En passe de multiplier ses revenus par cinq à l’horizon 2021 grâce à son double projet de raffinerie et d’usine de fertilisants, l’homme le plus riche d’Afrique poursuit son irrésistible ascension, sans qu’il soit certain qu’elle profite au plus grand nombre. Portrait d’un capitaine d’industrie prêt à tout pour étendre son empire.
Dans son édition du 7 juillet, « Jeune Afrique » s’intéresse au Nigérian Aliko Dangote qui poursuit son irrésistible ascension. L’homme le plus riche du continent est en passe de multiplier ses revenus par cinq à l’horizon 2021 grâce à son double projet de raffinerie de pétrole et d’usine de fertilisants à Lekki.
Le magnat nigérian s’est recentré ces dernières années sur le sucre et surtout sur le ciment. Pour JA, il explique les raisons de ce choix stratégique – et évoque sa rivalité avec Aliko Dangote.
Dépendant des importations de ciment jusqu’alors, le Niger dispose depuis décembre 2018 de sa première cimenterie. Son initiateur, l’homme d’affaires Ibrahim Iddi Ango envisage de doubler sa capacité de production pour faire face à ses concurrents nigérians.
Résultats nigérians et fortune personnelle en forte progression : les affaires d’Aliko Dangote se portent bien, malgré des pertes enregistrées dans tous les pays sur lequel il est présent sur le continent, hors Nigeria, et l’entrée de son groupe à la bourse de Londres repoussée à 2020.
Le lancement de la méga-raffinerie de Lekki, prévu pour 2020, devrait permettre au groupe Dangote de voir son chiffre d’affaires passer de 5 à 28 milliards de dollars. De quoi impulser le développement du groupe nigérian au-delà même des frontières du continent.
Ils seront seulement 6% d’Africains parmi les 150 chefs d’entreprises attendus au sommet « Choose France ! », porté par le président français Emmanuel Macron. Et parmi eux, les Nigérians se taillent la part du lion.
Moins de milliardaires, mais plus riches en moyenne. C’est ce qui ressort du classement des grandes fortunes africaines du magazine Forbes. Si l’Africain le plus riche reste Aliko Dangote (10,3 milliards de dollars), la deuxième place revient à son compatriote, le magnat des télécoms Mike Adenuga (9,2 milliards de dollars).
Le groupe du milliardaire nigérian Aliko Dangote a lancé les travaux de construction d’une cimenterie pour un coût de 180 milliards de francs CFA (275 millions d’euros), a rapporté la télévision nationale nigérienne le 15 octobre.
Le groupe familial camerounais multiplie les projets, dont une cimenterie, avec son partenaire turc Eren Holding. Une nouvelle étape dans sa stratégie d’intégration verticale.
Au détour d’une interview accordée au « Financial Times », l’Africain le plus riche du continent a dévoilé un certain spleen à l’évocation de son célibat. Il fallait s’y attendre : sur les réseaux sociaux, nombreuses sont celles qui déclarent déjà leur flamme à Aliko Dangote.
Dangote Cement a connu une bonne année 2017, avec un chiffre d’affaire en hausse de 30 %, malgré des volumes de ciment vendus plus faible (-7 %). Même si l’activité panafricaine du groupe a progressé d’environ un tiers, elle compte pour une part limitée des bénéfices du groupe.
Passés de 21 à 23 entre 2017 et 2018, les milliardaires africains sont aussi plus riches, avec une fortune combinée de 75,4 milliards de dollars, contre 70 milliards en 2016. Si le top 5 reste inchangé, la palme revenant toujours à Aliko Dangote, l’Algérien Issad Rebrab gagne 3 places et devient la 6e fortune du continent, avec 4 milliards de dollars.
Sortie de la récession, la première économie d’Afrique se projette à nouveau comme un futur pays émergent, selon Emmanuelle Boulestreau, chef du Service économique régional de l’Ambassade de France au Nigéria. Il lui reste néanmoins des défis à relever, notamment sur l’inclusion de la croissance.
La première cimenterie du milliardaire nigérian Aliko Dangote au Congo-Brazzaville est sur le point d’être officiellement inaugurée, dans un contexte de forte croissance (+19,2 %) des ventes de Dangote Cement hors du Nigeria.
L’initiative AfroChampion, qui soutient « le développement des champions économiques africains », a annoncé la création du Club AfroChampions, décrit comme « une nouvelle plateforme d’échanges mobilisant les multinationales africaines afin d’accélérer l’intégration économique du continent ». L’objectif est notamment de faire une série de recommandations à l’Union africaine pour la mise en place de la Zone de libre-échange continentale.
Présent au sommet africain du Financial Times le lundi 9 octobre dernier, le magnat nigérian a livré quelques enseignements sur la « méthode Dangote ».
L’homme le plus riche d’Afrique veut s’offrir le club britannique d’Arsenal et dribbler son entraîneur indéboulonnable. On ne pourra pas lui reprocher d’avoir joué la surprise…
Le groupe Dangote a annoncé ce weekend son intention d’investir plus de 450 millions de dollars dans la construction d’une raffinerie de sucre dans l’État du Niger, au centre du Nigeria.
En mars, Aliko Dangote, première fortune d’Afrique, a lancé à grand renfort médiatique la production de son usine de transformation de tomates de Kano, un État du nord du pays déstabilisé par la menace de Boko Haram et dont il est originaire.
Le géant sud-africain des biens de consommations publie fin novembre un chiffre d’affaires en hausse de 11%, un an après avoir quitté l’aventure Dangote Flour Mills qui plombait ses résultats.
L’homme le plus riche d’Afrique n’en démord pas : Aliko Dangote confirme qu’il entend être, d’ici 2020, à la tête du club de football britannique d’Arsenal.
Le conglomérat nigérian débarque à Lomé, sur un marché déjà excédentaire. Cimtogo, filiale de l’allemand HeidelbergCement, dénonce une concurrence déloyale.
Le Nigérian Aliko Dangote, l’homme le plus riche d’Afrique, a rencontré lundi le chanteur de U2, Bono, à Abuja. Leur objectif : un partenariat pour venir en aide aux 2,6 millions de déplacés du conflit avec Boko Haram.
Un article de l’agence « Bloomberg » mettant en exergue la chute du naira et le rétablissement du rand sud-africain a déclenché des réactions en série pointant le « recul » de l’économie nigériane. Les chiffres racontent une autre histoire. Décryptage.
Les incertitudes engendrées sur les places boursières africaines par le vote en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (Brexit) sont particulièrement marquées à Johannesburg, en Afrique du Sud.
Le groupe diversifié nigérian a conclu le 30 mai l’acquisition de parts dans la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), a-t-elle annoncé dans un communiqué mercredi. Objectif commun : favoriser l’essor des voies commerciales continentales, à travers notamment un investissement de 1 milliard de dollars, prévu à court terme.