Plusieurs cadres du pouvoir sénégalais ont rompu avec leur camp après l’annonce, par le chef de l’État, du report du scrutin. Certains de ses proches avaient pourtant tenté de le dissuader.
Épinglé par la Cour des comptes, critiqué pour son action en tant que ministre des Transports, le beau-frère de Macky Sall ne dispose que d’une étroite marge de manœuvre. Sa proximité avec le président en fait en tout cas une cible facile pour l’opposition.
Depuis sa défaite à Guédiawaye aux élections locales de janvier, Aliou Sall s’est reconverti dans la gestion des deux instituts privés qu’il avait repris en 2020. Un énième rebond pour le frère du président sénégalais, à qui l’éclectisme tient lieu de boussole.
Devenu opposant à Macky Sall, qui entretient le doute sur ses intentions, l’ancien numéro deux de l’Alliance des forces de progrès a été investi, le 13 novembre, candidat à la présidentielle de 2024.
Aux élections locales du 23 janvier, l’animateur-vedette de Zik FM, qui portait les couleurs de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi, a battu Aliou Sall, frère cadet de Macky Sall et maire sortant de Guédiawaye, l’une des principales communes de la banlieue de Dakar.
Finalement disculpé après des années de soupçon, le frère du président Macky Sall sait que son patronyme sera toujours un atout autant qu’un handicap. Désormais, il se concentre sur la politique. Pour embrasser un jour un destin national ? Il jure ne pas vouloir brûler les étapes.
Les activistes Guy Marius Sagna et Ndeye Fatou Blondin Diop, à la tête de cette plateforme citoyenne, veulent relancer la mobilisation autour de l’affaire Petro-tim et interpeller sur des questions sociales. Quitte à prendre une direction plus politique.
L’ancien journaliste Adama Gaye a été transféré mercredi à la prison de Rebeuss. En cause : des écrits publiés sur Facebook, qui lui valent les accusations d’« offense au président de la République » et d’« atteinte à la sûreté de l’État ». Son avocat Seydou Diagne dénonce des accusations « fantaisistes » visant à faire taire ses critiques trop virulentes envers le président Macky Sall. Interview.
La vie après le pouvoir (2/6). À 90 ans passés, l’ancien chef de l’État sénégalais aurait pu goûter les joies d’une retraite bien méritée. Penser cela serait mal connaître Abdoulaye Wade, lui qui ne s’est jamais senti aussi vivant que sur le ring.
Secouée par l’affaire Petro-Tim, relancée au début du mois de juin par la BBC, la présidence sénégalaise se cherche une stratégie de communication de crise, entre promesses de transparence et verrouillages.
Plusieurs responsables politiques sénégalais sont accusés d’avoir permis à des entreprises étrangères de s’enrichir indûment lors de l’attribution de concessions en matière d’hydrocarbures, au détriment de l’intérêt du pays. Jeune Afrique démêle le vrai du faux sur les contrats conclus par l’État.
Mis en cause dans l’Affaire Petro-Tim, relancée début juin par une enquête de la BBC, qui le soupçonne d’avoir touché un pot-de-vin dans l’attribution de deux blocs gaziers, Aliou Sall a démissionné ce lundi de son poste de directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC).
Lors d’une interview à TV5, mercredi 19 juin, le conseiller en charge de la Communication, El Hadj Hamidou Kassé, a confirmé l’existence d’un virement de 250 000 dollars à Agritrans, une société qui appartient à Aliou Sall. Cette déclaration vient contredire la version du frère du président Macky Sall, qui avait démenti les révélation de la BBC sur ce scandale de corruption.
La fuite dans les médias d’un rapport de l’IGE datant de 2012 fragilise la ligne de défense adoptée par l’entourage du président sénégalais dans l’affaire Petro-Tim.
Depuis Senghor, chacun des quatre présidents sénégalais successifs a eu l’occasion de nommer des membres de sa parentèle à de hautes fonctions publiques. Mais après l’ère de « Monsieur Fils » (Karim), sous Abdoulaye Wade, le rôle prêté à « Monsieur Frère » (Aliou) sous Macky Sall est à l’origine d’un scandale sur fond d’hydrocarbures qui n’en finit pas de rebondir…
Faut-il ou non participer au « dialogue national » lancé par Macky Sall ? La question divise l’opposition et souligne les ambitions respectives de ses principales figures.
La complexe affaire Aliou Sall-Franck Timis, qui a vivement rebondi au Sénégal après la diffusion d’un reportage de la BBC, n’en finit pas d’alimenter le débat politique. L’opposition, à l’offensive, accuse le clan présidentiel d’avoir voulu étouffer un rapport gênant de l’Inspection générale d’État. Le ministère de la Justice a saisi le procureur.
Depuis la diffusion d’un documentaire de la BBC consacré aux découvertes pétrolières et gazières récentes, le Sénégal est en émoi. Soupçonné de corruption, Aliou Sall, le frère du président Macky Sall, est au cœur d’une affaire complexe décrite comme un scandale. Décryptage en images.
Pour tenter de l’emporter dès le premier tour, le chef de l’État, Macky Sall, a une stratégie : rallier à sa coalition les partis qui comptent ou, à défaut, leurs cadres les plus influents.
Abdoulaye Wade avait un fils controversé. Son successeur a un frère surexposé, devenu la bête noire de l’opposition. Mais l’intéressé, qui nie tout népotisme, n’en a cure et ne fait pas mystère de ses ambitions.
La cession des parts que Timis Corp. détenait dans un important gisement de gaz au large du Sénégal au britannique BP ? « Business as usual », pour Frank Timis. L’homme d’affaires australo-roumain maintient néanmoins sa plainte contre certaines personnalités de la société civile et de l’opposition qui lui reprochent d’avoir bénéficié de passe-droits dans l’obtention de deux contrats d’exploration.