Entre difficultés d’approvisionnement dues à la guerre en Ukraine et concurrence accrue, le secteur meunier traverse une passe délicate, en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Il n’en demeure pas moins dynamique. Explications.
Gabon, Cameroun, Togo, Congo… Le groupe français est sur le point de céder son activité minotière sur le continent. Un mouvement d’importance pour le géant de la bière, en discussion avec de potentiels acheteurs. L’analyse de Jeune Afrique.
Selon l’ONG The Sentry, le sucrier Sucaf, filiale de Somdiaa, a aidé financièrement l’UPC, un groupe armé centrafricain, en échange de sa protection. Les intéressés démentent.
Le sucrier et meunier français se diversifie pour alimenter les brasseries de sa maison mère, le groupe Castel, et s’attaquer au marché de l’aliment pour volaille.
Alors que les Minoteries du Congo (Minoco), filiale de Seaboard, vont être contraintes d’arrêter leur production pendant plusieurs mois, Somdiaa a investi 27 millions d’euros dans la construction d’un moulin dans le port de Pointe-Noire.
Nouvelle génération, nouvelle relation. Il y a cinquante ans, Jacques Mimran et Jean-Louis Vilgrain, PDG de Somdiaa, s’opposaient frontalement. Aujourd’hui, leurs héritiers se rendent visite régulièrement.
Face à l’effondrement du cours de l’or blanc, le producteur français a dû retarder son plan d’investissement… et apprendre à se diversifier, notamment dans l’alimentation animale.
Pour diversifier ses revenus, le français Somdiaa (groupe Castel) compte développer une activité avicole au Cameroun, en partenariat avec son compatriote Avril, a appris « Jeune Afrique ».
À l’occasion du forum pour un nouveau modèle économique de partenariat entre l’Afrique et la France, « Jeune Afrique » a interviewé plusieurs personnalités du monde des affaires franco-africain. Alexandre Vilgrain s’interroge sur la notion de partenariat.
Pour Alexandre Vilgrain, président du Conseil français des investisseurs en Afrique et PDG du groupe agro-industriel Somdiaa, il est urgent d’en finir avec les pratiques d’un autre âge et de se lancer dans la diplomatie économique.
Depuis plus de soixante ans, Somdiaa produit et commercialise sur le continent des denrées alimentaires. Le groupe a lancé en 2012 un vaste plan d’investissement pour développer ses capacités. Un pari sur l’avenir, que son PDG considère d’un œil optimiste.
Alexandre Vilgrain, PDG de Somdiaa, s’est rendu le 9 juillet au Tchad pour officialiser la construction d’une nouvelle usine sucrière. L’objectif est notamment de mieux satisfaire un marché inondé par les productions des pays voisins.
Le groupe agro-industriel français, leader en Afrique subsaharienne francophone, veut augmenter ses capacités et développer des usines de production d’énergie.
Alexandre Vilgrain, le président du Conseil français des investisseurs en Afrique (Cian) et PDG du groupe Somdiaa, évoque avec Jeune Afrique, les mesures économiques introduites par le nouveau président gabonais pour favoriser l’émergence.
Pour le PDG de Somdiaa, producteur de farine et de sucre en Afrique centrale (Gabon, Cameroun, Congo-Brazzaville, Tchad), la flambée des prix des produits alimentaires est une chance pour l’agriculture africaine.