Nommé directeur de cabinet du Premier ministre le 29 décembre, Brahim Bouzeboudjène, haut fonctionnaire associé à la lutte anticorruption, fait son grand retour.
Le Conseil constitutionnel algérien a publié lundi soir les résultats définitifs de la présidentielle du 12 décembre, entérinant la victoire au premier tour d’Abdelmadjid Tebboune, ancien Premier ministre du président déchu Abdelaziz Bouteflika.
Le candidat Abdelmadjid Tebboune est arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle avec 58,15 % des voix, a annoncé l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie).
Si certains candidats à l’élection présidentielle du 12 décembre ont donné leur accord sans réserve pour participer à un débat télévisé, d’autres ont posé leurs conditions.
Depuis le lancement de la campagne présidentielle, le nombre d’arrestations s’affole à travers le pays, avec près de 300 personnes interpellées. Amnistie, grâce, libération… Les candidats sont divisés sur l’opportunité de poursuivre les procédures judiciaires engagées à leur encontre.
Jusqu’à présent, il faut le reconnaître, Ali Benflis n’est pas très populaire. Il demeure critiqué pour avoir été un « agent du système ». Injuste procès.
Des manifestants ont protesté mercredi à Bouira (nord-est) contre un meeting électoral de l’ex-Premier ministre Ali Benflis, candidat à la présidentielle du 12 décembre. Des affrontements avec les forces de l’ordre ont été rapportés.
Obstination et aveuglement, côté pouvoir. Intransigeance et mobilisation, côté population. Alors que la campagne pour l’élection présidentielle du 12 décembre a débuté depuis plus d’une semaine, la situation ressemble fort à une impasse, que le pays n’a guère le loisir de s’offrir.
L’ancien Premier ministre a lancé sa campagne pour la présidentielle du 12 décembre dans un climat politique délétère. Son idée-force : éradiquer les vestiges de l’ancien régime et instaurer un État de droit. Interview exclusive.
Alors que la campagne électorale a débuté dimanche 17 novembre, les candidats à la présidentielle du 12 décembre auront à faire face, à chacune de leurs apparitions publiques, à des manifestants qui rejettent le principe même de ce scrutin.
Sur les cinq candidats retenus pour le scrutin présidentiel du 12 décembre, quatre sont des anciens ministres et tous sont liés, de près ou de loin, au président déchu Abdelaziz Bouteflika. En face, la rue, pour qui ces candidatures sont destinées à maintenir le statu quo, exige le départ de toutes les figures de l’ancien système. Retour sur le parcours de ces postulants.
Le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi, a annoncé samedi 2 octobre lors d’une conférence de presse les noms des cinq candidats retenus pour le scrutin présidentiel du 12 décembre. Parmi eux figurent quatre anciens ministres.
Vingt-deux candidats ont été enregistrés par l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), dont deux ex-Premiers ministres du président déchu Abdelaziz Bouteflika, le délai de dépôt ayant expiré samedi à minuit. Le scrutin est prévu le 12 décembre prochain.
Une présidentielle, sous certaines conditions, est la meilleure solution pour sortir l’Algérie de la crise née du mouvement de contestation en cours depuis février, a estimé mercredi Ali Benflis, ex-Premier ministre puis principal adversaire électoral du président déchu Abdelaziz Bouteflika.
Aussitôt annoncées, les mesures prises lundi soir par le président Bouteflika – report de l’élection présidentielle, renoncement à un cinquième mandat, nomination d’un nouveau gouvernement – ont été spontanément dénoncées par l’opposition et applaudies par les partis de l’Alliance présidentielle.
Principal adversaire d’Abdelaziz Bouteflika aux présidentielles de 2004 et 2014, son ancien Premier ministre Ali Benflis a annoncé dimanche qu’il renonçait.
En 2004 et en 2014, l’ancien Premier ministre était le candidat principal de l’opposition à l’élection présidentielle face à Abdelaziz Bouteflika. Le sera-t-il à nouveau dans moins de deux mois ? Interview.
Le président du Front de la justice et du développement (FJD), Abdallah Djaballah, a entamé lundi 4 février une série de consultations en vue de présenter une candidature commune au prochain scrutin présidentiel. Objectif : rallier à l’idée Ali Benflis, le général Ali Ghediri et l’islamiste Abderrazak Makri. Un défi qui ne s’annonce pas du tout gagné.
Déjà en lice en 2004 et en 2014, Ali Benflis n’exclut pas de se présenter à l’élection présidentielle du 18 avril. L’ancien chef de gouvernement a fait savoir dimanche 20 janvier qu’il constituerait bel et bien « un dossier de candidature à la présidence de la République ».
Abdelaziz Bouteflika a convoqué les élections locales le 23 novembre prochain. Ce sera le baptême du feu pour le parti d’opposition Talaie El Houriat, qui fêtera ses deux années d’existence officielle en septembre.
Leader du parti d’opposition Talaï el-Horriyet, qui vient de décider de boycotter les prochaines législatives, l’ancien Premier ministre, dresse un diagnostic sans concession de la crise dans laquelle le pays est plongé. Et pointe la faillite politique d’un pouvoir qui a atteint ses limites.
Sans surprise, l’ex-candidat à l’élection présidentielle a annoncé que son parti, Talaie El-Houriat, boycotterait un scrutin qu’il considère biaisé d’avance. Mais sa position l’isole des autres partis de l’opposition qui ont opté pour la participation.
Les 50 personnalités les plus influentes ont toutes, sans exception et chacune à son niveau, un rôle à jouer pour conduire l’Algérie sur la première voie.
Près d’un an après la dernière élection présidentielle en Algérie, Ali Benflis, rival malheureux d’Abdelaziz Bouteflika dans la course à la magistrature suprême, a créé son propre parti : « Les Avant-gardes des Libertés », dont le Congrès constitutif s’est tenu à Alger les 13 et 14 juin. Interview.
Alors que tout semble joué d’avance pour le président algérien sortant, Abdelaziz Bouteflika, son principal adversaire, Ali Benflis, prévient d’ores et déjà que lui et ses partisans seront vigilants quant au bon déroulement du scrutin, jeudi. Balayant les accusations de « terrorisme », il annonce aussi quel sera son plan en cas de fraude électorale.
Candidat à l’élection présidentielle du 17 avril, l’ancien Premier ministre algérien Ali Benflis a assuré mercredi qu’il rouvrirait « la frontière terrestre avec le Maroc » s’il était élu.
Un meeting de soutien à Ali Benflis a été interrompu mardi par une centaine de manifestants à M’Chedallah, dans la région majoritairement kabyle de Bouira, à l’est d’Alger. Ceux-ci militaient pour la non-tenue de l’élection présidentielle du 17 avril.
Largement défait au scrutin présidentiel de 2004, l’ex-chef du gouvernement algérien Ali Benflis est de nouveau candidat à la magistrature suprême. Et recroisera le fer avec l’actuel chef de l’État le 17 avril. Interview exclusive.