Mariya Aliko Dangote, l’une des filles du milliardaire nigérian, intègre le conseil d’administration de la filiale sucre du groupe, qui a réalisé une solide performance en 2022.
Ils s’appellent Dangote, Sanusi, Mangal, Indimi, Yar’Adua ou Buhari… Ils se connaissent, se fréquentent et se marient, nouant des alliances à toute épreuve. Perpétuant aussi une influence politique et économique considérable.
Après avoir fait fortune dans le gaz et le pétrole, l’investisseur nigérian étend son empire dans l’hôtellerie, l’énergie et, surtout, l’électricité. Figure incontournable du monde des affaires, il reste proche de sa famille qui affole régulièrement les réseaux sociaux du pays.
Longtemps en négociations pour s’offrir le club français, le Nigérian a finalement abandonné son projet, laissant la place à la société danoise Sport Republic, désormais en pôle position.
Le sujet a été au cœur des débats de l’Africa CEO Forum 2023, qui s’est tenu les 5 et 6 juin à Abidjan. Comment créer des champions africains, à même d’assurer une plus grande souveraineté économique du continent ? Sélection, en vidéo, de pistes de solutions.
Après des années de retard, le président nigérian va inaugurer la raffinerie d’Aliko Dangote qui pourrait changer l’avenir du pays. Et améliorer le piteux héritage économique qu’il laisse.
Après son entrée réussie sur le marché des intrants, le magnat nigérian doit encore rentabiliser son investissement de 2,5 milliards de dollars. Et s’implanter durablement en Afrique de l’Ouest, où il demeure un acteur modeste.
Clé de voûte du secteur agricole, l’approvisionnement en fertilisant représente un marché stratégique, qui réunit quelques acteurs de poids et une galaxie d’autres opérateurs aux grandes ambitions. Plongée dans un milieu à cheval entre l’économie et la politique.
Le voile est levé : le Nigérian est bien en discussion avec le club français de Valenciennes pour son rachat à 100 %. Mais l’homme le plus riche d’Afrique a également d’autres projets en tête.
Malgré les perturbations des chaînes d’approvisionnement mondiales et la baisse des volumes de ventes, le géant nigérian maintient le cap avec un bénéfice net en progression de 4,9 % en 2022.
Sur le continent, les dirigeants ne manquent pas de défis à affronter. Mais, avec la crise liée au Covid-19, ils se sont découvert une forte capacité de résilience.
Dangote Industries dissipe les inquiétudes concernant le financement de ses activités de raffinerie et de ciment en levant 187,6 milliards de naïras à la bourse nigériane. Le groupe donne ainsi un coup d’accélérateur à son projet de méga-raffinerie à Lagos.
Dangote Cement devrait enregistrer une forte performance sur l’ensemble de l’année. Une bonne nouvelle à l’heure où la capacité des prêteurs s’essoufle pour soutenir la raffinerie de Lekki encore très gourmande en investissements.
Après dix ans de chantier, le magnat nigérian achève sa méga-raffinerie. JA revient sur ce projet hors norme, dont la réalisation a rencontré bien des obstacles financiers, techniques et politiques.
Mangues qui pourrissent sur place en Côte d’Ivoire, au Mali, en Guinée, oignons du Sénégal mal conservés et invendables… Il existe pourtant des recettes pour améliorer le stockage et les circuits de distribution des produits agricoles.
Les sociétés du groupe Dangote reposent sur la stratégie d’intégration en amont : produire ce qu’elles achetaient auparavant à des fournisseurs afin de réduire les coûts. Mais cette stratégie est loin de faire l’unanimité.
Les Africains les plus riches ont enregistré une très nette progression de leur patrimoine malgré la crise du Covid-19. État des lieux de la bonne santé des plus grosses fortunes du continent.
La compagnie nationale des hydrocarbures (NNPC) devient le premier acteur extérieur de poids à s’associer à cette initiative. Selon le milliardaire nigérian, trois autres entreprises l’auraient déjà approché au sujet d’une prise de participation.
Le milliardaire nigérian l’assure : après deux reports, la mise en service de la plus grande raffinerie du continent aura lieu dans les prochains mois.
Qu’ils proviennent des conglomérats nigérians ou du géant américain, les investissements massifs réalisés en Afrique au cours des dernières années contrent les analyses les plus pessimistes sur l’essor industriel du continent.
Le « coming out » économique du Soudan à la conférence de Paris a suscité l’intérêt de grands investisseurs africains. Le Nigérian Aliko Dangote se dit intéressé par un investissement dans l’agroalimentaire, afin de répondre à la demande régionale de farine.
Après l’industrialisation réussie de Cim Métal Group, le patron burkinabè s’attaque au marché togolais. Et compte bien rebattre les cartes d’un secteur dominé par l’imposante figure du tycoon nigérian.
En dépit de l’annonce du 16 décembre 2020, les camions de marchandises ne passent pas entre le Bénin et le Nigeria, poussant les commerçants à poursuivre des trafics jamais interrompus, qui expliquent le faible impact de ce blocus de 16 mois.
Face au Covid-19, les pouvoirs publics ont conduit la riposte. Mais les grandes fortunes du continent ont pris leur part à l’effort collectif, anticipant même parfois les initiatives publiques.
Si son épouse et ses enfants épaulent le milliardaire anglo-soudanais, il dispose aussi d’un vaste réseau embrassant stars, hommes politiques et grandes fortunes.
Industrie, talents et potentiel agricole : en 1960, le Nigeria avait tous les atouts pour devenir une puissance industrielle. S’en détourner au profit de l’argent facile du pétrole fut une erreur, selon le milliardaire nigérian.
La pandémie de Covid-19 accroît les incertitudes autour du plan du tycoon nigérian pour lutter à coups de milliards de dollars contre la dépendance aux importations de carburants et d’engrais.