Alpha Condé a été président de la république de Guinée de décembre 2010 à septembre 2021. Opposant historique des deux premiers dirigeants guinéens, Ahmed Sékou Touré et Lansana Conté, il est à l’origine du Mouvement national démocratique (MND) qui deviendra le Rassemblement des patriotes guinéens (RPG-Arc-en-ciel). Il remporte l’élection présidentielle de 2010 face au candidat de l’Union des forces démocratiques de Guinée, Cellou Dalein Diallo. Il est élu pour un second mandat en 2015. En 2020, à 82 ans et à la suite d’une révision constitutionnelle controversée lui permettant de briguer un troisième mandat, il est réélu une nouvelle fois. Accusé de dérive autoritaire, il sera renversé par un coup d’État militaire en 2021 par le colonel Mamadi Doumbouya. Depuis mai 2022, il est installé à Istanbul.
L’opposition guinéenne a suspendu ce jeudi sa participation aux réunions du comité de suivi de l’accord politique du 12 octobre 2016, jugeant notamment la mouvance présidentielle « fermée à toute solution de sortie de crise ». Un retour aux manifestations est prévu dès le 14 mai.
Réagissant au mauvais classement du pays par Reporter sans frontières, le président Alpha Condé a accusé les journalistes guinéens de véhiculer « des fausses informations » et une « mauvaise image du pays ».
Le sujet inscrit à l’ordre du jour du sommet de la Cedeao à Lomé, le 14 avril, était la situation en Guinée-Bissau. Mais Alassane Ouattara, Alpha Condé et Patrice Talon en ont profité pour s’entretenir avec Faure Gnassingbé. Et plaider pour des réformes.
La mise en examen de Vincent Bolloré a relancé la controverse autour de la concession du terminal à conteneurs du port de Conakry. Tandis que l’opposition en fait son miel, l’entourage du président Alpha Condé conteste le scénario privilégié par les juges d’instruction français.
Selon Thierry Dal Farra, avocat spécialisé en droit pénal des contrats publics, et associé du cabinet UGGC Avocats, les délits dont Vincent Bolloré est soupçonné seront délicats à prouver par la justice.
Six militants politiques issus des rangs de la majorité comme de l’opposition ont été placés sous mandat de dépôt ce mercredi. Trois autres personnes sont en fuite. Tous sont accusés d’« incitation à la haine ethnique » dans le cadre des violences postélectorales.
Violences post-électorales, accusations de fraude aux élections, éventuel troisième mandat d’Alpha Condé… De passage à Paris pour une « visite d’information », le ministre guinéen de la Communication, Rachid Ndiaye, a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Des milliers de personnes en larmes ont suivi lundi à Conakry la procession funéraire de quatre personnes tuées la semaine dernière lors de manifestations de l’opposition.
Après le défilé d’un groupe se présentant comme des « donzos » en marge d’une rencontre du parti au pouvoir, dimanche à Conakry, de nombreuses voix s’élèvent au sein de la classe politique et de la société civile pour s’inquiéter de l’instrumentalisation de ces chasseurs traditionnels.
Le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) et le gouvernement ont signé mardi soir un accord qui met fin à un mois de grèves, de cours suspendus dans les établissements scolaires et de manifestations. La crise sociale étant jugulée, reste la crise politique.
Reprise bien amorcée et aura internationale retrouvée, le pays affichait ces deux dernières années un front plutôt serein. Mais depuis janvier, la grogne sociale monte. Quant au climat politique, après les locales et avant les législatives, en septembre, il est de nouveau agité.
Relance économique, inégalités sociales, emploi des jeunes, infrastructures, place de la Guinée sur le plan international… Le Premier ministre guinéen répond à Jeune Afrique sur les grands défis face auxquels le pays est confronté.
Président fondateur du Bloc libéral (BL) et candidat déclaré à la présidentielle en 2020, Faya Millimouno estime que le fait de n’avoir jamais été élu à aucun mandat est « un gros avantage sur ceux qui ont déjà été au pouvoir ».
Le ministre de la Communication revient pour Jeune Afrique sur les récentes critiques dont le gouvernement guinéen a été la cible, après la suspension d’une radio privée en novembre, et l’interdiction par le chef de l’État de donner la parole à un leader syndical.
La « journée ville morte », lancée à l’appel de l’opposition, couplée à une grève du syndicat des enseignants a paralysé Conakry, ce lundi. Le centre-ville de Kaloum, habituellement calme, n’a pas été épargné par les manifestations de jeunes, excédés par la fermeture des classes depuis un mois.
La journée « ville morte » à Conakry s’est soldée lundi par la mort d’un jeune homme. D’autres personnes ont été blessées. L’opposition guinéenne, à l’origine de l’opération, a accusé la gendarmerie d’être responsable de ces violences.
Ce lundi a été décrété « journée ville morte » à Conakry et dans ses environs par l’opposition guinéenne, qui conteste les résultats des élections communales donnant la victoire au RPG, le parti au pouvoir, et exige un nouveau scrutin. Des manifestations ont démarré dans plusieurs quartiers.
L’éditorial récemment consacré par François Soudan aux élections communales en Guinée a suscité chez certains de vives réactions. Le parti de Cellou Dallein Diallo nous a adressé cette mise au point, que nous publions volontiers.
Baba Hydara, fils du journaliste gambien Deyda Hydara, assassiné en 2004 à Banjul, prend ici la plume pour réclamer à l’Union africaine, à la Cedeao et à la société civile africaine de mettre tout en oeuvre pour que Yahya Jammeh ne profite pas d’une « impunité à vie ».
Près de deux semaines après les élections communales du 4 février, la majeure partie des résultats a été proclamée. Dans les communes urbaines, le RPG Arc-en-ciel, au pouvoir, est donné largement en tête. Mais il se trouve au coude à coude avec l’UFDG dans de nombreuses villes du pays, où l’UFR pourrait jouer les arbitres.
Face à l’escalade de violence suite aux élections communales du 4 février, le ministre de l’Unité nationale et de la Citoyenneté, Khalifa Gassama Diaby, a prévenu : « Nous établirons la liste de tous ceux qui appellent à la haine ethnique. S’il y a des problèmes, ils répondront devant la Cour pénale internationale »…
Des heurts ont opposé lundi manifestants et forces de l’ordre en Guinée, causant la mort d’au moins deux jeunes hommes. Le pays est actuellement sous tension, avec des protestations liées aux résultats des élections locales du 4 février et la reprise d’une grève des enseignants.
Une fois encore, la Guinée est en proie à une vague de violences postélectorales, aux lendemains du scrutin du 4 février dernier. Comment faut-il comprendre ces poussées récurrentes ?
Alors que la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) doit annoncer des résultats partiels ce vendredi, la Guinée est en proie à une vague de violences postélectorales. Au moins sept personnes ont été tuées en moins d’une semaine. Des affrontements récurrents que certains expliquent par le déficit de confiance entre les acteurs et la fragilité de l’État.
Alors que le pays est toujours dans l’attente des résultats des élections municipales du 4 février, de nouveaux heurts post-électoraux ont entraîné la mort de cinq nourrissons dans des incendies. L’UNOWAS a notamment appelé la population à la « sérénité ».
Contestation des résultats par l’opposition, faible participation, délai de publication des résultats… Au lendemain des premières élections locales depuis 2005, le climat est tendu en Guinée. Amadou Salif Kébé, président de la Commission électorale indépendante, revient pour Jeune Afrique sur les principaux points de crispation et assure, malgré les nombreuses critiques, que les élections se sont globalement bien déroulées.
Le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) en Guinée, Amadou Salif Kébé, a promis lundi une publication d’ici à la fin de la semaine des résultats des élections municipales de dimanche. L’opposition a dénoncé des « fraudes massives » lors du vote.