La concertation nationale, qui devrait débuter au printemps 2024, sera menée par le gouvernement de Raymond Ndong Sima. Cette première étape dans le chronogramme de la transition porte de grandes ambitions. Mais soulève nombre d’interrogations.
Le général Brice Oligui Nguema a nommé ce 7 octobre les membres d’une Assemblée nationale et d’un Sénat pour une transition dont la durée demeure inconnue avant des élections promises par les militaires.
La sœur d’Ali Bongo Ondimba, président du Gabon jusqu’au 30 août dernier, sera jugée début 2024 à Paris pour des soupçons de corruption en lien avec des marchés publics passés en 2010 et 2011.
Conséquence du coup d’État du 30 août dernier, l’aéroport de Libreville voit débarquer d’anciens haut responsables qui avaient dû quitter le pays après l’élection présidentielle controversée de 2016.
L’ancien président gabonais, désormais libre de ses mouvements, pourrait décider de s’exiler. Parmi les destinations envisagées : le Maroc. Et c’est tout sauf un hasard, tant les relations entre Ali Bongo Ondimba et Mohammed VI sont à la fois fortes et anciennes. Décryptage en vidéo.
Le chef de la transition gabonaise a rendu visite au Congo à Denis Sassou Nguesso le 1er octobre. L’occasion de justifier auprès du président le coup d’État du 30 août, et de solliciter son aide sur le plan international.
Après avoir conquis le pouvoir en 2009, en écartant notamment sa sœur Pascaline, Ali Bongo Ondimba a tenté d’imposer sa méthode : déléguer le pouvoir à un bras droit. Au point de finir par le perdre ? Retour sur les années Accrombessi et Laccruche Alihanga.
Le 30 août 2023, Ali Bongo Ondimba est renversé. Alors que le président est assoupi dans sa résidence, Brice Clotaire Oligui Nguema prend le pouvoir. Récit, heure par heure, de la dernière nuit d’un empire familial qui aura dirigé le Gabon pendant cinquante-six ans.
Victime d’un AVC en octobre 2018, Ali Bongo Ondimba voit définitivement le pouvoir lui échapper dans les quatre années suivantes. Alors que sa famille et son clan se déchirent, il assiste, impuissant, aux prémisses de sa chute. Les bases du coup d’État du 30 août 2023 sont jetées.
Le 30 août 2023, Ali Bongo Ondimba était renversé par le patron de sa Garde républicaine, Brice Clotaire Oligui Nguema. Pourquoi ce membre du clan Bongo est-il passé à l’action ? Pour le comprendre, il faut remonter au mois de juin 2009, alors qu’Omar Bongo Ondimba s’éteignait à Barcelone.
Pourquoi Ali Bongo Ondimba, au pouvoir depuis 2009, s’est-il retrouvé abandonné de tous ? Comment Brice Clotaire Oligui Nguema a-t-il pu renverser aussi facilement, le 30 août dernier, une dynastie vieille d’un demi-siècle ? D’élections contestées en règlements de comptes politiques, plongée dans la saga Bongo.
Faut-il décharger le président déchu de ses fonctions de Grand maître de la plus puissante obédience maçonnique gabonaise ? Les « frères » sont partagés. Coulisses.
Un élu communiste au conseil de Paris suggère que des propriétés de la famille Bongo soient converties en logements sociaux. Une proposition qui provoque l’incrédulité, tant en France qu’au Gabon…
Renversé le 30 août, l’ancien chef de l’État est visé par plusieurs plaintes. Mais demeure-t-il protégé par son immunité ? Plusieurs de ses proches, à commencer par sa femme Sylvia et son fils Noureddin, sont également dans le collimateur de la justice.
Par communiqué, le ministre de la Communication camerounais et porte-parole du gouvernement invite à ne pas établir de parallèles entre certains putschs et la situation de son propre pays.
Le président gabonais de la transition rencontrera le chef de l’État congolais dans son fief d’Oyo, le 1er octobre. Une nouvelle étape dans le marathon diplomatique du tombeur d’Ali Bongo Ondimba.
Secrétaire général par intérim de l’ancien parti unique au Gabon, l’ex-ministre a également repris la vice-présidence du Sénat derrière Paulette Missambo. Et entend bien jouer, tout comme sa formation politique, un rôle dans la transition en cours.
Entre la préservation du système qui prévaut depuis cinquante-six ans et le renversement de table qu’attendent la majorité des Gabonais, le président de la transition ne peut ignorer qu’il devra tôt ou tard choisir.
Après le putsch du 30 août qui a mis fin au régime d’Ali Bongo Odimba, le Premier ministre de Brice Clotaire Oligui Nguema était en mission à New York pour tenter de rassurer la communauté internationale.
L’ancien président de la Commission de l’Union africaine a été reçu ce 21 septembre au Palais du bord de mer par le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. Ce qui n’est pas passé inaperçu et suscite plusieurs interrogations.
Le nouveau président de la transition a quitté le Gabon le temps d’une journée pour s’entretenir avec son homologue équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.
Plusieurs personnalités clés du régime déchu d’Ali Bongo Ondimba ont été mises en examen et transférées à la prison de Libreville. Parmi elles, Noureddin Bongo Valentin, Jessye Ella Ekogha ou Cyriaque Mvourandjiami.
Au Gabon, le général Oligui Nguema est désormais installé à la tête d’une transition dont on ne connaît pas encore la durée mais dont il assure qu’elle devra libérer les Gabonais et tourner la page d’une dynastie, celle des Bongo. Le nouveau chef de l’État a reçu Jeune Afrique à Libreville. Entretien exclusif.
Le nouveau chef de l’État poursuit sa tournée d’hommages. Dans le Moyen-Ogooué, il est revenu sur les raisons qui l’ont poussé à prendre le pouvoir le 30 août. Une charge en règle contre Sylvia Bongo Ondimba et son fils, Noureddin.
Principal adversaire d’Ali Bongo Ondimba lors du scrutin du 26 août, le professeur d’économie est devenu plus effacé face à son successeur, Brice Clotaire Oligui Nguema, à tel point qu’il semble aujourd’hui marginalisé. Voici ceux qui l’entourent.
Très actif sur le plan diplomatique – notamment après le coup d’État au Gabon -, le président centrafricain a entamé une tournée internationale qui doit le mener jusqu’à New York. Tout en gardant un œil sur Bangui, où un jeu de chaises musicales se prépare. Explications.
L’analyste a quitté Paris après le coup d’État du 30 août au Gabon, pour s’installer à Libreville, où il a été nommé ministre de l’Économie et des Participations.
Le 13 septembre, le nouveau pouvoir de Libreville a annoncé vouloir relancer la « task force » chargée de traquer les « fraudes » dans les marchés publics. Le président de transition a appelé les hauts fonctionnaires et cadres du secteur public à restituer eux-mêmes « les fonds détournés ».