Face à la machine électorale du parti au pouvoir, les populistes font feu de tout bois. Et, à mesure qu’approchent les élections, la fièvre xénophobe monte. Elle menace de contaminer le débat d’idées.
Si les start-up gabonaises ne brillent pas sur la scène des levées de fonds, l’écosystème des incubateurs s’est néanmoins dynamisé ces dernières années. Comme en témoignent ces trois exemples.
Changement de nom, nouvel état-major musclé, stratégie précise… Rappelé à sa tête il y a un an pour la sauver du gouffre, le fondateur du groupe BGFI a déjà transformé radicalement la principale organisation patronale du pays.
Le chef de l’État congolais souhaite profiter de la présence de ses pairs en France, les 22 et 23 juin, pour les fédérer autour du sommet des trois bassins tropicaux de la planète et de la biodiversité, prévu fin octobre dans son pays.
Hausse de la production de manganèse, relance du mégagisement de fer de Belinga, interdiction d’exporter l’or brut… Les revenus du sous-sol gabonais ont de quoi compenser le déclin des hydrocarbures. Mais les obstacles sont encore nombreux pour qu’ils soient mieux valorisés.
À mesure que la Turquie poursuit son offensive diplomatique en Afrique, le chef de l’État, réélu le 28 mai, resserre les liens avec ses homologues du continent, dont certains, plus que d’autres, entretiennent avec lui des relations privilégiées.
Les prochaines élections, ses opposants, son état de santé, son bilan… À quelques mois d’une présidentielle à laquelle il ne fait pas de doute qu’il sera candidat, le chef de l’État gabonais a accordé un entretien exclusif à Jeune Afrique.
L’économiste prépare depuis plus d’un an sa candidature pour l’élection présidentielle du 2 septembre. Il tarde toutefois à se déclarer, alors qu’Ali Bongo Ondimba ne s’est pas non plus officiellement lancé dans la course.
Le gouvernement gabonais a fixé la date du prochain scrutin, lequel se tiendra une semaine après la limite normalement prévue par la Constitution, selon les informations de Jeune Afrique.
Un an après sa nomination, la secrétaire d’État française chargée du Développement multiplie les voyages sur le continent. Et se retrouve parfois en première ligne sur des dossiers sensibles.
Au Gabon, l’opposant s’est fait de plus en plus discret ces dernières années. Peu croient qu’il se représentera à la présidentielle, mais sa parole pourrait encore compter pour ses anciens soutiens.
Au Gabon, face à une opposition supposée en désordre de bataille mais qu’il ne doit pas sous-estimer, le chef de l’État sortant tentera de convaincre ses concitoyens, lors de la prochaine campagne présidentielle, qu’il répondra à leurs aspirations.
À quelques mois des élections présidentielles, la nomination d’un Sénégalais à la tête de la Société d’énergie et d’eau du Gabon met la population en colère. Une polémique qui cache un autre sujet sensible : la situation désastreuse de la société étatique.
Alors qu’il attend toujours la tenue de son éventuel procès, l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba continue d’intéresser les enquêteurs, jusqu’à l’autre bout du continent, à Maurice. Plusieurs comptes bancaires censés bénéficier à deux de ses proches ont été saisis, pour une somme de plus de 10 millions d’euros.
L’ancienne ministre devenue opposante au Gabon a été désignée candidate de l’Union nationale à l’élection présidentielle. Jeune Afrique l’a rencontrée.
C’est grâce à une médiation du président gabonais Ali Bongo Ondimba que Juan Rémy Quignolot a été autorisé à rentrer en France en attendant son procès.
Après avoir entretenu le doute sur son éventuelle participation à l’élection présidentielle, la cheffe de l’Union nationale s’apprête à annoncer sa candidature.
Au terme d’une querelle de plusieurs mois avec le président des Démocrates Guy Nzouba-Ndama, le numéro 2 du parti Séraphin Akure-Davain annonce sa démission, le lancement d’une nouvelle formation politique et sa participation à présidentielle.
Face à Ali Bongo Ondimba, très probable candidat à sa succession, l’opposition s’organise. Et le numéro deux des Démocrates pourrait bien représenter son parti.
L’ancien bras droit d’André Mba Obame, candidat à la prochaine élection présidentielle, espère s’imposer comme le principal adversaire du président sortant.
En lice pour la présidentielle au Gabon, l’ex-député espère s’imposer comme le leader de l’opposition face au chef de l’État, très probable candidat à sa succession.
Mike Jocktane, Raymond Ndong Sima, Pierre-Claver Maganga Moussavou… Plusieurs figures de l’opposition se sont déjà déclarées, tandis que Paulette Missambo ou Jean Ping entretiennent encore le suspense.
Devant les militants venus célébrer le 55e anniversaire du PDG, le chef de l’État a évoqué pour la première fois en public l’AVC dont il a été victime en 2018. Manière d’exorciser le passé pour mieux préparer l’avenir ?
S’il devait se porter candidat à un troisième mandat, le président Ali Bongo Ondimba lui confierait sans nul doute la direction de sa campagne présidentielle. En attendant, ce nouveau Premier ministre en bleu de chauffe a constitué une équipe resserrée.
Fruit des concertations nationales voulues par Ali Bongo Ondimba, le texte de loi a été adopté en Conseil des ministres et voté à l’Assemblée nationale et au Sénat. Seront concernées la présidentielle, les législatives et les locales prévues en 2023.
Sans surprise, Gianni Infantino a été réélu à la tête de la Fifa, le 16 mars, à Kigali. L’Italo-Suisse s’est appuyé sur ses solides relations en Afrique, au sein des fédérations et des palais présidentiels.
Comores, Sénégal, Côte d’Ivoire, Émirats arabes unis, Gabon, Bahreïn… Pas moins de 28 pays ont ouvert des consulats depuis 2019 à Dakhla et à Laâyoune, donnant corps aux avancées diplomatiques du Maroc sur la question du Sahara.
La dernière tournée de quatre jours du président Macron sur le continent n’a servi à rien, selon le député français Aurélien Taché. Pour être efficiente, la stratégie africaine de Paris doit devenir un vrai sujet de politique intérieure.
Le président français avait manifesté l’ambition d’établir un « nouveau partenariat » avec le continent avant une visite de quatre jours en Afrique centrale. De Libreville à Kinshasa, en passant par Luanda et Brazzaville, ces « promesses » se sont-elles matérialisées sur le terrain ?
