Alpha Condé a été président de la république de Guinée de décembre 2010 à septembre 2021. Opposant historique des deux premiers dirigeants guinéens, Ahmed Sékou Touré et Lansana Conté, il est à l’origine du Mouvement national démocratique (MND) qui deviendra le Rassemblement des patriotes guinéens (RPG-Arc-en-ciel). Il remporte l’élection présidentielle de 2010 face au candidat de l’Union des forces démocratiques de Guinée, Cellou Dalein Diallo. Il est élu pour un second mandat en 2015. En 2020, à 82 ans et à la suite d’une révision constitutionnelle controversée lui permettant de briguer un troisième mandat, il est réélu une nouvelle fois. Accusé de dérive autoritaire, il sera renversé par un coup d’État militaire en 2021 par le colonel Mamadi Doumbouya. Depuis mai 2022, il est installé à Istanbul.
En moins de deux semaines, du 31 mars au 14 avril, François Hollande a reçu (et va recevoir) quatre présidents ouest-africains − le Nigérien Mahamadou Issoufou, le Guinéen Alpha Condé, le Mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz et le Burkinabè Roch Marc Christian Kaboré −pour ce qui ressemble à un testament africain.
L’Afrique a besoin d’être « plus innovante, plus productive et plus compétitive » pour réussir son « émergence » économique, a affirmé mardi à Abidjan le président guinéen Alpha Condé.
Le chef de l’État trouvait que l’action de ses ministres manquait de visibilité. Depuis deux ans, une équipe de choc hyperconnectée est venue dépoussiérer leur communication.
La présidentielle n’aura lieu que dans trois ans et demi, mais la question de savoir qui mieux qu’« Alpha » pourrait succéder à « Alpha » ne manque pas d’agiter les esprits au sein du RPG.
Le climat politique tendu de ces dernières années s’est apaisé, le rythme de croissance s’accélère, et, un an après sa constitution, le gouvernement Youla continue de suivre sa feuille de route. De quoi enfin rassurer tout le monde ?
Alpha Condé appartient à une espèce en voie de disparition : celle des panafricanistes dont le parcours ravive la mémoire des combats fondateurs contre le colonialisme, l’apartheid et les partis uniques ; celle aussi des militants qui ont payé d’un passage par la case prison le droit d’être démocratiquement élus, puis réélus, à la tête de leur pays.
À dix jours du premier tour de l’élection présidentielle française, François Hollande recevra le président guinéen Alpha Condé en visite d’État à Paris, les 11 et 12 avril.
Le temps joue-t-il en faveur de l’ex-président, jugé depuis un an à La Haye ? Les mutineries au sein de l’armée, les lenteurs de la Cour pénale internationale et les interrogations sur la solidité de son dossier redonnent des couleurs à ses soutiens. Parmi eux, plusieurs chefs d’État africains.
La grève déclenchée le 6 février dernier par l’intersyndicale de l’éducation se poursuit en Guinée. Le tête-à-tête de cette semaine, entre le président Alpha Condé et les délégués syndicaux, n’a pas fait bouger les lignes. Que demandent-ils ?
Une petite phrase prononcée par la vice-présidente de Gambie lors d’une réunion à huis clos ne va pas faciliter ses relations avec le président guinéen Alpha Condé.
C’est dans sa résidence d’Addis-Abeba que l’ex-présidente de la Commission de l’UA a choisi de fêter ses 68 ans, le 29 janvier, juste avant l’élection de son successeur au sein de l’organisation panafricaine.
Panafricaniste épidermique et nostalgique des AG étudiantes échevelées du Paris des années 1970, Alpha Condé s’est retrouvé en terrain familier pour son baptême du feu de président en exercice de l’Union africaine (UA), le 30 janvier, à Addis-Abeba.
Panafricanisme, indépendance, Trump, Maroc… Le président guinéen a clôturé son premier sommet des chefs d’État de l’Union africaine en tant que président, prenant la suite du Tchadien Idriss Déby Itno.
Au 28e sommet des chefs d’État de l’Union africaine à Addis-Abeba, lundi, le président guinéen Alpha Condé a été désigné par ses pairs pour succéder à son homologue tchadien Idriss Déby Itno à la présidence tournante de l’organisation.
Les présidents mauritanien et guinéen ont obtenu vendredi à Banjul l’accord de principe de Yahya Jammeh pour quitter la Gambie, mais les discussions se poursuivaient sur les conditions de son départ, prolongeant de facto la suspension d’une opération militaire ouest-africaine.
Alors qu’une médiation de la dernière chance était attendue vendredi matin à Banjul, la situation restait calme le long de la frontière entre le Sénégal et la Gambie, où sont positionnées des troupes de la coalition de la Cedeao. Si Jammeh refuse de quitter le pouvoir, celles-ci pourraient rapidement entrer en action.
Yahya Jammeh devra partir de gré ou de force. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a décidé de laisser une dernière chance au chef de l’Etat dans une ultime tentative de médiation, après avoir fait pénétrer ses soldats dans le pays.
Après l’adoption manquée d’un nouveau code électoral afin d’organiser des élections locales et municipales dès février prochain, le chef de l’opposition, Cellou Dalein Diallo, menace de faire à nouveau descendre ses troupes dans la rue. Le leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) accuse le président Alpha Condé de ne pas respecter les engagements pris lors des accords du 12 octobre dernier.
Cinq ans après la grève qui avait entraîné sa fermeture, la raffinerie Friguia va reprendre du service. Conakry est parvenu à négocier avec son propriétaire, Rusal, non sans faire d’importantes concessions.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, un civil a été tué et plusieurs autres blessés dans le village de Kpéaba. L’attaque a été menée par des militaires guinéens. La Guinée de son côté, dément l’implication de ses soldats.
Le chef de l’État guinéen, Alpha Condé, sera le candidat de l’Afrique de l’Ouest à la présidence en exercice de l’Union africaine (UA), lors du sommet de cette organisation qui se tiendra fin janvier 2017 à Addis-Abeba.
Selon nos informations, le barrage hydroélectrique de Kaléta, inauguré en grande pompe par le président guinéen, Alpha Condé, et son ministre de l’Énergie, Cheick Taliby Sylla, à la fin de septembre 2015, ne tient pas ses promesses.
L’ex-ministre guinéen des Mines est accusé de corruption et de blanchiment d’argent par la justice américaine, qui a ordonné sa mise en détention. Mahmoud Thiam est soupçonné d’avoir reçu plusieurs millions de dollars d’une compagnie chinoise qui recherchait un contrat avantageux dans le secteur minier.