La justice algérienne a demandé samedi à entendre Saïd Bouteflika, le frère du président déchu, au troisième jour d’un procès pour corruption d’anciens hauts responsables politiques et hommes d’affaires algériens. Celui-ci a finalement préféré garder le silence.
Son arrestation en mars a symbolisé le démantèlement du système Bouteflika. Mais pour son entourage, l’homme d’affaires Ali Haddad est victime d’une cabale politique.
Depuis la chute du président Abdelaziz Bouteflika, plusieurs des hommes d’affaires les plus puissants du pays font l’objet d’enquêtes pour corruption et sont incarcérés à la prison d’El-Harrach. Chronologie.
La vague d’interpellations visant les hommes d’affaires les plus influents du pays porte un coup dur à l’économie nationale, qui était déjà dans une mauvaise passe.
Depuis trois mois, de nombreuses figures du système Bouteflika ont été incarcérées dans les prisons d’El-Harrach (Alger) et de Blida, du frère du président déchu aux ex-Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, en passant par les hommes d’affaires Ali Haddad ou Ahmed Mazouz. Quelles sont leurs conditions de détention ? Enquête.
Condamné à six mois de prison ferme, l’homme d’affaires Ali Haddad, PDG et fondateur du groupe privé du BTP numéro 1 en Algérie, cherche à vendre son groupe Médias Temps Nouveau en raison de difficultés financières. Une annonce qui intervient après la mise en vente de son club de football, l’USMA.
À l’heure où une purge sans précédent se poursuit en Algérie, le patron du groupe ETRHB et ex-chef du patronat Ali Haddad a été condamné lundi 17 juin à six mois de prison ferme et à une amende de 50 000 dinars (370 euros), par un tribunal administratif d’Alger, pour avoir obtenu et utilisé un deuxième passeport.
La mise en détention provisoire des anciens chefs de gouvernement Ouyahia et Sellal, ainsi que du ministre Benyounès, de l’ex-candidat à la présidentielle Ali Ghediri et de l’hommes d’affaires Mahieddine Tahkout, constitue le troisième volet d’une vaste purge opérée depuis début avril dans les secteurs économique et politique algériens.
Tandis que son ancien président, Ali Haddad, fait face à la justice, le Forum des chefs d’entreprises (FCE), principale organisation patronale du pays, se prépare à choisir son nouveau leader dans un climat de vives tensions, et alors que ses membres à jour de leurs cotisations sont passés de 4 000 à 170.
Dénonçant le « climat délétère » qui règne autour de l’élection du président du Forum des chefs d’entreprises, la principale association patronale algérienne, son président par intérim, Moncef Othmani, a annoncé sa démission.
Depuis la chute du clan Bouteflika, c’est le tout-puissant chef d’état-major de l’armée qui détient la réalité du pouvoir. Contre la volonté du peuple.
Accusée d’avoir participé à un « complot contre l’État » algérien, la secrétaire générale du Parti des travailleurs a été incarcérée le 9 mai. Dix choses à savoir sur celle qui dirige son parti depuis sa création, en juin 1990. Un record de longévité.
Le chef de l’État intérimaire Abdelkader Bensalah a procédé ces derniers jours à un nombre inédit de limogeages de hauts responsables considérés comme un encombrant héritage du règne du président sortant Abdelaziz Bouteflika, tandis que la justice s’est saisie de plusieurs affaires de corruption. Une opération « mains propres » qui peine à convaincre.
Depuis la chute d’Abdelaziz Bouteflika, plusieurs grands hommes d’affaires – dont l’ex-patron des patrons – sont dans le collimateur de la justice. Salutaire cure d’assainissement ou cabale politique ? Enquête.
L’ancien président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), arrêté fin mars alors qu’il tentait de se rendre en Tunisie, est actuellement en détention provisoire dans une cellule individuelle de la prison d’El Harrach, à Alger.
Ali Haddad, ex-patron des patrons, mais aussi président du club de football de l’Union sportive de la médina d’Alger (Usma), a été arrêté samedi 30 mars à la frontière algéro-tunisienne. Son incarcération pose de nombreuses questions quant à l’avenir de la puissante écurie de la capitale.
Le Forum des chefs d’entreprise (FCE) vit des heures difficiles alors que le pays connaît un mouvement de protestation populaire sans précédent. Après la démission de son président, Ali Haddad, jeudi 29 mars, Hocine Metidji a refusé d’assurer l’intérim, comme prévu dans les statuts de l’organisation.
Le parquet général de la Cour d’Alger ouvre des enquêtes préliminaires pour corruption et transferts illicites de capitaux vers l’étranger. 12 hommes d’affaires sont désormais interdits de sortie de territoire.
L’ex-patron des patrons algériens, Ali Haddad, homme d’affaires proche du président Abdelaziz Bouteflika, a été arrêté dans la nuit à un poste-frontière avec la Tunisie, a indiqué dimanche une source sécuritaire algérienne ayant requis l’anonymat, confirmant une information de médias locaux.
Le président de la principale organisation patronale algérienne, Ali Haddad, réputé proche du président Abdelaziz Bouteflika, a annoncé jeudi sa démission, deux jours après l’appel du chef d’état-major de l’armée à écarter le chef de l’Etat, confronté à une contestation inédite.
Samedi 30 mars, un conseil exécutif du Forum des chefs d’entreprise (FCE) décidera du maintien ou non d’Ali Haddad à la présidence du patronat algérien.
Alors que des manifestations populaires massives contre le président Abdelaziz Bouteflika secouent l’Algérie depuis le 22 février, plusieurs membres importants du Forum des chefs d’entreprise (FCE), le patronat algérien, ont déclaré « adhérer complètement » au mouvement.
Le patron des patrons algériens a été élu samedi 15 décembre pour un deuxième mandat à la tête du Forum des chefs d’entreprise (FCE). Haddad étant seul en lice, l’issue du vote ne faisait guère de doute.
Depuis sa prise de fonction en août 2017, le Premier ministre Ahmed Ouyahia a fait face à de nombreux recadrages de la part du président Abdelaziz Bouteflika, notamment au sujet de sa politique économique. Retour sur les points de discorde qui ont opposé les deux hommes.
À la tête de l’un des plus importants groupes algériens de BTP, l’homme d’affaires proche du cercle présidentiel a étendu son influence à la sphère politique. Et suscite bien des fantasmes.
Pourquoi Abdelmadjid Tebboune a-t‑il été éjecté moins de trois mois après sa nomination ? Depuis son éviction, l’éphémère Premier ministre a fermé son portable. Et son successeur n’est pas homme à s’épancher auprès des journalistes.
Ali Haddad et son groupe traversent une zone de turbulences sans précédent. Le fruit d’une stratégie du Premier ministre pour affaiblir le patron des patrons ?
Ils sont quatre à ne pas avoir été retenus par le président algérien dans la composition du nouveau gouvernement annoncée ce jeudi. Ont-ils fait défaut dans la gestion de leurs dossiers ? Éléments d’explication.