Aminata Touré est née le 12 octobre 1962 à Dakar. En 2010, alors qu’elle mène une carrière de fonctionnaire internationale, elle devient la directrice de cabinet de Macky Sall, président de l’Alliance pour la République (APR), et participera à l’écriture de son programme en vue de présidentielle de 2012.
Après la victoire de Macky Sall, elle sera successivement ministre de la Justice puis Première ministre. Limogée le 4 juillet 2014, après sa défaite à Dakar, face à Khalifa Sall, aux élections locales, elle entame ensuite une traversée du désert, devant se contenter de la fonction honorifique d’envoyée spéciale du président de la République.
Elle effectue son retour en mai 2019, après la réélection de Macky Sall. Ce dernier la nomme alors présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese), ce qui fait d’elle le troisième personnage de l’État dans l’ordre protocolaire. Elle sera remplacée à ce poste en octobre 2020 par Idrissa Seck, à la faveur d’un remaniement ministériel.
Aux législatives de juillet 2022, elle est la tête de liste de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY), qui remporte la victoire à une très courte majorité. Candidate à la présidence de l’Assemblée nationale, elle est écartée par Macky Sall, qui lui préfère l’anonyme Amadou Mame Diop, proche de sa belle-famille. Aminata Touré dénonce ce choix et quitte le groupe parlementaire BBY pour siéger comme non-inscrite. Mais en janvier 2023, elle est déchue de son mandat de députée pour avoir quitté le parti sous les couleurs duquel elle avait été élue.
Depuis cette déconvenue elle a rallié les rangs de l’oppositions, se rapprochant notamment d’Ousmane Sonko. Candidate recalée à l’élection présidentielle du 25 février 2024, elle soutient la candidature du numéro 2 de Pastef, Bassirou Diomaye Faye.
La présidente du Conseil économique, social et environnemental du Sénégal, Aminata Touré, participe du 17 au 18 janvier à l’Initiative de Lomé, au cours de laquelle des chefs d’État africains ont signé un engagement politique visant à lutter contre le trafic de faux médicaments. Elle appelle à la criminalisation du phénomène et à une meilleure coopération entre les États.
Engagées depuis plusieurs mois, les négociations secrètes entre Macky Sall et Abdoulaye Wade ont abouti à une réconciliation officielle et à la libération de Khalifa Sall, l’ex-maire de Dakar. Les deux hommes sauront-ils trouver un compromis sur le cas Karim Wade ?
L’ex-ministre de la Justice et ancienne chef du gouvernement ne craint d’afficher ni ses convictions ni ses ambitions. Aujourd’hui à la tête du Conseil économique, social et environnemental, elle est le troisième personnage de l’État. Portrait d’une forte tête.
Nommée à la tête du Conseil économique, social et environnemental, l’ex-Première ministre de Macky Sall est devenue la troisième personnalité de l’État sénégalais. Un retour en grâce susceptible d’aiguiser ses ambitions ?
Ancienne Première ministre de Macky Sall, Aminata Touré est aujourd’hui la mandataire de sa campagne. Face aux critiques tous azimuts de l’opposition, elle défend le bilan de la loi sur les parrainages et assure que la présidentielle sera transparente.
Le duel que se livrent l’ancienne ministre sénégalaise de la Justice, fer de lance de la traque aux biens mal acquis, et le fils de l’ancien président sénégalais, surnommé « ministre du Ciel et de la Terre », est ancien. Mais ces dernières semaines, les coups pleuvent à nouveau entre « Mimi » Touré et Karim Wade.
Combien la « traque aux biens mal acquis » a-t-elle rapporté à l’État sénégalais : 50, 150 ou 250 milliards de francs CFA ? Depuis la sortie fracassante de l’ex-Première ministre Aminata Touré, fin décembre, les spéculations vont bon train quant-à la réalité des sommes recouvrées depuis 2012…
Le président sénégalais a nommé dimanche Mahammed Dionne au poste de Premier ministre. Ce fidèle parmi les fidèles de Macky Sall remplace Aminata Touré, limogée le 4 juillet, moins d’une semaine après les élections municipales et départementales du 29 juin.
Attendue depuis dimanche soir, la décision est intervenue cinq jour plus tard. Défaite dans la commune de Grand-Yoff face au maire de Dakar Khalifa Sall, la première ministre Mimi Touré et son gouvernement paient les pots cassés au lendemain d’élections locales décevantes pour le camp présidentiel.
Le président sénégalais Macky Sall a limogé vendredi Aminata Touré qui était Premier ministre depuis dix mois. Le communiqué officiel ne fournit aucune explication sur cette décision survenue moins d’une semaine après la défaite du Premier ministre à des municipales à Dakar.
Si le président sénégalais l’a nommée Premier ministre, c’est parce qu’il savait qu’elle « ferait le job ». Fidèle à sa réputation de « mère la rigueur », Aminata Touré est bien décidée à accélérer la cadence des réformes.
Le procès de Hissène Habré, c’est en partie grâce à elle. Même chose pour la traque des biens mal acquis. Nommée Premier ministre le 1er septembre, Aminata Touré est passée des bras du trotskisme à ceux du libéralisme façon Macky Sall, sans rien renier de ses idéaux. Portrait.
Désignée, dimanche, Première ministre en remplacement d’Abdoul Mbaye, Aminata Touré a formé, lundi 2 septembre au soir, son nouveau gouvernement. Avec des changements que les critiques jugent déjà cosmétiques.
Aminata Touré, ancienne Garde des Sceaux, a été désignée, le 1er septembre, Première ministre du gouvernement sénégalais, en remplacement d’Abdoul Mbaye. À 50 ans, « Mimi » Touré devient ainsi la deuxième femme à occuper cette fonction au pays de la « Teranga ». L’occasion pour Jeune Afrique de vous faire découvrir son riche parcours, ses passions et loisirs, son militantisme, son combat contre la corruption, sa réputation…
Le chef de l’État sénégalais, Macky Sall, a remercié, dimanche 1er septembre, son Premier ministre Abdoul Mbaye. Le jour même, il a nommé à sa place Aminata Touré, précédemment ministre de la Justice. Elle devient la deuxième femme chef de gouvernement de l’histoire du Sénégal.