Corruption, contrats défavorables, imbroglios judiciaires… La Gécamines cherche à rompre avec son passé. Si le président Tshisekedi et la nouvelle direction générale s’évertuent à redresser l’entreprise publique, les obstacles restent nombreux.
Nommée il y a un an gouverneure de la Banque centrale du Congo, l’ancienne économiste du FMI fait face à une succession de crises dans le secteur bancaire, tout en poursuivant la refonte de l’institution monétaire. Le point sur ses appuis et les forces avec lesquelles elle doit composer.
La société minière fait l’objet d’un rapport détaillé de l’Inspection générale des finances. Dans ses conclusions, finalisées le 31 mai et auxquelles Jeune Afrique a eu accès, l’agence anti-corruption épingle une série d’irrégularités ayant mené à la perte de plusieurs centaines de millions de dollars.
Sa nomination est venue mettre un terme au règne d’Albert Yuma, emblématique patron de la puissante entreprise minière. Et le nouveau président est aussi bien introduit dans les cercles du pouvoir que son prédécesseur était réputé proche de Joseph Kabila.
Ce proche de Joseph Kabila, figure incontournable de la vie économique et politique congolaise, a été débarqué de la présidence du conseil d’administration de la Gécamines. Une ordonnance du président Tshisekedi a annoncé son remplacement par Alphonse Kaputo Kalubi.
Dans son rapport remis au président Tshisekedi et consulté par JA en exclusivité, Antoinette N’samba estime que Pékin n’a pas tenu ses engagements dans l’exploitation du cuivre et du cobalt de Sicomines. Elle demande un audit et la signature d’un avenant.
Les permis pétroliers de sociétés liées à l’homme d’affaires israélien n’ont pas été renouvelés. Ce pourrait être la première étape vers une remise en cause générale de ses droits miniers dans le pays.
La justice a annulé l’élection de Dieudonné Kasembo Nyembo à tête de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), ordonnant la réhabilitation d’Albert Yuma, proche de Joseph Kabila, dont l’élection avait été contestée.
Dieudonné Kasembo Nyembo a été élu président du conseil d’administration de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) au terme d’un processus entaché par les polémiques. Pour Albert Yuma, qui occupait le poste depuis quinze ans, une page se tourne.
Alors que le bras de fer se durcit entre Joseph Kabila et Félix Tshisekedi, le conseil d’État a estimé que des irrégularités dans l’élection du président de l’organisation patronale justifiaient son annulation.
Proche de Joseph Kabila, Albert Yuma Mulimbi a été réélu pour la sixième fois à la tête de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), pour un nouveau mandat de 3 ans.
Le patron des patrons congolais, Albert Yuma, un proche de Joseph Kabila, s’est plaint dans une correspondance adressée au procureur général de la Cour de cassation d’arrestations de plusieurs chefs d’entreprises et accuse les autorités d’être dans une logique de « table rase ».
Des ONG accusent l’entrepreneur israélien d’avoir continué à faire fructifier ses affaires en RDC, en dépit des sanctions américaines qui pèsent sur lui.
Environnement des affaires délétère, morose et peu transparent, harcèlement fiscal… Albert Yuma, le président de la fédération des entreprises du Congo (FEC), a lancé une violente charge contre la politique du gouvernement. Mais aussi contre l’« ingérence étrangère » dans les questions minières.
Bien que soutenu par Joseph Kabila, le patron de la Gécamines, en litige avec l’Israélien Dan Gertler, pourrait faire les frais de la politique anticorruption du chef de l’État Félix Tshisekedi.
Plus de 450 personnes originaires de l’ancienne province du Katanga se sont retrouvées, ce 21 octobre, à Kinshasa, autour du Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba. Une rencontre qui avait pour objectif de placer les acteurs provinciaux et territoriaux au centre du développement économique et social de la République démocratique du Congo (RDC).
Six mois après l’élection présidentielle, le secteur extractif n’a toujours pas d’interlocuteur. L’entrée en vigueur du nouveau code minier, qui doit redonner plus de pouvoir à l’état, est ralentie. Dans l’incertitude, les investisseurs gèlent leurs projets.
Le président congolais, Félix Tshisekedi, a annoncé la reconduction d’Albert Yuma Mulimbi – un proche de Joseph Kabila – à son poste de président du conseil d’administration de la Gécamines. Mais c’est un proche de Moïse Katumbi, Gabriel Kyungu Wa Kumwanza, qui présidera désormais la Société nationale des chemins de fer du Congo.
Joseph Kabila a cédé le fauteuil de président à Félix Tshisekedi, mais, fort de ses réseaux, de sa puissance financière et d’une majorité parlementaire, il n’a pas renoncé au pouvoir. Jusqu’à quel point peut-il le conserver ?
Après avoir frôlé le divorce en avril, les deux partenaires détenteurs de la Kamoto Copper Company (KCC) viennent de conclure un accord, Glencore s’engageant notamment à verser 150 millions de dollars à la société d’État.
La semaine dernière, sept compagnies minières ont claqué la porte de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), présidée par Albert Yuma, sur fond de révision annoncée des partenariats de la Gécamines avec ces sociétés étrangères. Ce dernier leur reproche leur arrogance et leur « obstination à vouloir défendre leurs régimes préférentiels ».
La FEC, organisation patronale de la RDC, vient de perdre d’un seul coup sept adhérents : les principales sociétés minières du pays, qui estiment « ne pas être représentées de manière adéquate » par l’organisation présidée par Albert Yuma. Cette annonce intervient alors que ces sociétés se sont vues le mois dernier signifiées une prochaine renégociation de leurs partenariats avec la Gécamines, la société d’État dirigée par un certain… Albert Yuma.
Alors que le gouvernement congolais s’apprête à lancer son nouveau code minier, rien ne va plus entre le président de la Gécamines, la société d’État qui exploite le cuivre et le cobalt de la RDC, et le directeur général de Glencore, son partenaire suisse pour les mines de Kamoto et de Mutanda.
Selon un rapport dévoilé ce vendredi, la société congolaise d’exploitation du cuivre et du cobalt agirait en véritable « État parallèle » en RDC, négociant les permis avec les autres miniers et opérant sans aucune supervision des institutions d’État.
Jean-Jacques Lumumba, un des petits-neveux du héros de l’indépendance congolaise, accuse plusieurs proches du président Joseph Kabila d’avoir détourné de l’argent par l’intermédiaire de la banque BGFI, dont il a longtemps été l’un des cadres. Ses accusations sont étayées par une série de documents remis au quotidien belge Le Soir.
Mais comment peut-il à la fois endosser le rôle de patron des patrons, redresser la Gécamines et gérer ses propres affaires dans l’immobilier, le textile et l’agroalimentaire ? Rencontre avec une figure de l’économie congolaise, aussi influente qu’omniprésente, autant louée que contestée.
Albert Yuma, le président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), a lancé une violente charge contre la politique économique d’Augustin Matata Ponyo, le Premier ministre de la RD Congo, dans ses voeux du 30 janvier. Explications et décryptage.
À 56 ans, Albert Yuma Mulimbi est président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) et président du conseil d’administration de la Générale des carrières et des mines (Gécamines).