Tandis que les plus grands importateurs du pays comme l’entreprise publique NNPC continue de s’approvisionner à l’international, le milliardaire qui dénonce un sabotage de son activité tente d’utiliser les tribunaux pour protéger son investissement de 20 milliards de dollars.
La décision de Bassirou Diomaye Faye de dissoudre l’Assemblée au Sénégal, le cas Kassoum Goïta au Mali, le business du diamant sur le continent, la rencontre secrète organisée par Alikdo Dangote et l’entrée d’Abbas Jaber au capital de Corsair : voici votre édition du Brief de la semaine.
Certaines des plus grandes fortunes et personnalités parmi les plus influentes du continent se sont discrètement réunies à Kigali pour une « retraite » du 6 au 8 septembre.
Aliko Dangote accuse son rival, le magnat du pétrole nigérian Abdulkabir Adisa Aliu, de vendre des produits pétroliers de qualité inférieure. Quand d’autres y voient une façon d’assurer son monopole.
Si les acteurs du continent grapillent progressivement du terrain, l’univers turbulent du trading pétrolier reste dominé par les grandes maisons de négoce au modèle d’affaires extrêmement agressif.
Soupçonné de revendre du pétrole brut sur le marché local, le tycoon nigérian Aliko Dangote dément ces accusations, sans pour autant réussir à calmer la polémique. Explications.
L’arrivée sur le marché des produits de la raffinerie Dangote risque de mettre l’entreprise en porte-à-faux vis-à-vis des négociants et des producteurs au sujet des prix et d’une éventuelle situation de monopole.
Lors de l’événement qui s’est tenu du 12 au 14 juin aux Bahamas, le milliardaire nigérian est longuement revenu sur les difficultés qu’il a dû affronter pour construire sa raffinerie de pétrole.
Le projet de cotation de la raffinerie de pétrole à Londres et à Lagos devrait permettre au groupe du milliardaire nigérian de gagner la confiance des investisseurs et de lever des fonds plus facilement.
« Tentative de coup d’État » en RDC, Entretiens exclusifs avec le président kényan William Ruto et l’hommes d’affaires nigérian Aliko Dangote, Bassirou Diomaye Faye bientôt chez Emmanuel Macron, état des lieux de la cybermenace en Afrique : Les cinq articles qu’il ne fallait pas manquer cette semaine.
La production locale de pétrole brut étant insuffisante pour satisfaire aux besoins de sa mégaraffinerie, le tycoon nigérian confirme sa stratégie de diversification en brut américain – qu’il espère provisoire – dans un entretien à Jeune Afrique, en marge de l’Africa CEO Forum 2024. Dans l’entretien complet en vidéo, il aborde également les sujets du marché des engrais, de la crise du naira et des relations avec le Bénin.
Présent à Kigali à l’occasion de l’Africa CEO Forum, Patrick Pouyanné, le patron de TotalEnergies revient sur les dossiers prioritaires de la major tricolore et révèle sa volonté de collaborer avec Aliko Dangote.
La 11e édition du grand rendez-vous du secteur privé africain, organisée cette année à Kigali, a consacré ses discussions autour des moyens pour l’Afrique de mieux peser dans les négociations internationales. Retour sur un événement qui semble avoir défini des pistes pertinentes.
Avec le démarrage de la commercialisation de son carburant, le tycoon nigérian veut contrôler l’achat du brut et la vente de produits raffinés via une nouvelle entité commerciale basée à Londres.
Après avoir déjà créé un conseil de spécialistes il y a un an pour relancer l’économie, le président nigérian a approuvé un nouvel organe de haut vol chargé de la bonne gouvernance et de la planification.
Malgré les poussées inflationnistes et les contraintes logistiques, le « roi du ciment » confirme sa montée en puissance et semble trouver le chemin de la rentabilité sur les marchés panafricains.
Éthiopie, RDC, Sénégal : le niveau exceptionnellement bas de la monnaie nigériane renforce l’importance des marchés émergents dans la stratégie de développement du cimentier.
De passage à Dakar pour être décoré par Macky Sall, Aliko Dangote a annoncé un investissement d’un milliard de dollars dans le phosphate. Un projet envisagé un temps au Togo.
2023 a été une année faste pour ce financier de 42 ans confirmé à la tête de la filiale sénégalaise du groupe cimentier nigérian, avant d’être nommé président de la Chambre des mines ainsi que du Syndicat professionnel des industries du Sénégal.
La récente perquisition du groupe fait trembler l’économie nigériane. Certains craignent l’effet repoussoir alors que le pays cherche à consolider son indépendance financière.
Le retard pris sur la mise en production est à l’échelle de ce projet pharaonique conçu pour rompre la dépendance du Nigeria aux importations de pétrole. Visite guidée.
Avec l’entrée en production de la méga-raffinerie du tycoon nigérian Aliko Dangote, au moins trois autres installations de transformation d’or noir, jusque-là à l’arrêt, rouvriront leurs portes en 2024.
Shell a vendu sa filiale onshore pour 2,4 milliards de dollars. Le nouveau propriétaire s’appelle Renaissance, un consortium d’hommes d’affaires Nigérians, mais aussi un non-Nigérian et une entité ad hoc.
En marge du Forum économique mondial de Davos, l’ONG a publié son rapport annuel sur les inégalités. La manière dont le milliardaire nigérian a bâti sa fortune est pointée du doigt.
La Commission des délits économiques et financiers (EFCC) veut passer au crible les comptes du tycoon nigérian dans le cadre d’une enquête sur des opérations de change douteuses.
Entre exploration et production, retrait stratégique et transaction astronomique, l’année qui s’achève a été riche pour des groupes comme Sonatrach, TotalEnergies ou Eni. Rétrospective.
Freiné par des reports à répétition, le complexe pétrochimique du tycoon nigérian, inauguré en mai dernier, s’apprête à entrer en service après la réception de la première cargaison de brut.
Pour parer aux pénuries de devises, certains pays africains testent des accords de troc ou étudient la possibilité d’en conclure. Mais ces décisions ont des impacts limités.
Avec un investissement de 500 millions de dollars, le président d’Acces Bank, première banque du Nigeria, entend participer activement à la formation des prochains leaders de la finance, de la technologie et des arts créatifs.
Selon plusieurs études récentes, le pic de la demande mondiale de pétrole devrait arriver plus vite que prévu. Les producteurs africains – actuels et futurs – doivent se préparer à gérer ce risque.