Alpha Condé a été président de la république de Guinée de décembre 2010 à septembre 2021. Opposant historique des deux premiers dirigeants guinéens, Ahmed Sékou Touré et Lansana Conté, il est à l’origine du Mouvement national démocratique (MND) qui deviendra le Rassemblement des patriotes guinéens (RPG-Arc-en-ciel). Il remporte l’élection présidentielle de 2010 face au candidat de l’Union des forces démocratiques de Guinée, Cellou Dalein Diallo. Il est élu pour un second mandat en 2015. En 2020, à 82 ans et à la suite d’une révision constitutionnelle controversée lui permettant de briguer un troisième mandat, il est réélu une nouvelle fois. Accusé de dérive autoritaire, il sera renversé par un coup d’État militaire en 2021 par le colonel Mamadi Doumbouya. Depuis mai 2022, il est installé à Istanbul.
Nommé Haut représentant d’Alpha Condé au lendemain de la présidentielle de 2015, l’opposant Sidya Touré a rendu sa démission le 11 décembre. S’il affirme avoir pris sa décision à défaut de pouvoir faire avancer les dossiers qui lui tenaient à cœur, l’entourage présidentiel évoque plutôt un calcul politicien.
À l’invitation d’Emmanuel Macron, plus de vingt chefs d’État et de gouvernement africains ont pris part aux cérémonies du centenaire de l’armistice, le 11 novembre. Outre les prises de paroles publiques, les dirigeants africains ont surtout profité de l’occasion pour multiplier les rendez-vous.
Le 14 novembre, le ministre de l’Unité nationale et de la Citoyenneté, Khalifa Gassama Diaby, annonçait sa démission. La fin d’une longue collaboration en dents de scie entre ce ministre, qui avait plusieurs fois songé à jeter l’éponge, et le président Alpha Condé.
À 68 ans, elle est, depuis le 25 octobre, la première présidente élue de l’histoire de l’Éthiopie et l’unique femme chef d’État du continent en fonction. Un poste certes honorifique, mais très symbolique.
Du lundi 5 au mercredi 7 novembre, Emmerson Mnangagwa a effectué la première visite en Guinée d’un chef d’État zimbabwéen. Une opération séduction qui vise à relancer la coopération entre Conakry et Harare, en commençant par supprimer certaines catégories de visa.
L’opposition guinéenne projetait une marche pacifique, mardi 30 octobre à Conakry, pour dénoncer les conditions d’installation des conseils communaux. Son chef de file, Cellou Dalein Diallo, a finalement été contraint de rester à son domicile par les forces de l’ordre, pour sa propre sécurité.
Les rues de Conakry étaient en grande partie vides dans la matinée du 29 octobre en raison de l’appel à une journée « ville morte » lancé par l’opposition politique, alors que le conflit qui paralyse l’enseignement depuis un mois ne trouve pas d’issue.
Un mort par balle la semaine dernière, un autre lors de la marche de l’opposition mardi 23 octobre, le chef de file de l’opposition qui affirme avoir été la cible d’une tentative d’assassinat… La Guinée est à nouveau secouée par des tensions politiques fortes.
L’éviction de Kèlèfa Sall de ses fonctions de président de la Cour constitutionnelle a créé des remous entre l’opposition et le camp au pouvoir. Le haut magistrat revient pour Jeune Afrique sur les conditions de son limogeage, dont il attribue l’origine à ses relations difficiles avec Alpha Condé.
L’éviction de Kèlèfa Sall de son poste de président de la Cour constitutionnelle a suscité la polémique en Guinée. L’opposition estime qu’il paie son discours de 2015, lorsqu’il avait enjoint Alpha Condé de ne pas procéder à une révision constitutionnelle. La réalité est plus complexe.
D’une rencontre avec le président guinéen Alpha Condé à l’élection présidentielle au Cameroun, en passant par le sommet de la Francophonie à Erevan, l’actualité africaine de la semaine du 8 octobre vue par François Soudan.
L’éviction de Kèlèfa Sall de ses fonctions de président de la Cour constitutionnelle, début septembre, avait créé la polémique. Le président guinéen a confirmé son remplacement par Mohamed Lamine Bangoura le 3 octobre.
Le président guinéen avait 20 ans le 2 octobre 1958 lorsque Sékou Touré lança son fameux « Non » à la puissance coloniale. Aujourd’hui au pouvoir, il se sert des leçons d’un passé chaotique pour que la Guinée s’engage enfin sur les sentiers de l’émergence.
Routes, énergie, éducation, santé… Nombreux sont les chantiers engagés par le président Condé pour tenter de pallier les déficits du pays avant le terme de son deuxième quinquennat, en 2020.
La violence politique a rythmé l’histoire de la Guinée indépendante. Dans un ouvrage collectif, journalistes et chercheurs ont documenté les faits et analysé les causes. L’objectif : ouvrir le débat sur l’histoire du pays, explique Aliou Barry, l’un de ses auteurs.
Le 7e Forum Chine-Afrique s’est achevé le 4 septembre à Pékin. Au programme des 53 chefs d’État et de gouvernement africains : tête-à-tête avec Xi Jinping et signature de nombreux accords.
Fini les destinations clinquantes. Les chefs d’État africains donnent désormais dans la sobriété et ont, pour la plupart, préféré passer leurs vacances chez eux.
Le 10 août, les autorités guinéennes ont signé une concession avec le groupe turc Albayrak pour la gestion d’une partie du port de Conakry. Si le gouvernement justifie le recours à un accord de gré à gré par l’urgence d’améliorer le fonctionnement du port, le syndicat des dockers dénonce l’opacité des conditions d’attribution du contrat et a initié un mouvement de grève.
Engagé dans un bras de fer diplomatique avec Donald Trump, Recep Tayyip Erdogan joue la carte de l’ouverture. Son parti, l’AKP, a invité plus de 400 personnalités étrangères à son congrès, le 18 août à Ankara. Alpha Condé, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo et Mohamed Farmajo y sont notamment attendus.
Alors que l’opposition menaçait de manifester jeudi à Conakry, une entente politique arrachée de justesse mercredi soir vient désamorcer la crise née des élections communales du 4 février dernier. Mouvance et opposition ont signé un accord sur une gestion consensuelle des douze communes litigieuses.
Les chefs d’État de l’Union africaine (UA) réunis à huis clos lors du sommet de Nouakchott, ont désigné un « quartet » de trois présidents ainsi que le président de la Commission, Moussa Faki Mahamat, pour tenter de résoudre le conflit entre le Maroc et la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
La Guinée organisait, ces 22 et 23 juin, son Forum économique à Bruxelles. Objectif : amener le secteur privé à contribuer à hauteur de 6 milliards d’euros à son plan développement 2016-2020. S’il est difficile d’estimer les retombées économiques d’un tel événement, l’opération de communication, elle, est plutôt réussie.
Opérateur historique au port autonome de Conakry, où il est présent depuis 1989, l’agent maritime Jean-Pierre Grenier livre sa version des relations entre Getma, Necotrans, le groupe Bolloré Africa Logistics et les occupants du palais Sékhoutouréya, de Lanssana Conté à Alpha Condé, en passant par Moussa Dadis Camara.
Les avocats de Mahamadou Bonkoungou vont verser de nouveaux éléments à la plainte déposée pour « escroquerie » visant Lionel Zinsou. Ce dernier a lui-aussi porté plainte, pour « tentative d’escroquerie au jugement ».
Le nouveau Premier ministre guinéen, Ibrahima Kassory Fofana, a formé son gouvernement, sans changement majeur par rapport à celui de son prédécesseur Mamadi Youla, selon un décret lu dans la nuit de samedi à dimanche sur les médias d’Etat.
Jusque-là resté confidentiel, un courrier daté de 2008 et adressé par la présidence guinéenne au ministère des Transports soulignait des « insuffisances » dans le contrat de concession signé avec l’opérateur portuaire français Getma.