Au Gabon, des tensions sont apparues depuis plusieurs semaines entre le président de la transition et son Premier ministre, au point que la confiance entre les deux hommes s’étiole.
La présidence gabonaise a annoncé, ce 17 janvier, un léger remaniement ministériel. Principale information : l’entrée de l’ancien opposant Alexandre Barro Chambrier comme vice-Premier ministre.
L’ancienne leadeuse de l’Union nationale poursuit sa carrière politique à la tête du Sénat. Et affirme ne pas regretter sa probable inéligibilité lors de la prochaine élection à la magistrature suprême.
De l’opposition unie contre Ali Bongo Ondimba, seul un noyau subsiste. Entre les personnalités qui ont choisi de participer à la transition et celles qui préfèrent ménager leurs chances, la coalition tiendra-t-elle jusqu’à la présidentielle de 2025 ?
Les deux anciens candidats à la présidentielle ont passé plus d’un mois derrière les barreaux. Malgré leur désaccord avec Albert Ondo Ossa, qu’ils ont soutenu lors de l’élection, ils espèrent faire perdurer leur alliance politique. Interview croisée.
Au Gabon, l’ex-candidat du consensus à la présidentielle se présente aujourd’hui comme « candidat élu ». Il revient pour Jeune Afrique sur ses premiers contacts avec le chef de la transition, Brice Oligui Nguema, et sur les dissensions qui divisent l’opposition.
Départs, alliances et coups de théâtre… De la désignation du candidat de consensus, Albert Ondo Ossa, aux tractations avec le chef de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, la plateforme Alternance 2023 s’est lentement délitée. Coulisses.
Virulent pourfendeur du pouvoir d’Ali Bongo Ondimba, l’écrivain gabonais Janis Otsiemi a accueilli avec satisfaction la chute du régime. Il n’en est pas moins lucide : pour lui, il faudra forcer les militaires à rendre le pouvoir. Interview.
Le camp d’Albert Ondo Ossa avait annoncé la victoire de ce dernier avant même la proclamation des résultats de la présidentielle, contestés par avance. Depuis, le coup d’État et la chute d’Ali Bongo Ondimba ont rebattu les cartes. Et sans doute ravivé des ambitions.
Quatre jours après les scrutins du 26 août, le Gabon attend toujours les résultats. Dans les camps d’Ali Bongo Ondimba et d’Albert Ondo Ossa, on affiche un visage optimiste, en revendiquant d’ores et déjà la victoire.
La campagne électorale aura officiellement duré deux semaines et, ce 26 août, les Gabonais étaient appelés aux urnes pour choisir notamment leur président et leurs députés.
Au Gabon, ce 26 août, parmi les trois scrutins qui se déroulent simultanément, l’un d’entre eux concentre tous les efforts et les regards : l’élection présidentielle, que compte bien remporter le chef de l’État sortant.
Ces dernières semaines, à mesure que la date des élections présidentielle, législatives et locales se rapproche, une certaine fébrilité semble peu à peu gagner les autorités gabonaises. Plusieurs mesures et décisions suscitent des questions.
Samedi 26 août, trois scrutins doivent se dérouler simultanément, dont l’élection du président de la République, un poste convoité à nouveau par Ali Bongo Ondimba, au pouvoir depuis 2009. Face à lui, l’économiste Albert Ondo Ossa, candidat de la plateforme d’opposition Alternance 2023.
Choisi comme candidat du consensus par la plateforme d’opposition Alternance 2023 le 18 août, l’économiste Albert Ondo Ossa a bénéficié de l’appui d’Alexandre Barro Chambrier pour favoriser sa candidature.
Le chef de l’État gabonais, au pouvoir depuis 2009, a placé ses pions pour mener deux intenses semaines de campagne. Elles s’achèveront, le 26 août, avec la tenue de trois scrutins simultanés, dont l’élection présidentielle, pour laquelle dix-neuf candidats sont en lice.
Plutôt que Paulette Missambo ou Alexandre Barro Chambrier, c’est finalement Albert Ondo Ossa qui a été désigné par la plateforme d’opposition Alternance 2023 pour faire face à Ali Bongo Ondimba le 26 août.
Alors que beaucoup – y compris dans son propre camp – doutaient de sa capacité à briguer un nouveau mandat, le chef de l’État est plus résolu que jamais à l’emporter à l’occasion de la présidentielle. Il débute sa campagne ce 11 août.
Alors que les membres d’Alternance 2023 ont déjà mis en commun une partie de leurs listes pour les élections législatives et locales du 26 août, les discussions pour désigner le candidat qui représentera la coalition à la présidentielle doivent débuter dans les prochains jours.
Annoncée par le Centre gabonais des élections, l’adoption d’un bulletin unique pour l’élection du chef de l’État et des députés accentue un peu plus les critiques suscitées par les nombreuses réformes promulguées ces derniers mois.
Pour s’imposer dans la course à un troisième mandat à la tête du pays, le chef de l’État devra notamment affronter Alexandre Barro Chambrier et Paulette Missambo.
À quelques semaines des élections générales – présidentielle, législatives et locales – prévues le 26 août au Gabon, les défections de dernière minute et la confusion qui a longtemps entouré la tenue du scrutin déstabilisent l’opposition, qui peine à se rassembler face au président sortant.
Ils ont fait leurs armes dans le giron d’Omar Bongo Ondimba, et étaient, en 2016, de la campagne de Jean Ping. Désormais candidats, Paulette Missambo et « ABC » estiment chacun avoir l’envergure pour affronter Ali Bongo Ondimba en août.
L’ancien ministre s’apprête à annoncer sa candidature à la magistrature suprême. Mais représentera-t-il l’opposition à Ali Bongo Ondimba lors du scrutin prévu le 26 août ?
À l’approche de la présidentielle, des législatives et des locales au Gabon, et face à l’implosion de certains partis, les ténors de l’opposition se sont rassemblés au sein de la plateforme Alternance 2023, d’où pourrait émerger un candidat de consensus.
Au Gabon, si le président sortant n’est pas encore candidat, il ne fait plus de doute qu’il va briguer un troisième mandat. Comment ses équipes ont-elles préparé le terrain ? Et que font ses rivaux pour résister à leurs manœuvres ? La compétition a déjà commencé…
Le gouvernement gabonais a finalement validé le 26 août comme date des élections présidentielle, législatives et locales. Pourtant jusqu’ici, il privilégiait celle du 2 septembre, craignant des retards. Explications.
Au Gabon, l’ancien Premier ministre se présente pour la deuxième fois au scrutin présidentiel face à Ali Bongo Ondimba. Ce technocrate propose un programme qui lui ressemble, tourné vers l’économie. Et promet un nouveau départ pour le pays.