’il occupe jusqu’en 1990. Il est alors appelé par le président Félix Houphouët-Boigny pour devenir Premier ministre de Côte d’Ivoire. Il occupe ce poste jusqu’en 1993.
En 1999, il fonde son propre parti politique, le Rassemblement des Républicains (RDR), et se présente à l’élection présidentielle de 2000. Mais sa candidature est rejetée en raison de la controverse autour de son « ivoirité ».
Après une décennie de crise politico-militaire, Alassane Ouattara remporte finalement l’élection présidentielle de 2010 face à Laurent Gbagbo, dans un scrutin marqué par des violences.
Il prête serment le 21 mai 2011 et entame son premier mandat de 5 ans à la tête de la Côte d’Ivoire. Il est réélu en 2015 pour un second mandat, puis une nouvelle fois en 2020 pour un troisième mandat.
Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire est la seule formation à l’origine de la création du parti unifié Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix à ne pas avoir programmé de congrès en vue de la ratification des textes fondateurs.
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, en visite à Abidjan le 10 mai, et son homologue ivoirien Alassane Ouattara ont conclu un accord facilitant les procédures d’extradition entre les deux pays, en particulier pour les personnes suspectées de terrorisme.
La récente élection de l’opposant Julius Maada Bio en Sierra Leone, ou celle de George Weah au Liberia, montre une dynamique qui anime l’Afrique de l’Ouest depuis dix ans : ces pays ont presque tous connu une alternance au sommet de l’État. Cinq grandes raisons expliquent la débâcle des « sortants ».
Moins d’un mois après la signature de l’accord politique pour la création du parti unifié RHDP, le PDCI d’Henri Konan Bédié n’a toujours pas adopté une position commune précise. Ce 5 mai, l’adoption des textes du RHDP à l’unanimité par les congressistes du RDR, le parti présidentiel, et les déclarations du président Alassane Ouattara, ont rajouté une pression supplémentaire sur Bédié et le PDCI.
Le sujet inscrit à l’ordre du jour du sommet de la Cedeao à Lomé, le 14 avril, était la situation en Guinée-Bissau. Mais Alassane Ouattara, Alpha Condé et Patrice Talon en ont profité pour s’entretenir avec Faure Gnassingbé. Et plaider pour des réformes.
Depuis longtemps, la deuxième ville de Côte d’Ivoire, Bouaké, cultive son indépendance à l’égard du pouvoir. Les grands partis se la disputent, mais avec un succès tout relatif.
La Côte d’Ivoire a connu en 2017 un taux de croissance de près de 8,1 %. Une performance économique vantée par le gouvernement et certains partenaires au développement, mais dont les retombées ne sont pas toujours ressenties par la population. À l’occasion de la fête du travail du 1er mai, les porte-paroles des travailleurs ont tenu à le rappeler au chef de l’État Alassane Ouattara.
Alors qu’un accord politique a été signé le 16 avril dernier, en vue de la création du futur parti unifié RHDP, les quatre petits partis qui composent, avec le RDR et le PDCI, l’alliance au pouvoir depuis 2010, peinent à trouver leur unité, voire leurs marques.
Le 16 avril 2018, six dirigeants de partis politiques de la coalition au pouvoir ont signé un accord politique en vue de la création d’une fédération de partis qui devrait au terme d’une transition de « douze à dix-huit mois », se muer en parti unifié. Comment le candidat unique sera désigné ? Analyse.
La rencontre entre le président Alassane Ouattara et le chef du PDCI Henri Konan Bédié, mardi 10 avril, qui devait poser les bases de la création du parti unifié, s’est déroulée sur fond de tension. Le chef de l’État a réitéré n’avoir jamais promis l’alternance à son allié.
La mouvance présidentielle du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition de six partis politiques) devient coutumière de violations de textes qu’elle a pourtant elle-même inspirés ou adoptés. Une tendance préoccupante, alors que l’incivisme gagne du terrain et que les autorités affirment vouloir la combattre.
Après la signature d’un accord politique en vue de la création du parti unifié RHDP, Henri Konan Bédié a reçu Jeune Afrique pour clarifier sa position. Et tenter d’éteindre le feu qui couve dans son parti, le PDCI.
Après des mois de tensions entre Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, les chefs des partis de la majorité présidentielle se sont engagés à fusionner leurs formations politiques au sein d’une entité dénommée RHDP. De nombreux obstacles restent néanmoins à franchir d’ici à la présidentielle de 2020.
À quelques mois des élections locales et à deux ans de la présidentielle, les grands partis se disputent un électorat de taille : les 800 000 producteurs de café et de cacao.
La rencontre entre le président Alassane Ouattara et le chef du PDCI Henri Konan Bédié, mardi 10 avril, était attendue de longue date. Sur le fond, il s’agissait de poser les bases de la création du parti unifié. Sur la forme, les deux hommes ont laissé de côté les familiarités de leurs échanges passés.
Jeune Afrique s’est procuré le document remis par le comité de haut niveau au président Alassane Ouattara et à Henri Konan Bédié, le président du PDCI. Le texte, qui doit encore être validé, dessine les contours du futur parti unifié du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).
Le chef de l’État, Alasanne Ouattara, a reçu le président du PDCI, Henri Konan Bédié, mardi au palais présidentiel d’Abidjan. Récit de cette rencontre.
Nostalgique, George Weah ? Lors de sa première visite officielle en Côte d’Ivoire, le président libérien a organisé le 5 avril un déjeuner dans le célèbre restaurant L’Aboussouan, le même dans lequel il avait signé son premier contrat de footballeur professionnel avec l’Africa Sport.
Le chef de l’État, Alassane Ouattara, rencontre ce mardi le président du PDCI, Henri Konan Bédié. Un tête-à-tête, annoncé par la présidence ivoirienne, qui intervient dans un contexte particulièrement tendu entre les deux alliés.
A l’inverse des autres personnes interpelées le 22 mars lors de la marche d’Ensemble pour la démocratie, le président du comité d’organisation n’a pas été remis en liberté. Il lui serait reproché d’avoir financé des actions de « déstabilisation » en 2013.
Le parti unifié de la mouvance présidentielle dont la création avait été annoncée par le président Alassane Ouattara, pour « avant la fin 2017 » n’a toujours pas vu le jour en Côte d’Ivoire. Cependant, les choses se précisent, en dépit de quelques réticences de fond et de forme.
Lors de sa première visite en Côte d’Ivoire, le nouveau président libérien George Weah a indiqué mercredi qu’il souhaitait renforcer les relations du Liberia avec son voisin, saluant au passage certains aspects de l’expérience ivoirienne.
Théoriquement alliés au sein du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix, le RDR et le PDCI se livrent une âpre bataille autour d’un point crucial : la question de l’alternance. Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié ne se parlent plus, et n’échangent que par courrier.
Ces trois dernières années, des manifestations spontanées de colère ont agité plusieurs villes ivoiriennes. Si les raisons de la colère sont chaque fois différentes, ce sont souvent les symboles de l’État qui sont attaqués. Un remède existe face à cette défiance, née de la frustration sociale : sanctionner les mauvais gestionnaires de projets publics.
Qui fait partie de l’armée ivoirienne ? C’est la question que se pose l’état-major des armées, qui a l’intention de mener une nouvelle campagne d’identification de ses hommes, et notamment ceux issus des rangs de l’ancienne rébellion des Forces nouvelles.